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lirik lagu walid – le pendu

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inch’allah j’finirai jamais avec une bouteille, une couverture au coin d’la rue
donc, juste pour ma mère fais moi l’ouverture
fais une journée avec nous, tu rentreras avec des courbatures

chez nous on parle la langue des chiffres, tu vas faire quoi avec ta littérature ?
[mais t’es un acteur ?]
au lieu d’avancer pourquoi tu parles ?
ils sont suivi par un éducateur à cause d’un keuf ou d’un princ-p-l
t’as voulu voir, j’t’ai montré
pourquoi t’es si pâle ?
a sevran on a rien à perdre, qu’est-ce qu’elle va faire la munic-p-le ?
j’dis la vérité dans ton écran, rien qu’tu mens ton nez grandit
pour nous, l’avenir est grand, le p-ssé pet-t donc on le brandit
j’ai pas besoin de raisonner ton ami, à lui tout seul il s’contredit
s’ils te lâchent pas des yeux à la gare, mon pote, c’est qu’il vont te dire
combien sont partis ?
en crf dans les cieux
on a des douleurs que vos médecins ne verront jamais dans leurs scanners
dis-moi, comment regarder son père dans les yeux quand on sait où les grands d’chez nous cachent l’équivalent de dix années d’son salaire

il faut toujours y croire tant que notre heure ne sonne pas
j’ai vu des gens partir tant le temps ne pardonne pas
rien ne nous appartient, si tu perds ne t’étonne pas
le pendu est au bout du fil mais ne répond pas

il faut toujours y croire tant que notre heure ne sonne pas
j’ai vu des gens partir tant le temps ne pardonne pas
rien ne nous appartient, si tu perds ne t’étonne pas
le pendu est au bout du fil mais ne répond pas

pendant qu’toi tu te plains, guette nos débrouillardises
maman, t’inquiète pas on sera pas d’ceux qui dans l’brouillard tisent
pas l’temps pour jouer, moi j’veux qu’on m’appelle l’artiste
triste de voir une mère lire la mort d’son fils dans un article
a leur âge, ils sont dans les stups
alors elle servait à rien super nanny ?
a notre âge, on est dans des stud’
et tu trouves qu’on est des dus-per d’la vie
j’te demande juste de prier pour moi, épargne-moi tes bouquets d’fleurs pour ma mort
d’ailleurs, est-ce que ce sera pour moi ou pour la bonne image de toi que t’amorces
on attend rien des autres, c’qu’on veut on viendra l’prendre par la force
pour pas faire pleurer leurs daronnes, certains prennent la fuite même avec entorse
toujours au tieks posé, tu prends des risques juste pour t’l’accoster
pour jeter l’sac tu t’es désisté, à ton jugement on va -ssister
combien de bagarres ont démarré à cause de regards aux yeux plissés ?
des soi-disant frère qui peuvent s’entre-tuer j’aurais jamais imaginé que ça existait

il faut toujours y croire tant que notre heure ne sonne pas
j’ai vu des gens partir dont le temps ne pardonne pas
rien ne nous appartient, si tu perds ne t’étonne pas
le pendu est au bout du fil mais ne répond pas

il faut toujours y croire tant que notre heure ne sonne pas
j’ai vu des gens partir dont le temps ne pardonne pas
rien ne nous appartient, si tu perds ne t’étonne pas
le pendu est au bout du fil mais ne répond pas

tu veux jouer ?
on vient à 52, vas-y pioche une carte
que des moins d’dix huit, si tu nous traites de mioche on te tarte
on t’serre pas la main si on t’connaît pas, ramène même une star
criminel en cravate, il laisse même son adn dans l’costard
j’t’ai juste raconté c’qu’on voit, nos problèmes on en parle pas
on ressent les coups du très haut, toi tes coups arrivent par le bas
a chaque peine une daronne brisée, à chaque tess’ une base
a chaque texte une phrase visée, à chaque manque de respect une baffe
la prof’ veut m’désorienter et que j’l’appelle madame
que j’aille à tous ses cours et que j’pose ma fierté en y allant
ils nous voient dans un faux reportage et ils disent qu’on a pas d’âmes
regardez notre sens du partage, vous trouverez pas d’équivalent
chaque jour qui p-sse, on prend plus de risques que la veille
après sur la mif’, y’a que sur notre biz’ et notre flouze qu’on veille
même les yeux en sang on dira qu’on a jamais sommeil
entouré de bâtiment y’a qu’avec un embrayage que j’peux voir un lever d’soleil

il faut toujours y croire tant que notre heure ne sonne pas
j’ai vu des gens partir tant le temps ne pardonne pas
rien ne nous appartient, si tu perds ne t’étonne pas
le pendu est au bout du fil mais ne répond pas

il faut toujours y croire tant que notre heure ne sonne pas
j’ai vu des gens partir dont le temps ne pardonne pas
rien ne nous appartient, si tu perds ne t’étonne pas
le pendu est au bout du fil mais ne répond pas


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