lirik lagu walid – 96
[paroles de “96”]
[couplet unique]
ils font les braves (ils font les braves) mais rien qu’c’est des poukies (rien qu’c’est des poukies)
re~ressens la la~, ressens la frappe, j’suis pas un rookie (j’suis pas un rookie)
on t’laisse du surplus en gramme (du surplus en gramme), de quoi gratter un lo~ki (gratter un lo~ki)
mon blase dans la gàv, mon blase dans les charts, mon blase au talkie (mon blase au talkie)
y a beaucoup d’acteurs qui trainent dans l’bât’, qui vivent sur l’dos de ceux qui s’tapent
tu sеras jamais un vrai, jamais un brave, ceux qui font l’moins peur, c’еst ceux qui braquent (ceux qui font l’moins peur, c’est ceux qui braquent)
eh, dans la ville en full nike air, j’veux les voir tous par terre (voir tous par terre)
tu parles trop, tu vas rien faire, ta tête vaut dix salaires (vaut dix salaires)
on fait les choses, on n’est pas fiers, faut pas qu’j’m’achète un fer (faut pas qu’j’m’achète un fer)
j’vais être tenté d’me les faire (j’vais être tenté d’me les faire, ‘té d’me les faire)
eh, on m’disait d’faire attention, à ne pas nager là où j’ai pas pied
j’me suis jeté la tête la première et puis, j’ai appris à nager (j’ai appris à nager)
j’ai appris à jamais m’cacher devant mes peurs ou devant l’danger
dans les rues d’sevran : appris à marcher, dans les bâtiments : remplir les sachets
j’écrivais des seize dans l’bât’, j’ai fait quatre~vingt seize sur une pâte (quatre~vingt seize sur une pâte)
j’écrivais des seize dans l’bât’, j’ai fait quatre~vingt seize sur une pâte (quatre~vingt seize sur une pâte)
eh, ça fait du biff à mon fond, dans la sacoche, y a pas d’plafond
arrivage de frappe, ça t’la pousse à fond, tu fais le gros et tu pousses la fonte
eh, j’entends ma montre qui fait “tic~tac”, j’fais du rap, j’suis toujours dans des micmacs
le chemin, il est droit, j’fais des zigzags, ça bouge pas, j’ai toujours, ouais, envie d’graille
j’sais qu’après notre passage, ils s’ront traumat’ et que pour réussir, on est trop mat
j’ai v’~esqui la bac avant la transac’, j’veux pas ton bac pour finir au domac
j’veux pas goûter à la psychiatrie comme la moitié d’la ville
dehors, y a pas d’argent facile, on prend des risques, nos vies fascinent
soleil de nador, on rêve d’une vie tranquille, très loin des malfrats, on t’k!ll
[outro]
eh, eh, très loin des malfrats, on t’k!ll, très loin des malfrats, on t’k!ll
faut qu’je brasse tant qu’j’suis en vie, après, c’est l’heure que j’déconfine
quatre pots est sur l’bolide, tu m’entends quand j’passe en ville
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