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lirik lagu toziako – demain c’est rien

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l’encre coule le temps se suspend
le deuil du soir, transporte l’émotion
sac d’image dans ma mémoire
j’te parle de ceux qu’on écorche vifs, de ce que je vois
des mecs perdus dans leur propre histoire qui attendent qu’on les délivre
et livrent leur combat quotidien coincés dans la routine
roupillent, charbonnent et recommencent la rage dans la rétine
s’échinent à suivre la cadence que le destin dessine
et triment conservent les apparences quand leur entrain décline
le travail tue autant qu’il fait vivre
emprisonne autant qu’il délivre
blesse autant qu’il guérit
entre aspiration et obligation on dérive
sous une pression agressive
à pet-t feu on périt
périssables sont nos existences d’artifices
loin de toute innocence courtisés par iblis
j’planifie l’avenir avec un tracé permissif
j’veux pas porter mon fardeau éternellement comme sisyphe
on perd nos vies à les gagner j’en suis abasourdi
fonçant tête baissée oubliant que nous n’sommes qu’en sursis
on veut plus rien entendre quand l’argent nous -ssourdit
mais peu de plaisirs -ssouvis quand on survit
et demain sera comme hier si on fait que l’attendre
notre joue ne dérougira pas si on fait que la tendre
notre âme ne s’allégera pas si on fait que la vendre
faut pas se rendre, la planète entière regorge de cœurs à prendre
j’avance dans la course de la vie poumons encr-ssés
j’avais des rêves j’ai même pas essayé de les embr-sser
demain sera mieux qu’hier on y pense -ssez
mais le temps se charge de transformer l’avenir en p-ssé
on s’berce de superflu, oubli l’indispensable
en guise de super glue laisse un indice dans l’sable
mais tout sera bientôt balayé par la marée
on fera partie de l’histoire que jadis on aura narrée
notre rôle est obscur dans cet univers
l’énigme a ses mystères, les destins des plus divers
la chaleur des étés remplace les pluies d’hiver
l’histoire se répète peut-être que vivre est suicidaire
de cellule à poussière le chemin n’est pas si long
entre vérité et mensonge souvent nous vacillons
on se rencontre on se quitte on fait des croisillons
et chaque action est susceptible d’entrainer l’effet papillon
et sur le papier j’laisse ma trace pour ne pas plier
égratigner, je rap mes angoisses pour ne pas crier
fatigué, j’m’éloigne de la m-sse pour ne pas vriller
fou à lier, si faut que j’me c-sse j’me ferais pas prier
habité de vils rancœurs
j’fais pas confiance, j’trie bien les personnes à qui je dédie mon cœur
on né on vit on meurt
on crée on rit on pleure
on fait on fuit on flirt
et on crée nos prisons de peur
peur du lendemain de ce qu’il nous réserve
attirés par des mirages, perdus esseulés dans le désert
des tentations très peu se préservent
à la merci de notre plus sauvage instinct de ce qu’il nous fait faire
quelque part entre bien et mal
tous humains, consumés par nos tords paumés en plein dédale
dans la machine infernale de nos débats internes
recentrés sur nous même, ce qu’il se p-sse ailleurs ça nous est bien égal
mais rien n’égal l’interaction avec ses semblables
la société a fait de nous des êtres invraisemblables
coupés de l’essentiel, tous inter-échangeables
peu sincères et sans gènes, et très peu défendables
on n’s’écoute pas, on s’regarde plus
on ne se lie plus d’amitié on lit les coms sur nos actus
on bave devant des tas de pubs, on bave devant des tas d’culs
on fait rien gratuitement puisque tout se chiffre ou se calcule
bienvenu dans un monde de compét-teurs
on s’écrase entre nous on en oubli respect et pudeur
certaines font des squats et s’affichent sur twitter
depuis qu’avoir du cul c’est mieux qu’avoir du cœur
mais c’est pas les photos et les statuts que t’as publié
qui feront que dans le vrai monde avec les gens tu seras plus lié
j’ai vu la bêtise sur les réseaux et j’ai cru vriller
j’ai bé-ger en voyant que la plupart de ces trous du culs riaient
c’est la dictature de l’image on avance masqué
on prend pour des fous ceux qui ont le malheur de contraster
prisonniers de la technologie, on ne peut plus s’en p-sser
tu t’aimeras pas plus toi-même malgré les “likes” ent-ssés
on connait des gens partout, les vrais amis c’est plus rare
la plupart, ne savent pas qui tu es une fois sorti du bar
la plupart, de nos relations ne mènent nulle part
la plupart, de nos relations ne sont qu’illusoires
illusoire, comme croire que l’avenir sera meilleur grâce
a ceux que l’on met au pouvoir et qui s’accrochent à leur place
l’heure p-sse et pour l’instant on est toujours dans l’imp-sse
j’me demande comment ils peuvent encore se regarder dans leur glace
leur caste, c’est tout ce qu’ils défendent, ce qui les intéressent
ils mangent le banquet et s’étonnent que le peuple se plaint des reste
quand le tonnerre gronde s’abritent derrière leurs crs
mais le temps presse car même ces derniers en ont plein les fesses
ils se distinguent sans briller
se contredisent sans ciller
ne connaissent pas la honte et finiront leur vie rentier
malgré les c-sseroles empilées
s’en sortent libres et entiers
depuis que la balance de la justice sert de cendrier
licencier des usines entières pour plaire aux actionnaires
tenter de faire p-sser la pilule lors de débats sommaires
ne font que décevoir, ignorent les voix de la colère
puis s’étonnent que beaucoup se tournent vers des partis réactionnaires
putin de merde j’ai peur pour mes enfants
quand je vois l’ombre grandissante de mon avenir en france
j’ai p-ssé des diplômes j’vois aucun débouché
j’ai tout fait mais j’ai sans cesse cette sensation d’étouffer
chômage, régressions sociales, récession globale, dépressions locales, ch-ssées par des réflexions focales
on nous enfume avec des détails
en quoi ça pourrait me déranger que ma voisine veuille porter le voile
voile, un voile devant les yeux c’est ce qu’ils veulent nous mettre
veulent une m-sse ignorante plutôt que cultivée et ouverte
cherche à nous diviser, disant que le danger nous guette
mais le danger c’est eux qui le créent c’est ce qu’ils veulent omettre
ils vendent du rêve dans l’opulence
pendant que la plupart crève en silence
jours et nuits se succèdent ça va de mal en pis
on met tous un pas devant l’autre sans aucune garantie
a chaque jour suffit sa peine
chaque amour suffit sa haine
la vie n’est qu’une mort lente et chacun subit la sienne
chaque jour j’étudie la mienne
une ambiance de pugilat règne
mais aucun projet n’about-t, à chaque jour suffit sa flemme
j’commets sans cesse les mêmes erreurs je crois qu’je tourne en rond
j’ai l’impression de m’enfoncer dans un trou sans fond
les êtres chers certains restent mais beaucoup s’en vont
j’aimerais dire que y’a pas de soucis mais beaucoup s’en font
j’avance en zigzaguant sur le chemin de la droiture
putin j’ai 22 ans et j’suis même pas mature
j’aspire à être un homme j’en ai pas la carrure
a peine l’armature, pas même la stature
tous effrayés de se retrouver face au miroir
peur de se retourner de contempler notre histoire
tant de questions sans réponses dans la nuit noir
on fait nos réquisitoires, souvent peu méritoires
dérisoires, bien souvent contradictoires
un constat qui foire et à force on en a vite marre
mais dans les tiroirs de nos mémoires provisoires
on aimerait tellement réécrire certaines pages du grimoire
promesses du matin et tristesse du soir
car on sait tous qu’on approche de la date butoir
pour ne pas y penser chacun son exutoire
en sachant pertinemment qu’aucun ne sera absolutoire
donc on préfère éviter la confrontation
en s’évadant dans des substances de compensation
par tous les moyens on veut créer le distanciation
pour oublier que l’on mène une vie b-n-le sans sensation
maigre consolation, pour fuir la contemplation
aliénation qui donne l’impression d’émanc-p-tion
renonciation qui pousse à refuser toute implication
une vie sans p-ssion sans façon j’cultive mes plantations
les plaisirs sont infimes mais j’en fait l’addition
j’me rend compte qu’être heureux ne dépend que de ma vision
je n’suis qu’un homme en somme plein de contradictions
faible face aux tentations je lutte contre l’addiction
c’est à moi et à moi seul d’écrire la part-tion
ainsi qu’apprendre à apprivoiser ma partie sombre
en baissant les bras c’est nos idéaux que nous trahissons
malgré l’affliction la vie est belle j’accepte la mission
car demain c’est pas grand chose c’est surtout plein de promesses
et c’est surtout dans nos te-tê que les blem-pro naissent
l’incert-tude fait peur mais entraîne de belles surprises
c’est dans l’inconnu que les plus grandes merveilles surgissent
j’avance entre appréhension et excitation
j’attends qu’l’imprévisible dévoile ses imbrications
j’tâtonne timidement à droite à gauche avec hésitation
je savoure les coïncidences en attente d’explication
éternel apprenti en quête de tant de réponses
j’observe les causes, les effets, et toutes leurs conséquences
j’accéderai pas aux pétales sans me défendre des ronces
j’e n’trouverai pas ma voie sans des moments d’errance
j’prends c’qu’il y a à prendre même si l’issu semble fatale
viens dans ma tête t’auras rarement vu autant de pagaille
si la vie est un combat je veux mourir sur le champ
j’veux mourir sur le champ de bataille
j’vois pleins d’esprits poussiéreux quand je balaye la foule
donc j’y préfère la solitude celle qui réveille la fougue
perdu au milieu d’une triste époque qui perd la boule
le calme avant la tempête c’est c’que décèle la houle
le tonnerre précède la foudre, memento mori
la mort te tutoie le vouvoiement est bien trop poli
l’existence sait te faire apprécier ses dichotomies
quelque soit ton âge, ta richesse ou tes idéologies
c’est pas de la théologie, c’est plus qu’une évidence
on finira tous avec 4 planches pour résidence
qu’adviendra-t-il après ? la question est immense
mais avant chacun traînera ses erreurs pour pénitence
la mort comme délivrance, ou comme châtiment
dénouement inévitable au bout d’un parcours abîmant
on aurait pu on aurait dû on aurait voulu
mais on ne prévoit pas la manière dont les choses évoluent
on court souvent vers des lendemains désenchantés
on laisse une bonne moitié de nos projets en chantier
une mult-tude d’idées qui sont rarement enfantées
par manque de confiance on répugne à se mettre en danger
on s’interroge mais peu de réponses à nos pourquoi
on fait des choix s’insurger ou rester courtois
on vit au conditionnel p-ssé les souvenirs sont sournois
pas le temps pour les regrets mais les regrets ont le temps pour toi
tout est écrit tout est très gris tout est très cru
t’achètes pas la faucheuse malgré tout tes écus
que t’es le cœur léger ou que tu croules sous le vécu
l’ange de la mort reste aveugle sourd et têtu
et de tout temps plane un certain désir d’éternité
las vanité que de vouloir continuer d’exister
pleinement conscient qu’un jour ou l’autre c’est terminé
l’art est intemporel donc je contribue pour persister
j’me prend la tête pour être écouté par pas grand monde
mais c’est une victoire si mon texte suscite la rencontre
si mon son fait bouger quelques têtes quelque en soit le nombre
si au travers de ces quelques lettres t’aperçois mon ombre
j’suis rien qu’un môme que la musique ensorcela
j’ai la parole et j’compte pas en faire n’importe quoi
etre fier de mon œuvre c’est tout c’qui m’importera
même si tout ça c’est du vent le temps l’emportera
c’est une photographie de l’instant présent
débutant par les observations d’un enfant de treize ans
ressentant le besoin de lâcher les mots qui délestent
jusque là rien de nouveau sous l’incendie céleste
la vie est une énigme dont on choisit l’astuce
la mienne j’la connais pas donc j’en dirais pas plus
peut-être que je perds mon temps dans un quasi laïus
mais si j’fais qu’p-sser dans un violon j’p-sse dans un stradivarius
j’crois que peu importe l’heure il sera trop tôt pour mourir
donc j’attendrai pas un meilleur lendemain pour sourire
tu crois que le temps t’attends tu peux toujours courir
en revanche six pieds sous terre les vers t’attendent pour s’nourrir
j’m’estimerais heureux si je n’deviens ne serait-ce qu’un souvenir
si dans la vieillesse j’ai mes enfants pour me soutenir
sur ton chemin certains sèmeront la haine pour te nuire
mais ne t’en fais pas il te restera l’amour pour tenir
penché sur ma feuille j’cherche les mots efficaces
pour marquer ma présence avant que la mort me dédicace
les branches de l’arbre généalogique grandissent et puis c-ssent
l’amour est aveugle : écrivez en braille sur mon épitaphe
un jour ou l’autre demain s’éteint
mais dis toi que demain c’est bien, demain est tien
et même si j’essaye de le prendre comme il vient
je pense trop à demain, même si demain c’est rien


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