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lirik lagu strall – constellation

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et égarer chacune de tes pensées dans la clameur
les gens qui passaient comme des pantins sans odeur
le monde pouvait s’éteindre on aurait même pas tremblé
on continuait de peindre notre toile estropiée

oublier ton image qui s’imprégna jusque dans ma sève
tu m’as poursuivi le soir même jusque dans mes rêves
ce vent d’été qui faisait danser tes cheveux sur la scène
et ton ballеt hésitant ? je crois bien que j’еn ai eu la crève

oublie pas le temps qui s’en va et qui file
comme une anguille qui s’enfuit dès qu’on la saisit
il ronge à petit feu tout ce qu’on est, tout ce qu’on chérit
et quand il n’y plus de sable, on dit juste adieu à la vie

et d’un regard tu pouvais glacer n’importe qui
ils te fuyaient comme le démon, comme une banshee
moi j’ai voulu réchauffer ton froid mordant si fort dans ma chair
j’ai voulu goûter le goût lésé des neiges éternelles de tes sommets

et se perdre dans les eaux sombres de ton regard
de tes vagues agitées j’ai apprécié le scintillement
comme un phare dans la nuit dans mon naufrage éphémère
j’ai baigné dans ta lumière à l’ombre de mes sentiments

ton sourire franc s’est~il finalement jamais montré
et nos paroles qui ne servaient qu’à nous enlacer
une seule étreinte qui n’aura fait que nous éloigner
mais c’est dans nos regards qu’on pouvait lire tous les regrets défiler
qu’est~ce que ça t’as fait de voguer avec une ombre ?
de faire un tour, un temps, dans un train fantôme ?
tu me voulais moi mais j’étais pris dans une autre toile
si tu savais comme j’ai mis du temps pour me dépêtrer de la soie

la soie c’est doux on dirait qu’elle ne te veut que du bien
dans ses mains l’impression d’échapper au destin
il ne reste bientôt plus qu’un homme brisé dans les méandres de ses souvenirs de ce qu’il était dans ses dilemmes à faire pâlir

mon vrai visage, je ne sais pas si tu l’as vu
j’ai joué au grand, refoulé le gamin perdu
j’ai voulu interpréter la forteresse imprenable
dans mon château misérable où je ne t’ai pas laissé de porte

alors on se cache on se charrie et on s’attache
on donnerait tout pour faire concorder nos fantasmes
on planque notre pudeur dans le miroitement d’une flasque
et quand sonne l’heure de se mettre à nu, on enlève tout sauf le masque

alors on se cache on se charrie et on s’attache
on donnerait tout pour faire concorder nos fantasmes
on planque notre pudeur dans le miroitement d’une flasque
et quand sonne l’heure de se mettre à nu, on enlève tout sauf le masque

et la douleur qu’on pouvait lire dans tes pupilles blessées
dissimulée derrière des remarques amusées
tu étais libre, non rien n’aurait pu t’arrêter
mais juste le temps d’une éclipse, on s’est aimés et nos coeurs ont brûlé


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