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lirik lagu solat – pas l’ombre de 144 fesses

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d’là où j’suis, qui impose un au-delà est en guerre dans son ici-bas
et le martyr que je désigne choisit l’humanité, ne la fuit pas
jamais il ne s’invite ici, encore moins avec d’autres ! quelle drôle de fiction !
là, malgré eux, leur présence injustifiée par leurs convictions

je prends si je décide, qui m’implore jamais n’arrache, ni revendique
en ceau-mor ici et là, tu n’auras que 72… flics
moins de temps pour réfléchir que le bonheur d’avoir soufflé si peu de bougies
la magie maréchal agit quand l’hémorragie déjà a délogé oj

ah! c’est la daech de vintage briquette d’auschwitz sur e-bay
quand pince mengele et agenda d’himmler sont déjà au musée
rouvrir les camps ? faut investir, qu’les bidons p-ssent la frontière car là
t’extermines pas en hitler, ni même en dexter. t’es qu’une mine qui espère !

tu vas, tu viens, ma bile rince la foi des salles à fist
quand sang et merde imposent la pâle copie de terres d’hier
armes de poing, god-bandoulière. nan! trop sm comme liste!
combien de s-xtoys divins vas-tu me sortir du derrière ?

ni indigence, ni plénitude, mon éternité n’est qu’un état
le rideau avant le 1er acte, la fréquence plate qui pécède l’attaque d’un beretta
du soupir, je suis l’inspiration, tes mémoires tourneraient mal sur ma piste:
riposte… past… théiste… preste… post… salaf… christ…

ni indigence, ni plénitude, mon éternité n’est qu’un état
le rideau avant le 1er acte, la fréquence plate qui pécède l’attaque d’un beretta
du soupir, je suis l’inspiration, tes mémoires tourneraient mal sur ma piste:
riposte… past… théiste… preste… post… salaf… christ…

la mort n’est pas une étape, c’est un point
puis l’éternité c’est long gamin! surtout vers la fin
ma préface sur ton nouveau bouquin, à vivre ou hanter selon qui est pantin
quelle main l’étreint ou l’éteint, d’un étain gantée, si tant est qu’elle en mette un

tu crois que je suis un store qui caresse l’obscur de stries de lumière
que mes faisceaux arrosent tes mises à mort, miradors pleins comme fûts
je suis le store certes, mais à l’instar de l’action immobile et austère
mon champ fixe ne liste rien, foutrait l’historien au chom-du

sordide inventaire du cerveau moderne: un bolide en fond d’première
que la candide prière d’un rabatteur guide vers l’apatride et l’suicidaire
m’as-tu subi ou même croisé sur la chaussée, entre cet homme et sa lubie?
je ne puis être ce lieu-dit que nombre d’absurdes étudient

d’là où j’suis, tes actes hors du ring, à mon sens, n’en ont pas
you ain’t got the swing ! touap touap ta fatwa, fais-la toi !
ali danse lui, apprécie sa proie, il sait l’après s’il se lance indécis:
que l’histoire n’aura récit que de ce pet-t pas pas précis

d’là où j’suis, tes actes hors du ring, à mon sens, n’en ont pas
you ain’t got the swing ! touap touap ta fatwa, fais-la toi !
ali danse lui, apprécie sa proie, il sait l’après s’il se lance indécis:
que l’histoire n’aura récit que de ce pet-t pas pas précis

moi aussi, j’suis radical, 100% confus: l’homme est ce qu’il fait
pas de trop jeunes obus l’abuseur, qui revendique leur acte juste après
«il n’y a de dieu que dieu» cache «il n’y a de promesse que promesse»
pas de dû! le double-effet qui fâche: pas l’ombre de 144 fesses…

culture de germes faisandée, floquée, noyée sous la crème
est mon constat d’cette civilisation anémique, défilée chiant d’ prêt-à-péter
le message ? une foutrade biblique répétée, tartinée sur l’épiderme
le m-ssage ? plus asphyxiant qu’une ceinture d’cuir ou de tnt

l’économie matraque chaque jour qu’être rentable, c’est être heureux
puis, frères banou moussa ou kouachi, au drive, qui optimise mon temps d’queue ?
qui dit arabes dit grecs, métèque italie rivée vers la mecque, ça palabre
devant un menu aylan, burger sauce kalash entre le sheddar et le steak

voilà le ventre mou, flou, d’où jaillit n’importe quoi et tout
un fabuleux néant où l’argent sortant dicte comment, quand et où:
“le monstre migrant est partout, dans ces marées de canots saouls
puis un jour au stade, au bar, en live ou lampedusa, il échoue”

alors ici y’a rien, nulle place pour un deuxième
tu veux quoi ? t’es sûr de quoi ? l’image qu’on t’a dépeinte est fausse
qui prie sa fin programmée m’a définitivement remis sa dèm’
dèm’ à jamais piétinée par les victimes du bataclan dans la fosse

alors ici y’a rien, nulle place pour un deuxième
tu veux quoi ? t’es sûr de quoi ? l’image qu’on t’a dépeinte est fausse
qui prie sa fin programmée m’a définitivement remis sa dèm’
dèm’ à jamais piétinée par les victimes du bataclan dans la fosse


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