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lirik lagu serum (iv my people) – on vit comme on peut

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[couplet 1: dany boss]
on a côtoyé la galère, le froid, la faim et la soif
jamais la chance nous a pris dans ses bras, on n’a connu qu’la poisse
ma foi, dans la banlieue nord, on n’vit pas comme on veut
traités comme des parias ici on vit plutôt comme on peut
mon vieux, vas~y viens t’en rendre compte par toi~même
comme les familles peinent toutes pour sortir de la merde
mère levée pour aller bosser avant le premier train
père rmiste malgré lui toujours dans l’pétrin
au quotidien, pluie de factures dans la boîte aux lettres
plus de fracture entre pauvres, riches, élèves et maîtres
sourire aux lèvres, un huissier posté devant ta porte
même si t’y crois fort, frère, c’est pas une bonne nouvelle qu’on t’apporte
peu importe là où on vit à dix dans un f3
souvent y a pas d’eau chaude, l’hiver on s’lave quand même à l’eau froide
c’est juste une question d’habitude, comme de voir ses gosses dealer
traîner tard sachant qu’ils ont des tonnes de devoirs
dur d’y croire, chaque jour qui passe une voiture crame
un pote qui cane, du sh~t écoulé au kilogramme
mélodrame sur mélodrame, un homme qui bat sa femme ou vice versa
ici c’est chacun sa flamme

[refrain (~2)]
on vit comme on peut, on n’y peut rien, c’est la banlieue mon vieux
viens faire un tour, c’est ténébreux si t’es hargneux
mais sache que ici y a des hauts mais surtout des bas
un monde xxx, quand on péra c’est pas un débat
[couplet 2: alcide h]
ici on vit comme on peut, balancés entre joie et peine
là où la poisse nous attrape même quand on s’croit en paix
à l’étroit on est, parqués dans des té~ci flinguées
j’te précise d’emblée
c’est dur de vivre paisible sans blé
et s’concentrer sur les études
dans l’brouhaha des familles nombreuses
sous l’poids des dettes du foyer, tout est fragile, mon vieux
y a rien d’honteux, ici on partage tout
nos fringues ou nos repas jusqu’à la dernière patate douce
quand y a pas d’flooze, le sponsor c’est l’secours catholique
ou lidl où j’fais les se~cour avec mes acolytes
diaboliques pour les flics fâchés qui nous contrôlent au faciès
font chier en bas d’la tess pendant qu’nos rents~p font la sieste
mon assiette n’a pas toujours été pleine par ici
certains soirs, on s’tapait des ptits dèj’ au pain rassis
c’est la dèche quand t’ouvres le frigo il t’réclame à manger
au moins, les rats et les blattes ont mes t~shirts à ronger
l’absence de machine à laver m’a fait un grave traumatisme
pendant qu’les autres jouaient au foot j’squattais le lavomatic
avec ma clique de misérables on défonçait la cantine
les bourses scolaires, on transpire pour avoir des plans tranquilles
et tant pis pour le luxe, chez nous on achète tout d’occase
la télé ou une carcasse de voiture à la casse
dans l’impasse, sans les allocs on perd nos aides
et même mes p’tits frères n’ont plus l’courage d’écrire au père noël
[refrain (~2)]
on vit comme on peut, on n’y peut rien, c’est la banlieue mon vieux
viens faire un tour, c’est ténébreux si t’es hargneux
mais sache que ici y a des hauts mais surtout des bas
un monde xxx, quand on péra c’est pas un débat

[couplet 3: dany boss]
dans nos quartiers délabrés, en vain on tente de fuir la routine
pendant qu’certains font du sport et que d’autres bouquinent
le cul collé sur un banc et tirant sur un gros joint
les moins doués ont trouvé dedans l’amour du conjoint
faut faire des sous, c’est dans la bouche de tous les gosses
donc 8.6 dans une main, en bas des blocs ça joue les boss
la nuit on pousse à fond le poste, certains dorment au poste
pas mal de boîtes de nuit nous refusent encore les portes
à part celles des prisons parce que mes potes ont perdu la raison
car faut ramener un p’tit bifton à la maison
mais la saison des grandes moissons c’est pas pour demain
alors on vit comme on peut car aucun d’nous n’est devin
[alcide h]
placées en périphérie des villes, nos cités~dortoirs
à l’écart des zones prospères ils veulent qu’on s’endorme quoi
de neuf rien, familles nombreuses logées à l’étroit
du 9.3 à detroit, l’assistante sociale veut régner chez toi
tais~toi si tu ignores de quoi j’parle
on a les mêmes blèmes, rabza, renois, visages pâles
là on a que dalle, en bas sur l’macadam pollué
les cieux t’as beau louer, ici difficile d’évoluer
dans c’décor brûlant les yeux, bruyant mon vieux
on évacue le stress le soir, la tête pleine de vœux
môme on apprend très tôt à être autonome
a vivre au mauximum avec en poche un minimum
[refrain (~2)]
on vit comme on peut, on n’y peut rien, c’est la banlieue mon vieux
viens faire un tour, c’est ténébreux si t’es hargneux
mais sache que ici y a des hauts mais surtout des bas
un monde xxx, quand on péra c’est pas un débat


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