lirik lagu selug – le ciel s’éteint
[paroles de “le ciel s’éteint”]
[intro]
when you see whiterose, make sure you say i did you good
[couplet unique]
le ciel s’éteint, au même moment mon pouce glisse sur mon briquet laissant apparaître une flamme
c’est elle qui doit brûler la boule qu’y a dans ma gorge puis celle dans mon bide, mais après ça laisse un creux
beaucoup de drames, mais à chaque fois ça renforce cette niaque
j’compte plus l’nombre de fois où mon ange nous a vu s’mettre minable
sur des accords, j’écris nos désaccords
j’aimerais qu’on s’en sorte
j’me surprends à faire presque un vœu
cette vie est~ce qu’un jeu ?
est~ce que quitter la partie c’est en relancer une ?
est~ce que j’ai l’droit d’mettre en pause quand c’est dur ?
j’sais pas j’ai peur de d’main mais ça m’attire tout d’même
j’écoute cette voix qui m’dit : “faut avancer jules”
mais ce soir y a comme le monde qui m’tombe sur la tête
mais justement, ce monde, bah moi, j’vais pas l’laisser tomber
une tristesse qui s’transforme en reconnaissance, donc
comment savoir si cette vie sait qu’on l’aime ?
chaque jour c’est poser un pied devant l’autre dans un champ d’mines
crois~moi, il faut apprendre à rester tranquille
quand j’étais p’tit, j’avais peur d’devenir, hmm
maintenant ce p’tit, j’lui dis juste de venir pour lui montrer que tout passera
la vie m’apprend chaque jour un peu plus à la voir splendide
coincé entre beaucoup d’pensées et beaucoup d’ressentis
la vie est courte, la route est longue mais crois~moi tout passera
petit, j’avais peur de la mort, j’en parlais à ma daronne tard le soir quand père faisait la morale
alors la lumière s’est éteinte, j’ai vu ma mère sortir une lumière, j’crois qu’c’est ça qu’on appelle l’aura
à l’heure actuelle, j’écris c’que j’ai regretté, des crimes qui m’ont brisé
la déprime c’est quand tes regrets t’aident et quand tes res~frè t’aiment
t’as peur du temps qui passe, du coup tu tasses le teh d’la veille pour ralentir t’as peur d’être retraité
dans mes souvenirs, j’suis mal accompagné, sinon j’suis seul tard dans la ville mais pas en quête de compagnie
là, j’ai trouvé ma vraie mif peut~être aussi ma compagne et j’me dis qu’ça pourra pas être pire [?] s’résument par comparer
nan, moi j’ai jamais voulu être un con pareil, on porte le poids du temps qui passe bien sûr sans rolex au poignet
“mais j’m’en fous du taf de papa, j’m’en fous aussi d’ses employés
je sais qu’avec lui ça n’va pas”, c’était la phrase que j’employais
là, j’vois le temps qui passe sur le visage de maman
sinon j’vois pas le temps qui passe vu qu’j’repense plus à avant
c’est p’t~être aussi dû au fait qu’j’aime un peu trop la lavande et qu’cette fumée efface d’plus en plus mes souvenirs, c’est pas marrant
y a tellement d’fois où j’ai failli m’arrêter dans cette aventure
mais tu l’sais aussi bien qu’moi, les coups d’mou ça rend dur
en fait selug, il croyait pas en jules
maintenant j’viens cracher mon venin j’suis comme une tarentule
mon démon met des coups d’poignard glacé mais c’est ça qui m’rend chaud, ma gueule
la vie m’facilite pas la tâche, j’suis fait pour ici, pas là~bas
à défaut d’avoir une base solide, cette vie d’merde m’a rendu solide à la base
j’avais plus d’daron, j’trouvais du sh~t à la place, des barres
on s’rapproche de la fin quand on s’éloigne d’la case départ
j’ai l’seum chaque seconde qui passe, cette p’t~être la honte qui parle, j’veux pas qu’ce monde il casse
déjà tout petit j’voyais le monde en grand, j’me suis toujours d’mandé où aller
j’sais pas comment j’allais trouver, mais j’sais qu’c’était pas en tisant, et en grandissant, j’ai juste passé un coup d’balai
ça a fait apparaître la porte, ça m’a montré l’chemin
et dès l’premier abord, j’ai compris qu’c’était loin d’chez moi
j’écoute pas les gens qui parlent, j’écoute que la musique qu’on fait avec arsène puis j’hallucine, c’est ça l’putain d’schéma
j’ai plus vraiment peur de l’av’nir
j’lis dans les yeux d’mon frère qui sait qu’on est là pour la vivre cette épopée
et eux qui nous narguaient pendant qu’on monte on les voit descendre, logique ils marchent pas, leur objectif c’est d’poper
le nôtre, c’est de marquer le plus possible
selug, $enar c’est la chaleur même en plein mois d’décembre
j’ai fui mon passé vu qu’il était juste nocif, aujourd’hui j’peux être heureux vu qu’j’connais d’jà la redescente
[pont]
yeah, avant j’avais la haine, aujourd’hui j’ai la haine d’avant
j’priais déjà quand j’étais tout p’tit dans la maison
j’écoutais aussi orelsan, moi aussi j’pensais qu’j’allais perdre d’avance
demain j’ai tout mais pas un père, c’est trop comment j’me questionne récemment
et j’me matrixe à croire que tout n’est pas clair alors que cette voix qui vient du ciel, j’crois qu’elle s’adresse à moi
[refrain]
yeah, le temps, non j’vais pas l’laisser passer, y a mes démons qui m’barraient la route avant
yeah, j’y pense et j’me refais la scène mais ça va m’faire mal donc faut qu’je roule avant
yeah, le temps, non j’vais pas l’laisser passer, y a mes démons qui m’barraient la route avant
yeah, j’y pense et j’me refais la scène mais ça va m’faire mal donc faut qu’je roule avant
[outro]
yeah, j’y pense et j’me refais la scène
yeah, qui m’barraient la route avant
yeah, j’y pense et j’me refais la scène
yeah, yeah
yeah, j’y pense et j’me refais la scène mais ça va m’faire mal donc faut qu’je roule avant
yeah, yeah, le temps, j’vais pas l’laisser passer
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