lirik lagu sam (rappeur) – vision
j’suis le même avec un peu d’réussite
pourtant y’a tellement de choses qui changent
y avait que dans ma tête que je plaisais aux filles
j’avais zéro flow, j’avais zéro feat
j’peux la baiser j’peux la blesser aussi
j’peux la quitter j’peux la laisser aux cimes
vers le sommet du monde et lui dire de s’tej
elle m’aurait toisé quand j’étais néophyte
nouvel accoutrement nouvel outfit
nouvel appartement nouvelle vie
j’suis passé pour récupérer mon biff
un jour ils voudront me traîner au fisc
mais d’ici là j’traine avec des top modèles
la b~tch me dit plus qu’on est trop pour monter
j’arrive en équipe elle veut un selfie elle ne sait pas qu’ce dont j’ai peur c’est l’vide je ne sais pas trop si je kiffe cette vie mais j’ai l’impression que je l’ai séduite
j’aime le public, j’aime pas qu’ma vie soit publique
j’aime les pesos, la tête qu’ils font quand j’les sort faut qu’j’les essore
passe pas d’s/o j’suis pas ton reuf hein…
les braves gens c’est dur à trouver comme les bons refrains
« ils vécurent heureux – fin » c’est qu’dans les fictions
dans la vraie vie y’a qu’des frictions
des enfants d’putains qui veulent t’empêcher d’prendre les bonnes décisions, gros…
faut qu’t’aies la vision
vision… vision…
ouvre bien tes yeux fusille~les du regard
nique~les tout d’suite nique~les demain
repasse les niquer plus tard, moi c’est comme ça qu’je fais
j’apprends ce qu’ils n’ont pas voulu savoir, et c’est comme ça que je sais
j’visualise le truc avant d’l’avoir, et c’est comme ça que je l’ai
j’ai trop traîné dans la rue le soir, avec les doigts gelés
j’aime trop paris j’arpente ses boulevards, sa mère los angeles
hémoglobine j’colore le buvard, avec le sang qu’je verse
ils viennent tous te parler quand tu shines, t’es mal ils changent de veste
c’est un vrai défilé d’mode
moi j’suis venu défier l’monde
j’arrive et j’détruis les codes mais ils veulent tous que je dévie dès qu’j’monte
j’suis dans une belle coupé sport, je n’ai pas l’droit d’la conduire
j’ai mis le soleil dans l’coffre, et le ciel va s’assombrir
au début c’était la merde
y’avait qu’ma daronne qui m’disait d’pas lâcher, au fond de la classe quand je parlais aux fenêtres j’ai senti le feu que ma colère a fait naître j’ai quitté le cours et j’y suis pas retourné, j’suis parti en studio j’ai mis des retournées bientôt j’pars en tournée maman j’ai pas lâché ma polaire est tachée d’sueur, je n’vais pas rester avachi ce serait du gâchis
meilleur buteur j’gagne le calcio
cinq défenseurs, catenaccio
coupé sport grosse consommation
place du mort j’vie de ma passion
rester discret faire peu de bruit
j’suis fait que d’sang l’ciel que de pluie
j’n’achèterai pas l’respect d’autrui
je l’obtiendrai qu’importe le prix
tous mes connards sont là tous mes zonards sont là
quelques palabres on a, quelques balafres on a
j’veux plus de la zone j’veux l’international
je les terrasse au mic j’ai quitté la ciudad
j’fais la guerre à ces lâches et la guerre à ces nazes
et j’suis tellement bouillant j’pourrais faire un sauna
t’aimes le bleu de mes yeux j’aime le noir de soulages
elle a vu l’a ~rs~nal elle me f~ll~tionna
des affaires à faire on s’verra vers un virage dans la tuatara
j’fais des tours la terre a mal au cœur et je le sens quand je sors
dehors j’traine tard et sur le terrain j’dérape
j’suis dans tes reins tu le sens quand je sors
corps effets différents coeur est fait de ferraille
j’ai l’enfer enfermé dans le fond du fond du fond de mes failles
tu sais qu’on est sans repères on grandit sans nos pères on fait du sale on péra tous les soirs à paris t’inquiète on est parés
j’ai la barre et dès que je me barre j’entends « bon débarras » incomparable ils sont dans l’embarras quand on prend la parole
on est paro quand on voit les keufs, la main dans le keus
on a mis le peura de la tess, à fond dans la caisse
la renault megane a mis les gaz, allez je me casse
désemparé j’ai connu la poisse mais je fais du pez
j’ai le 10 jamais je dévisse j’ai la vista
bénéfices potos mères et fils, faut la kichta
j’fais la bise qu’à mes aînés fils de me kiss pas
j’mets du vice et des hiéroglyphes dans mes freestyles
y’a des b~tchs et du cannabis c’est la fiesta
j’prends la tise m’en vais de la piste et j’écris c’tas
rimes en dix secondes chrono puis j’file au vestiaire
j’prends le whisky j’prends ma veste et me vesqui
mes textes de rap mes tec de phases en quelques phrases te pète la face tu perds ta place
les bêtes d’occases que j’ai téra j’les r’louperai pas faut qu’j’règle le cas d’mes blèmes de cash
mes peines de cœurs s’éteignent car je t’aime de corps je traîne de partout vers le parc ou vers l’appart ou vers n’importe où quelques portes ouvertes cassent couvertes de crasses
la verte passe les blèmes se tassent les rêves s’entassent vont ptetre nous amener quelque part
j’suis vers le sas les vers j’ressasse mes frères le savent donc restent éloignés d’quelques pas
ma tête me crame et quelques grammes de bête de came me pêteraient l’crâne
j’vais rester calme des pelles de drames des pertes grave j’suis près d’tout ça
mes peines se soignent dans quelques dames
rimer c’est devenu facile, mais moins facile que le fond
pour eux tout est difficile, mesquins basiques ils le sont
j’serai toujours au d’ssus d’eux, même si je touchais le fond
j’passe de beaux jours au studio…
car j’ai la vision
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