lirik lagu rost – bio’graff’vie
[intro]
man
aussi loin qu’j’me souvienne
quand j’étais p’tit
j’voulais être cmp
[couplet 1]
j’ai démarré dans c’biz à douze piges par la force des choses
à l’époque j’voulais juste échapper à un quotidien morose
sortir d’la grisaille des murs tachés d’rouge sang
belleville city, fuir sa monotonie
comme un océan au gouffre béant
à travers le tag, j’ai trouvé l’échappatoire
le soir après les cours, troquais les stylos contre les bombes
grâce à starr, placer paris sous les bombes
inconscient, prenais trop d’risques
le trom au chrome, les catacombеs sans calcul du risque
fallait qu’j’installe le nom à tout prix, quoi qu’il еn coûte
qu’on dise rost, j’suis en place ouais
rase les murs dans les rails quand l’train passe
assouvir mon appétit
attirer la sympathie des potes qui partagent le même hobby
défier la bac, les forces de l’ordre
tous les soir c’était le même bal à nos trousses quand les flics passent
incessant jeu d’cache~cache quand nos types frappent
le kif, c’était juste de voir les murs défoncés au chrome
clair, foncé, j’les défonçais
[refrain: metek]
les mecs sur la capitale supportent calmement le blaze
tous ces nains, tous ces rats en portent entièrement la marque
nous étions mille ou un milliard, chtar tous les soirs
certains sont tés~mon d’autres sont bés~tom mais l’négro est resté calme
les murs d’la capitale racontent fièrement ma life
tous ces trains, tous ces bât’ montrent entièrement mon graff
nous étions cent, nous étions mille, stars tous les soirs
certains ont changé, d’autres sont tombés mais l’négro est resté àl
[interlude]
wesh, vas~y passe~moi les clés
t’as chargé le, t’as pris l’pe~pom là? tu l’as chargé?
putain les bâtards, on va les buter ces bâtards
vas~y vas~y c’est bon on est parti là
donne~moi les clés on y va
[couplet 2]
87, premières expériences graphiques au stylo bombe
89, apparition des trois lettres de la légende cmp
les clashes avec les crews, rue de l’orillon, belleville city
défi d’danse avec baron, l’groupe place carrée à châtelet
90, les choses s’gâtent, premières embrouilles violentes
les balles sifflent, descente en masse avec les soss’
sous les parkas, fusils à pompe chargés
loin du qg retentissent les coups d’feu
tout ça pour des embrouilles à franc un
sans jamais s’dire qu’en face c’était des frangins
92, cmp range les douze, attise les convoitises
réputation top, et craints comme la peste
après l’massacre de la station louvre
fier comme un soldat après conquête, ouais
les exactions des ennemis s’multiplient
attisées par la rage, la jalousie
c’est l’cercle d’la haine quitte à laisser sa vie
tout ça au nom d’la réputation
14 juillet 93, j’passe à côté du drame
et m’en sors grâce à dieu avec sept coups d’couteau dans l’bide
et en prime les larmes de maman au bord de mon lit d’hôpital, ouais
pourtant à peine sorti, j’étais reparti
pour une nouvelle cavale violente, oh
[interlude: metek (~2)]
chtar tous les soirs, nous étions mille ou un milliard
bagarres tous les soirs
[refrain: metek]
les mecs sur la capitale supportent calmement le blaze
tous ces nains, tous ces rats en portent entièrement la marque
nous étions mille ou un milliard, chtar tous les soirs
certains sont tés~mon d’autres sont bés~tom mais l’négro est resté calme
les murs d’la capitale racontent fièrement ma life
tous ces trains, tous ces bât’ montrent entièrement mon graff
nous étions cent, nous étions mille, stars tous les soirs
certains ont changé, d’autres sont tombés mais l’négro est resté àl
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