lirik lagu rohff – les vrais mc’s
[intro]
les vrais mc’s ne flanchent pas, les vrais mc’s ne lâchent pas
seulement, voilà, tant pis pour toi si ça ne te plaît pas
[couplet unique]
ok, j’démarre, mes lyrics valent des morts
des mc’s valent des marres de sang, c’est val de marne, ressent
toutes les larmes que j’ai écoulés, tout le sang que j’ai perdu
tout l’sperme qu’j’ai éjaculé, bande d’enculés, reculez
sur la défensive, descente m-ssive
de phrases qui terr-ssent, rap offensif
j’me place dans ta race, expéditif, radical
le son qui t’fait bouger la tête comme un coup d’tête, fait déboîter tes cervicales
c’est d’l’harissa fait maison, pour surchauffer la tête
tu veux t’défenestrer mc ? tire-toi une balle dans la tête
la cervelle en éruption comme un volcan
à consommer avec modération, déconseillé au pet-ts délinquants
aux cas sociaux qu’t’évites, qui s’énervent trop vite
qui tirent trop vite, qui roulent trop vite, qui baisent trop vite
-ssèche celles qui mouillent vite, fais péter les schneks comme mon son trop foolek
mais t’as cru qu’t’allais faire quoi, toi ? t’es fou, mec !
de vitry mes écrits de foolekerie
le temps qu’ils reconnaissent ma voix et là mes foolek crient
les vrais mc’s ne meurent pas, si je me fais descendre
ne pleure pas, car j’renais de mes cendres
j’resterais loin devant comme 2pac ou biggie
comme bob marley a enculé l’reggae, demande à ziggy
c’est pas du sh-ggy, j’baise tout dans l’émission de jacky
ici tu lâches la meute dans ton baggy
sors les uzis, kalashs, n’importe quelle hache, solide comme le bloc
pas de mastoc, que des reubeus, renois légers comme un glock (comme un glock)
j’m’en bats les couilles d’être une star mais ça te choque de m’voir au grec
alors qu’à l’époque, j’bouffais qu’ici, pour t’péter ta barquette
me revoici pour niquer l’halla : “rohff ceci”, “rohff cela”
“rohff par ci” ? nique ta mère j’arrive par là
j’vais pas serrer une chienne du show-biz pour m’afficher dans voici
bienvenue dans ma galaxie
catastrohff au m.i.c, appelle la b.a.c
ils s’p-ssent le mot dans le talkie, parfois ils m’braquent, s’en battent les couilles d’t’es qui
ils s’méfient, ils ont raison :
j’les défie du regard, ces bâtards fouillent trop ma caisse, ma maison
gros, j’traverse les saisons au saut en longueur
le but du jeu : savourer la vie dans toute sa splendeur
j’ai pris des rondeurs, une couche de graisse pour amortir les balles
deux-quatre-vingts avec une caisse qui suce, qu’a deux trous d’balles
tout c’qui viendra de moi t’fera mal
connaissant le tempérament du personnage, c’est normal
défourailleur à gages, vas-y dégage
frappe de la ligne médiane comme ronald koeman ou de façon générale si tu tiens ma queue man
toujours la gaule, la dalle
pendant qu’tu m’suces au ralenti, tu t’manges une retournée verbale
j’déterre hitler, klaus barbie, leur fais la sère-mi #serbie
devient vi-ser j’m’enfouraille chez les serbes et j’serre qu’des barbies
le quartier chaud, être médiatisé, c’est chaud
mon nom sur toutes les lèvres, célèbre, même à sochaux
un ancien foolek, au visage usé par les -ssises et les risques
ramène sa nièce pour que j’lui dédicace mon disque
j’l’ai pas vu depuis l’top 50
au temps où j’voulais un pistolet à billes, maintenant j’veux un desert eagle.50
t’sais qui j’fréquente, pourquoi craner ? j’ai pas à m’en faire
tu peux déjà commencer à cramer avant d’aller en enfer
les gens ne croivent plus en rien, t’égorgent le jour de l’aïd
un par un on se fait fumer comme les caïds
et les parrains, une fois par an
on perd un proche, un parent, wesh poto, c’est paro
t’es taré, je suis un rat qui c-sse les tarots
la drogue, des contrats, boloss tiens toi à carreau
k’1 fry mafia, mc’s qui t’ont montré le pas
qu’on écoute derrière les barreaux, mc que l’on ne compare pas
on se mélange pas, on reste qu’entre nous
tah les noi-ch, les hindous, la gouache des t-tans
un flow de mutant, très percutant
et là je sens t’es super content je rappe comme avant, énervant
ne parle jamais dans le vent, fais la pluie et le beau temps
plus l’temps, mc à bout portant, éclatant
tout résistant sur 1000 kilomètres à la ronde
faut pas confondre, c’est trop chaud là, tes couilles vont fondre
monsieur rohff, sortez les cuivres, t’es fatigué tu fumes trop d’sh-t
je suis trop speed, t’as du mal à suivre mon rythme
je suis bousillé parce que j’en veux, reconnais le savoir-faire
tout ce que je touche devient platine, je fais profiter que mes frères
demande pas de te faire quer-cro, tu vas te faire ser-cros
j’ai mes priorité, regarde bien à droite dans tes rétros
parce que on brûle les étapes et les feux
on se tire dessus, on se tape c’est comme tu veux
on se fume la bite et la pointe du menton, je tombe, je suis pas un surhomme
j’ai deux grenades dans mon slip, pour t’chauffer j’ai pas besoin d’être sous rhum
sous c0ke, tu veux te frotter, toujours partant pour un zouk soukouss
tu peux pas me ter-je je suis un mec de tess
tu fume des tess pour rien, ton problème c’est qu’t’es bon à rien
tu sers à rien, comme toi je pars de rien, extra-terrien, mon flow aérien
la prod’ de l’esp-ce, masterisé à la nasa
snif ma dope et tu te pètes la cloison nasale
c’est pas de la daube, hendek la fnac refourgue de la farine
rotte-ca au savon de m-rs-ille, vérifie avant de donner l’oseille
les nordiste disputent un ien-cli
et finalement qu’iblis prend une claque
et ta clique je la plie en deux comme un clic-clac, 9.4 la plaque
pas le genre de mec qui blague, pas le genre de mec qu’elle plaque
offishal, ce soir tu t’es fait bonne, féminine
envie de te sauter la goutte au nez j’élimine
et je signe pour la mafia africaine, on se renseigne, on te ken, on te saigne
a l’américaine you know what i’m sayin’
c’est pas la peine de venir me faire une scène, je suis juste revenu à l’ancienne
c’est rohff comme tu l’as connu, sauf maintenant je suis super connu
tu m’apprends rien de la rue, j’ai grandi à “vie-triste”
chez nous c’est la préhistoire 2003 avant leur christ
t’es qu’un autre jaloux de plus dans ma liste, j’vais t’éclater si tu veut boycotter
et les journalistes qui ont écrit des sales chroniques se font chicoter
qu’est ce tu connais au rap fils à pap
terrifiant ce que je mijote pour le rap, ça se fait ap
je frappe, mets des middles, cherche pas à être une idole
j’ai écrit “qui est l’exemple ?” pour les p’t-ts qui braquent lidl
c’est la vérité, donc ferme ta gueule
je suis commerciale parce que j’ai enculé tes ventes d’albums et de singles
quand je veux je fais des morceaux hardcores qui t’entubent
quand je veux je fais danser ta reum sur des putains de tubes
attaque la fnac au micro-tube comme la brinks des rimes truffé de c4
revient au 100 cm³, sors pas le 44 pour la pub
ya de la jugeote, pas de bruit, on chuchote
renie les boucaves, les shbebs et les chochottes
dis mash’allah, je reviens de loin, je dis hamdoullah quand je rote
m’en veux pas si je mange bien et que j’ai c-ssé tes chiottes
hachek milkshake, pédé, donne-moi mon chèque
je sais que tu m’écoutes, eh yo tcheck, ma phase de ghetto youth
mon rap un taudis, tah l’foyer des ardoines
tout c’que j’dis me ressemble, comme mon pet-t frère ikbal
observe mon caractère, élevé aux paroles grossières
j’ai commencé à ras-de-terre, y’a pas de poussettes, que d’la poussière
j’suis un mec du bled, j’suis pas né dans la soie, comme le prince albert
issue d’une grande famille de re-noi, t’as le bonjour d’albert, pépere
ils veulent test, aucune équipe de perdant comme didier deschamps
on est à l’aise comme un saoudien sur les champs
fait pas semblant dégonfle tes pec’s
t’allume même si tu lève le drapeau blanc, c’est le 113 clan
africaine mafia, demi lune zoo, sur ma bite te fait un bisou
wesh l’équipe veux faire comme nous, mais sache
c’est pas du falsche que dans ta face je crache
toutes mes victimes connaissent ma rage, j’suis pas hardcore moi c’est trash
ma présence pour la concurrence, insupportable
par les yoyos mon maxi se troque contre un portable
insortable sur le périph ça déboîte
toujours chaud les mains moites, toujours -ssis enfouraillé en boite
même ceux qui parlent bien se prendront des coups
comme ça y’aura pas de jaloux, on est beaucoup, tous des loups, des bons coups
protège ta fouf, elle se déshabillera
si j’lui bouffe la bouche et le cou tellement elle étouffe
pour celle qui se se-ra f-ck les toufffes
pour ceux qui ont la boule à zéro des balafres de ouf
ils m’ont dit f-ck les tous, pas besoin de marcher à 15 y’a le 15 coups
dans tout les départements arrondiss-m-nt des crews des sins-cou
international comme au puce, comme mokobé au puce
tu me cherches tu me trouves j’suis la balle dans la roulette russe
je suis un vaillant tu t’es gouré on a pas le même cursus
à vitry tu te fais fourrer la bouche, ton cul suce
fier d’être un mec du 94 pas d’ailleurs
parce qu’on est les meilleurs, demande leur, on est pas des menteurs
dans le rap, y’a pas de voyous y’a que des rappeurs
des zoulous, acteurs, des suceurs de bites, des jacteurs
y’a toujours le tracteurs pour labourer le champs
mais les gens me demandent combien j’ai touché, combien de trous j’ai bouché
p-sse moi le micro que je les démonte, je démontre
je les baise eux, leurs caisses, leurs thunes et leurs montres
on met à l’heure ta breitling, tu parle de flingues, de bling-bling?
f-ck ton pote le plus dingue, ici c’est bim-bim
j’m’en bats la race que t’as pas peur
je suis pas là pour convaincre mais pour vaincre, j’en ai la fureur, à moi tout seul je fais un malheur
j’ai le ssem, je marche tout seul
je n’ai de leçon à recevoir de personne
seul je me console, je ne dois rien à personne
le son qu’on isole, sous camisole
le son qui te course avec un pompe, qui arrache le sol
te fais perdre la boussole, on te dégomme, tu crois qu’on rigole
je suis de l’école de la bs des cas sociaux des gogols
qui étaient en ses, on veut des gros sous, le protocole
ecoute, nous on jaillit d’en-dessous comme le pétrole
fais disparaitre les taches, j’les torche
amoche les manches, avec la main gauche attrape leur gorge
ne crois pas que tu peux me mettre au piquet, tu m’as pris pour qui?
c’est moi je vais te niquer ouais, sans mettre le paquet
quitte à être déféré au parquet, pas du genre à se faire remarquer
nous on te fais marcher droit même si t’as les jambes arquées
je ne marche pas avec des harkis, j’en ai marre qu’ils parlent sur moi
moi je les baise et je suis sûr de moi, fais pas s’hab le sournois
regarde dans mes yeux, dis-moi ce que tu vois
chanteur ou you-voi, fais péter ma voix dans ta ture-voi
si tu veux pas te manger des gifles, faut m’arracher la bouche
j’occupe tes pensées autant que ben laden pour w.bush
sors l’artillerie lourde, verbale fusillade la bousillade
on remet de l’ordre avec ma horde sauvage
m-ssacre, les mc dans les croisades sans remords
on se replie pour les m-ssages, les gâteries à saint-maur
tellement lourd tu crache vite, on lâche pas le ceau-mor
la bombe nucléaire sonore, entre nous on s’honore pour vous c’est mort
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