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lirik lagu rager – perdu dans le décor

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[intro]
[…]clochards par terre
le long des murs
cartons, couvertures
les temps sont durs

[verse 1]
perdu dans le décors dehors entre le goudron, les pigeons, les piétons, ne vois-tu pas ce corps qui est bé-tom comme un arbre mort
nos patrons diront encore ce qu’ils voudront, a-t-on un cœur en béton puisqu’on laisse faire comme des cons?

embêtant, aux yeux des porcs pédant(?) les gens possédant rien comprend bien cependant qu’étant enfant tu peux pousser dans le bien immobilier et finir combien humilié; le pilier de bar spolié, p-sser des milles g au palier
a chuter dans l’escalier des cl-sses sociales. par terre à se (?) taxé de cas soc’ insociable aux yeux des p-ssant vides, t’évite vite le pas pressant stressant en te laissant un air grugé blessant qualifiant ce qu’il ressent
sentinelle du manque de sentiment des gens, sur le sentier des bâtiment
en bas de chez toi ça tue le châtiment d’un monde politique indécent. un soir des cendres(?), descendre des bidons plein d’essence tout foutre à feu à sang
a l’elysée ensemble, le sens des rêves qui me ressemblent, pas les idées qui les r-ssemblent, pas l’équipe de france qui transcende. la foule, elle s’en fou à croire qu’elle s’habitue à tout c’est fou
s’en battre les boules trop fou et considère que t’as aucun atout
a tort et à travers c’est l’envers du décor j’imagine que tu vis l’enfer mais faire dans un univers hardcore et encore t’en p-sse des hivers et des pire l’empire français transpire les porcs qui tirent les sans abris aux portes de la ville
sans un cri d'(?) sarko vous veut dehors a priori vous y êtes déjà dès lors c’est l’ironie du sort qui s’acharne
dans un pays ou le sans-abri incarne le vaut rien que rien épargne c’est avant tout un être humain
la m-sse craint quittant la main en 2008 il est certain que l’aide de son semblable n’est plus une action gratuite
cette ressemblance est fortuite aux yeux de beaucoup individualistes à mort surtout ceux qui ont les gros sous
sans remord, grossier insultant la misère qui grossit, ne se posant pas de soucis tant que sa vie il ne sent pas le roussi
appréciant les dents de scie de la société et si l’anxiété changeait de camp on voudrait de la pitié. aussi comme tu n’y est pas toi et tes consort ne consomment pas
es-tu sciemment conscient de la chance de ton repas?
je ne pense pas vraiment que l’on s’en rend compte mais lorsque je croise tes pas la force de tes trais raconte
imprégné dans ton écorce les galère de la rue, les colères de ta vie qui n’a pas su te rendre ravis
sur le parvis je te revois, je me demande comment arrive-t-on là, au point de quasi non retour, je me demande comment est-on si lâche
et je me fâche sur les ganash qui se cachent dans leur journal comme s’ils crachent à ta face car tu n’as pas de cash en (?) b-n-l. ne lâchent pas un regard, aucun respect à ton égard alors qu’au hasard tu t’égares agar entre gare et hangar pour bagages
beaucoup de rage et quelques bagarres, des contrôles en barrage, des souvenir d’bas âge mais surtout du bazar
loin d’une vie basique, il doit en falloir du courage les tragiques nuit(?) de rage par le nuage à défaut de l’entourage
quand tu te sens seul, le cœur gros en milles morceaux brisé comme une bouteille au sol, resté en selle et pas la tête sous l’eau
a se demander pourquoi moi dans cette vie de salaud, ne ressentent-ils pas d’émoi pour tout cela ne suis-je qu’un sale saoulo?
la solitude s’installe et comme elle colle à la peau, le fléau du colall collabore comme la gestapo
parfois t’y laisse ta peau au journal quelques propos pour qu’on accepte ce qu’on nous propose en voyant qu’il n’y a plus de repos
vrai ou pas c’est votre rôle dans leur éch-lle sociale
c’est si peu drôle que grâce à ça les français gardent le moral
malgré qu’on râle c’est crucial et maintient la pression
maintenant crève toi aux heures supp’ subi ta dure fonction
pourquoi se tuer à la tâche s’il n’y avait pas pire situation?
au pire taff on s’attache. peur de dormir dans une station et la m-sse est statique en oublie la révolution tant que le sans abri reste ainsi le symbole de la sanction
et je sais que sa sert à la sansson (?) du patronnat
c’est qu’à la vue d’un gars par terre on se dit que sa vie n’est pas trop naze
parce que tu crois que l’etat n’a pas les bases pour changer les taux?
a tout l’argent qu’il faut mais qu’elle a tout que de serrer l’étau
pourquoi soigner l’atout lorsqu’on en tire du profit? leur système est un tout d’ou l’intérêt d’un conflit
c’est le rôle qu’il te confie. t’as pas trop le choix sans (?) maintenir l’effroi pour qu’on se fie à la peur de vivre au froid, faire les frais de perdre son boulot, en devenir alcoolo, boire au goulot cette chienne de vie jusqu’au bout du rouleau, en solo, sans go, partir en sanglot sans égo sur une bouche d’égout, quitte à fumer jusqu’au bout du mégot
bouche bée face au gouffre on dit qu’on est tous égaux, tu souffres et tout ça me dégoute

[outro]
perdu dans le décors dehors entre le goudron, les pigeons, les piétons, ne vois-tu pas ce corps qui est bé-tom comme un arbre mort
nos patrons diront encore ce qu’ils voudront a-t-on un cœur en béton puisqu’on laisse faire comme des cons
perdu dans le décors dehors entre le goudron, les pigeons, les piétons, ne vois-tu pas ce corps qui est bé-tom comme un arbre mort
nos patrons diront encore ce qu’ils voudront a-t-on un cœur en béton puisqu’on laisse faire comme des cons


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