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lirik lagu pen acrem – koyaanisqatsi

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[couplet 1 : kamé]
j’ai toujours voulu un peu d’air frais
putain de terre où tout mourut bain de détresse c’est vrai
aile de carton aile de plomb sensation
de plus avoir son aide maîtresse des avions
aile de carnage aile/elle se détache ablation
des provisoires cachettes mais reste dans l’essaim
une mouche machine à mâcher des charmeurs méchants à ne jamais
chaumer des mèches en marche arrière déstresse dans ses seins
on a tous le sentiment d’être libre
mais si on regarde dans l’ensemble ici c’est horrible
on voudrait tous, partir, s’enfuir, réussir puis
mourir pour prouver qu’on est pas des pantins
mais putains qui sommes nous, où allons nous je l’ignore de le savoir
je n’suis qu’une mouche qui vole dans l’abattoir
sans aile, sans aide, sans cesse on est tous tout piti piti
piti comme taïwan montagne lointaine
koyaanisqatsi m’a fait poser trop d’questions
qu’est-ce qu’on croise au paradis, si on croit au narvani
dans l’monde dans lequel on vit tes défenseurs sont des testicules
auxquelles on répète tout l’temps « ferme ta gueule ou articule »
leur regard ray liotta l’air hagard ces cons gesticulent
ils ne tiendraient pas la vague du bateau d’hugues auffray
le monde est injuste mais je suis qu’une mouche qui a l’air ridicule
méticuleuse j’m’appelle mini hulk derrière une pellicule
pour me fondre dans la m-sse j’me suis créé un nom
qui est à la ram-sse kamé charlie, hebdomadaire
un dromadaire dans un désert, un bulldozer dans un des zéros
de super-héros. pero perlomeno spero. partiro
quando vorro perchè sono una mosca
chi ha paura che gioca nella mia boccà
vorrei morrir ma non posso, il mondo è pericoloso
guardo solo il p-ssato per vedere se sono morto
pourvu que marie m’emmène pas
dans le tombeau de seita
on est tous des lucioles après tout
j’vois pas pourquoi y’aurait des fous et des gens pas oni-sanba
je suis toujours accompagné de six personnalités
dans ma te-té là qu’ont gagnées mon espoir et ma folie
cherche-moi, bande aux couleurs américaines
là-bas on m’appelle waldo mes clés sont à vols d’oiseaux
(baise le système)

[couplet 2 : paladin]
l’humain n’a plus sa foi et j’n’ai plus foi en l’humain
perdu dans un monde libre comme un révolté cubain
liberté dicte un chemin, l’homme refuse de s’y fier
au large de ses côtes il l’a même pétrifiée
tu veux y aller moi je crains la nation américaine
un cauchemar américain est le rêve du système
pour me justifier je n’ai qu’à observer leur drapeau
un ciel étoilé encerclé par des barreaux !
pipo quel surnom, oublie le youk d’annaud
je suis un ourson, mais aussi un change-peau
paladin, vagabond, un chevalier qui craint la guerre
j’appelle tous ceux qui hibernent à sortir de leur tanière
faut s’en satisfaire on est piégés par platon
t’façon le monde est une jungle dont on entend que l’ronron
t’façon rires et pleures ramènent à faire sortir les crocs
y’en a ras le crâne des désireux d’crimes et de roro
da kodak qu’on est tous frères moi je vois des piranhas
qu’est-ce qu’on croise si ce n’est le fer quand on croit au nirvana
non, j’aime pas l’arrogance, ce soir je dois me vider
a partir de cette phase c’est « à couteau tiré »
mon stylo bave d’inspi d’vant ces enfants défigurés
les figures de style fusent quand je me sens emmuré
koyaanisqatsi, surnom d’une triste vérité
joyau dynastique du clan des marginalisés
alors c’est ça que je suis : un homme industrialisé ?
où va-t-on si ce n’est vers un futur carbonisé ?
on a des songes métalliques aux rouages mécanisés
liberté thématique, information médiatisé
descriptions télégraphiques, aux détails schématisés
il vous empêche de la voir, les sens cristallisés
car voir est p-ssible de d’venir un traumatisé
cette fin que les grands pleurent, moi je viens vous la teaser !
liberté, chacun te donne un sens, vraie ou faux
il faudrait songer à te lire, un jour peut-être, en vo
un oscuro futuro me da asco y miedo
y realmente, vamos a por ello !
on a le choix du choc, il y a quatre murs à notre enclos
réellement on y va droit, c’est devenu un credo
du précambrien au pré des cendres et des fléaux
si le fer a vaincu le bois, le feu aura le dernier mot

[pont : paladin & kamé]
merde ! ah ! putain
oh oh oh oh oh
quoi ? quoi ?
attends ! calme-toi !

[outro : kamé & paladin]
le dernier mot n’est pas encore venu, il reste deux couplets !
deux couplets ouais à donner du caviar à des porcs
baignez dans votre jus, écoutez votre pop si ça vous plaît
plaît-il, manant ! pégase sait que marianne a ses torts
mais sur le pinde, le grand pope est mort, place au hip-hop
hop encore une allégorie tu te perds dans les images
comme le concret dans l’abstrait, mixé dans une chope
chope ton manteau gredin, la mouche t’envoie du vent sur le visage
a cause de ta colère on ne peut même pas finir le son
sonde moi, tu verras que j’n’ai plus d’encre pour la suite
qualité avant quant-té rappelle-toi la deuxième leçon
leçon d’kery, leçon de vie, alors prenons la fuite
on est des inconnus qui font rire les gens sans rire
rire c’est quoi je le cherche encore comme le bouchon
dissident trop dangereux, on est muselé comme fenrir
rire c’est sourire, le nôtre est bipolaire. “ours ! jeune moucheron !”


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