lirik lagu noshetta – prosaïsme
[couplet 1]
se ferme la porte de la première moitié de l’album
j’ai croqué la pomme, subi mon premier ultimatum
le choix de m’émanciper c’est présenté j’ai foncé
choisir ma liberté, c’est m’auto excommunier
j’ai communié avec mes pensées pour me décider
j’ai dessiné mes futurs, la monotonie aussi, j’ai fui
loin de cet hara~kiri
moderne ou le suicide se fait par l’homicide de mes passions
réflexion, je passe à l’action j’agis, jе crée mon cd
personne viеndra nous en empêcher
certains méprise et nous blessent, nous disent va taffer et laisse tomber
la finalité, ce sera des sous dépensés
mais dans nos têtes
le projet, consiste à s’éclater
on se fiche de la fin on voit le chemin partagé
entre frères, on ne souhaite pas la guerre
on espère tracer notre voie sans avoir à la faire
contre la réalité, contre la difficulté
à gagner de quoi manger, la passion nourrit la tête mais pas le ventre
on entre ici dans, ce que l’on nomme, la fatalité
compliqué d’y échapper, on emploie toute notre volonté ouais
[pont]
“je veux dégager le brouillard
je, je veux dégager le brouillard autour de moi”
[couplet 2]
la zone de confort, est la plus cruelle des prisons
nous puiserons dans nos rêves, et ensemble nous la briserons
déconstruire nos habitudes, casser la monotonie
même si la platitude, de nos vies nous donne envie
par moments, de faire du sur place, de se faire sa place
de se noyer dans la masse, on sait qu’il faut qu’on s’casse
de là, c’est pas la vie qu’on veut, nous notre vœu
c’est d’explorer des infinités de possibilités
avec positivité, et le sentiment de danger
en flux tendu comme la vie qui peut s’évaporer
en une seconde, en 90 ans, la cruauté du temps
qui rend jaloux les immortels devenus maussades
comme des prolétaires en manque de rêves
au fond tout ce que l’on souhaite, c’est être heureux
la promesse, de la tranquillité nous rendrait malheureux
résigner à chercher, comment rester hors~jeu
le but recherché, permet de s’appliquer à arpenter
la voix sur laquelle se crée les souvenirs
a raconter à nos fils, à nos petits~fils, qu’on puisse
s’essouffler encore à 80 piges, de nos rires
sans rire, c’est ma vie de rêve, ou chaque matin je me lève
un sourire aux lèvres, un couplet à faire, ou me dire que faire
puis foncer sans me soucier, et ceux pour l’éternité
si elle doit exister, qu’elle accueille mon r.a.p
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