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lirik lagu mysa – plus de pêcheurs

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plus de pêcheurs

[couplet 1]
on a écrit nos larmes, rappé nos sourires au clair des âmes
a la pointe de nos plumes, nos galères à travers les âges
nos lieux de vie sont tristement connus
bien loin de tous ces vices de gens promus
où la misère t’en colle une sèche
hypertension, stress, occident
on sent l’ulcère, parfois on s’sent nul certes
mais toujours utile, à qui à quoi? à la terre!
à la chaine on nous jette l’anathème
tant qu’on nous jugera à la tête, on nous mettra la haine
l’époque est difficile, pleine d’illicite
la rancœur de l’homme croyant d’nos jours est à peine divisible
non je n’vois pas qu’la palestine dans mon combat vital
on veut mourir dehors, non pas dans un loft habitable
j’ai vu l’offre capitale gravé sur leur t-shirts
j’m’occupe de ma foi, avant d’baver sur leurs tricheurs
et c’est tellement dur
j’encaisse mais pas comme le banquier aime l’entube
né dans une sphère d’ordures
j’ai pas la finesse à gandhi
plus ma ville elle s’agrandit
plus le vice se perpétue sur ses fidèles apprentis
mince est notre chance d’avoir une vie paisible à babylone
j’suis solidaire, j’-ssume encore si c’est ce qu’a choisi l’homme
on s’est tous connus pire, dieu merci on évolue
m’en voulez pas les khos, dans l’futur j’effacerai vos nums
garant de ma foi, si bien qu’matériellement plus rien n’va
mais bon si t’es en galère, frère, tu viens m’voir…

[refrain]
ya plus de pêcheurs à la ville qu’à la mer
plus de gros poissons, de requins vils sur la terre
c’est la guerre sur vos écrans, et pire dans l’invisible
ces sorciers idolâtres vous enverrons plus qu’un missile
j’ai cherché ni l’argent, ni l’pouvoir, ni leurs vieilles compagnes
ils veulent pas ma chute, ils voudraient voir une pierre tombale
quand le pêcheur te mène en bateau, soit tu mords a l’hameçon
soit la mort dans l’âme songe à la l’çon, garçon

[couplet 2]
j’ai l’écriture un peu salée, pas une plume un peu fade
cherchez-vous une mère respectable, pas une putain de femme
au son d’un bouquin de fables, plein d’références païennes
les faux rappeurs roulent en cayenne, s’noient dans d’immenses paillettes
ils comprennent rien à mes écrits, et j’peux pas me mettre à leur niveau
sur le mur du son, ils sont loin de c-sser des briques
j’reste loin d’la célébrité
pour pas sortir de la scène effrité
le costard étriqué chez les friqués
on p-sse la nouvelle année comme une porte de prison
tu vois l’genre de vision, d’entreprise ?
on mise jamais sur la zic, sinon on risque de mourir de faim
ram-ssé par des hyènes, inspirant des sourires de chiens
tu prendras pas tes clips, tes disques dans ta maison de bois
j’parle pas de ton chalet dans les alpes, mais de tes angoisses
ce rap a fini par être dirigé par des pédophiles
c’est le retour aux pyramides du temps d’aménophis
j’vous entends râler d’office
vos zics peuvent caner nos fils
dites à ces novices
que les pharaons avaient vos vices
rien ni personne sauf mon créateur
m’inspire la crainte comme il m’aide à surmonter la peur
j’apprends à regarder mes cicatrices, j’fais mes sons au gré du temps
tu veux qu’des ‘siques pas tristes ? reste au soleil auprès du temple
les convictions se vendent comme des albums de rap
et les problèmes s’achètent, qui donc les abordera ?

[refrain]

[couplet 3]
au milieu des chayatin et des maladies insufflées
domine-toi par le calme quand l’chaytan te dit « insultes-les! »
la vie a supplée la mort dans leur cœur
dieu y remettra de l’ordre à l’heure et ordonnera leurs peurs
il y a pas d’facilités
que des contraintes
jamais de p-ssivité
les bookmakers avides nous donnent perdant à cent contre un
j’suis pas un humaniste démocrate
j’-n-lyse le terrain et note sur ma liste des mots graves
donne le pouvoir à l’homme ou à satan c’est la même
le binôme a tout fait pour faire avancer la haine
pas de foi et d’intentions saines
et ne matez pas comme si on s’aime
moi j’ai rien d’un new-age, algérien d’un oued
la vie est courte comme leurs idées sombres et macabres
les bruits, les sons, les vacarmes
des villes empêchent de penser
les faibles trouvent un idéal en leur p-ssion
la métropole, le rêve pour un libéral en leur nation
la ‘sique rempli pas le frigo et les placards
les auditeurs ils sont timorés les trois quarts
des inconscients ont cru qu’ils m’auraient, les bâtards
c’est faire une erreur grave d’ignorer les barbares
ils prennent mes écrits pour du papier toilette
font des rallyes chez nous, s’font raquetter par les touaregs
il y a des douhra, des sourates face aux incantations sales
les grands garçons ne craignent aucun de leurs francs-maçons sache-le…

refrain


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