lirik lagu mentalités sons dangereux - procès verbal
[intro : salo]
promenons-nous dans ri-pas
même s’il n’y a plus de bois
a la queue leu-leu comme à l’anpe
promenons-nous dans ri-pas
même s’il n’y a plus de bois
a la queue leu-leu pour eux c’est toujours mieux
[couplet 1 : salo]
chez moi, c’est sans d’sus d’sous
ou vole au-d’sus d’un nid d’coucou
bienv’nue chez les fous où l’on te pousse à bout
et si nos frères parlent mal, c’n’est pas de nos vers dont ils sont l’otages
s’ils flairent le malt, c’est que nos pères font du sabotage
nourris d’espoir, on a du mal à l’digérer
qui sait c’qu’on a dans l’ventre et combien t’as dégusté
ce soir j’te fais une fleur, si t’es à sec, c’est moi qu’arrose
t’as b’soin d’un pot, d’une tige mais non surtout pas d’une dose
pas d’remèdes sur une partie là où ça tient pas ta cause
on a b’soin d’soutien, pas des pantins ou de la chose
le temps d’percuter, t’as d’jà foncé dans l’mur
ne rien laissé p-sser c’est pas changer d’allure
alors que les le pen veulent faire un tabac comme un chinois en france
le peuple demande l’-ssurance pendant qu’sarko réduit nos chances
l’un dans l’autre, au milieu, c’est nous qui prenons
vendeur à la soviet, membre d’une pet-te garnison
j’mets des coups d’tête dans l’mur
pour des foutaises, fais l’dur
[couplet 2 : dad shawg]
j’allume le matos, j’enclenche les machines et sur la boucle je mets start
je fais du son, en soit, pas pour jouir et ni pour jouer la star
dès qu’j’ouvre la bouche, pas touche, tu vas sentir l’attaque
en vers, sur nos vies ou celles de sept hommes vis-à-vis d’l’état
tu fais ce que tu veux, t’es cramer si tu brules les étapes
tout c’que j’ai appris, c’est que tous veulent se faire gonfler les stats
alors pour y arriver, entre nous pas de limite, ça s’tape
tout ça pour dire que j’avance et je dis stop
j’entends trop de salop’ries au top des hits qui n’ont pas mentalité hiphop
détruisent cet art, à c’t’heure-ci, tous les puristes sont aux antipodes
j’bouffe pas de soupe ou yaourt qui foutent les oreilles en compote
faut juste laissé parler le cœur, le vider sur la prod
respecte la musique, fais ça propre
et même si ça rapporte, reste près des proches
car souvent ça finit par se faire, à fond, des reproches
et recrachent leur haine à tout va et fiers d’appeler ça du son trash
oubliez-moi parce que dans votre style j’me sens tache
chié, même de ça faut qu’j’me détache ?
hip hop, même plus un moyen de s’échapper
un vice de plus qui m’a chopé, à présent j’sais plus si j’suis opé
[refrain : dad shawg]
nique la zik, nique le rap
on verra bien qui au final pleura
ici les mentalités te frappent, te frappent fort encore
les sons dang’reux t’mettent d’accord
[couplet 3 : dady.s]
c’est pas dans l’horoscope ou les cartes qu’on s’forge une ident-té
eurosport ou arte, j’m’écarte strident et gore en indé
gare au score, indéchiffrable, beaucoup s’penche sur des suffrages
des statistiques, une sale série d’symboles qui t’portent vite outrage
age à r’tours, dans l’trash j’nage, c’est l’traqu’nard à chaque tour
si tu t’goures, crache pas sur l’sage
cours sans l’pack’tage
le lest est lâché, j’les laisse cracher
reste caché dans ta tête, bref, j’me taille
avant qu’on m’cuisine comme un steak
[couplet 4 : kema]
j’étais toujours le premier à sauter dans les rixes au fond d’la cour
et j’compte tous les risques que l’on encoure
pour c’que l’amour nous promet
tout c’qu’on voulait, c’était d’nouveaux horizons
et p’t’être qu’nous avions raison, l’espèce, voilà tout c’qu’on prônait
on crie à l’aide mais on s’fout des s’cours
car on a b’soin d’ça, chaque soir, j’me lève à l’heure où soleil s’couche
on se sent fier et fort mais faire la forte tête m’effraie
car l’enfer c’est faire l’effort que les frères n’osent pas faire, c’est vrai
jure-les dans la rue, j’voulais juste un posse malgré mes lacunes
je voulais juste faire c’qu’il juge impossible
juste un pauvre type, voilà c’qui disait d’moi
j’vois l’av’nir qui s’éloigne, j’vois qu’les mômes pigent pas
les articles de leurs lois ni moi d’ailleurs
et j’ai du bâtir mon espoir sur des pratique de bagarreur
persuadé d’coucher c’lui qui m’donnerait un ordre
persuadé qu’cela ferait de moi un homme
alors qu’on rêve de refaire le monde
j’me perds dans l’enfer de leur mode
mes frères ne restent que des ombres
et j’crève de n’être qu’un homme
[transiton : rmak]
msd
mentalités sons dangereux
[couplet 5 : rmak]
j’suis aussi vrai qu’t’aimes ta mère même si t’es un sale fils de pute
le jour, j’taf, la nuit j’trafique les stups
ok, grâce à dieu, ça va, j’suis pas grabataire
donc si j’m’acharne mon gars, bah ! j’crois bien qu’ça va l’faire
j’fais parti d’ces mecs qui vivent à l’arrache, qu’on la rage
qui n’garde pas leur taf parce qu’ils n’savent pas s’taire
l’état m’a mis la tête sous l’eau
donc j’puise ma force dans mon seum comme anakin ou tetsuo
ma plume à oim, elle est plus lourde que l’plomb
si tu t’es fait rouler j’te fume pour de bon
c’est pas parce que tu fermes ta bouche que t’es moi con
c’est pas parce que tu t’fais la boule que t’es moins blonde
noyé entre l’loyé et les factures edf
c’est rap, ur, came dur et bénef
si y a autant d”loss dans mon phone
c’est qu’la drogue est bonne
paris 18 bonhomme, c’est la bonne école
[refrain : dad shawg]
nique la zik, nique le rap
on verra bien qui au final pleura
ici les mentalités te frappent, te frappent fort encore
les sons dang’reux t’mettent d’accord
[couplet 6 : davodka]
obsédé par le rap, c’est pas mon son qui f’ra tourné ta boite
c’est un mp3, pas à l’école que j’ai trouvé ma voie
on fait parler la plume quand certains s’battent pour s’fair d’la thune
juste un instru et c’est parti, pas b’soin d’rizla pour faire un tube
crois pas qu’ça m’enchante dans mon enfance y avait qu’des sales ambiances
où tu voyais personne te tendre la main à part un tas d’mendiants
rien d’vraiment bandant quand l’bonheur te met des croches-patte
je sais de quoi j’parle, juste un faux pas et les gauches, droites partent
les sales ambiances entre poliss et cons qui rament
les jeunes sont pires que des deux-ch’vaux
ils avancent plus ils s’conduisent mal
pris dans la spiral du vice, tu penses à bicrave, tu kiffes
la chance, t’en a ap, tu tises, en france, t’avances, y a qu’du vide
fais gaffe à tes potes, le seul contrat d’confiance s’trouve chez darty
les pauvres à la croix rouge et les plus riches vont chez tati
on fait parler la haine quand ils se foutent de notre mal-être
si la france veut plus qu’le vice tourne
allez lui dire d’arrêter son manège
[couplet 7 : zoss]
l’aiguille tourne et j’vois l’temps p-sser
la force de l’âge, moi, j’la r’ssens à toutes ces choses qui m’ont temps blasé
on s’tient à des référents ensemble tous différents
plein d’espérance ou d’référence, on tire tous notre révérence
pas question d’porter ma croix sur c’putain d’tableau
car sur mon ch’min, j’ai croisé trop d’putes et putain d’trav’los
y a trop d’ombres dans ma ville lumière
paris, style frappe, 18e, c’est par ici qu’j’rappe
le mental qu’on s’est forgé à l’affut d’métal
on s’étale pas surtout pour la peine létale
ma moral est intemporel remplie d’palabres
j’représente paname, tous les types ivres et tous ses cadavres
[couplet 8 : zeuta]
on voit que des corps de rêves, merci photoshop
on marche sur la corde raide, j’apporterai le rap au top
les crs, c’est robocop, le flic en bas, du coup, chez nous
ça chie dans l’ventilo, on est dans la merde jusqu’aux genoux
des trucs bien trop cheu-lou, marianne qui vend des armes, accrochez-vous
aux pays islamiques, via son haleine de cochonou
et le hiphop est die, du coup ché-cou six pieds sous terre
les masques tombent, sens-tu la secousse, une bombe
un micro et casque encr-ssé, en cas de c-sse, casquez
retour à la case départ, y a plus d’une cl-sse d’écart
en clair gars, là, j’t’éclate, j’galaire en marge des pages
j’opère en barge, des barres
pendant qu’les autres s’valent, bossent mal
pah ! pah ! y a eu deux balles donc c’est pas oswald
zeuta, qui gère à bout de bras sa vie
c’est d’l’international paris-nanterre-brazzaville
mais qui est ce personnage, hardcore mais plutôt cool
poussié tiou niélé fignala botoum
et quand tout me stresse j’regarde partout et par les chiffres
j’constate que l’av’nir est mort et qu’on est tous un peu med’cin légiste
car on nous pousse tous au bord du vide
pour au bout du bout du vice nous enterrer mort ou vif
[couplet 9 : l’inkonea]
même si on paie pas les agios, si telles sont les lois qu’nous bravons
bravo sur l’argent nous bavons toujours, nous jeunes des bas-fonds
d’t’façon le plagia reste présent quoi qu’il s’en suit
la haine qu’il suscite, l’suicide social, l’ennui
t’en veux ? encore et encore des synonymes qui nous caractérisent
notre jeunesse qui croit encore que si t’as l’bac, t’es riche
paris, la ville lumière, même pas d’lampadaire dans ma rue
ils t’vendent du rêve pour 20 balles, j’vous salue
[refrain : dad shawg]
nique la zik, nique le rap
on verra bien qui au final pleura
ici les mentalités te frappent, te frappent fort encore
les sons dang’reux t’mettent d’accord
[outro : salo]
promenant-nous dans ri-pas
même s’il y a plus de bois
a la queue leu-leu comme à l’anpe
promenant-nous dans ri-pas
même s’il y a plus de bois
a la queue leu-leu pour eux c’est toujours mieux
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