lirik lagu médée fill – hontes
j’me disais pourquoi pas du concret déballe
montre leur les limites de la déraison, pourquoi pas
j’me disais, de quoi j’me dégoute, parce que souvent je me fais sauter les côtes en décrochant
la gueule des autres, pourquoi pas moi, je m’disais…
c’est une parenthèse mais se croire le roi sa fait monter haut pour tomber bien bas
ah oui, je crois que j’ai préféré tremper dans la fosse avant de remonter le talus
mon pote, alors j’commence, doucement
un soir je me suis barré, bouffonne, j’me croyais championne en accrochant un drap à la fenêtre
j’ai pété la trouille en sentant c’téspèce de vide dessous moi, chui pas fière
bouffonne, je me sens puissante lorsque j’insulte ma mère
j’me sens puissante lorsque je fais la fière j’me vois la taper je pense souvent à infliger
d’éventuelles douleurs, mais fais toi plaisir de lire et ouais, j’me vois aussi pleurer la mer
quand j’vois ce que sans elle sa ferais en moi même
j’ris de ces pauvres cons qui dans la rue font les merdeux en bandes, et j’vois les vidéos
putin où des meufs se font prendre par derrière, je sais, demain, à provoquer, sa sera moi
j’me vois gueuler ma force je me vois courir je me vois me forcer pourrir, me battre et puis tomber
et ouai, sa rend fou
j’me vois remuer le cul j’me vois brancher des types que j’calcule pas, on m’a dit
pauvre salope, avant de lui c-sser sa face, j’me suis dit, l’avait pas tord
je me vois chercher les likes sur des photos que c’est même pas moi, j’me dis arrête sa
je dis aux potes, j’chui pas comme sa, et ouais, l’hypocrite s’amène
j’ai trop fais semblant d’être bourrée, j’me suis bourrée, j’ai dégueulé
j’me suis dit, quand on aime on retient, mais pour ma part yavait personne
j’ai qu’a fermé ma grande gueule là dessus à crier que t’es pas seule parce que ta gueule
elle p-sse à peu près, parce que tu t’incruste avec des cons que tu connais même pas
il aurait peut-être mieux valu que j’foute d’un côté un ego putin de merde, démesuré
à faire la fière, j’crois bien que jme suis retrouvée dernière, ah ouais, j’suis pas fière
j’vais nier la vérité si tu viens me rabaisser
allez t’inquiètes gros s’tu t’amènes j’vais savoir quoi te répondre
moi, si il y a un truc que je suis fière, c’est de mon courage
j’pose mes hontes mais j’redresse bien fière
attends, j’continue, doucement
j’en ai plein la tête de rabâcher aux vieux, j’bosse, j’réussi, j’suis pas fière de mentir
parce que sa s’appelle se foutre de sa gueule soi même
les coups de chances, sa dure pas toute la vie, j’vois bien que je monte pas
pas -ssez, quand j’vois où même ce racailles de merde arrivent à donner
prétendre, que sa va pas, gueuler, pour le plaisir de reprocher, se faire plaindre
et ouai, quand j’affirme ne pas prendre la patte, j’caresse dans le sens du poil
je me vante de voler, je joue mon merdique cinéma en affirmant la facilité
alors que dedans sa tape du cent à l’heure
j’vois trop bien ce masque de fer qu’je me fais, solide dur comme tes pires erreurs
j’me vois en jouer, m’en vanter, je me sens fière de ce que tu viens dire
hautaine, méprisante, j’aime sa, c’est comme des compliments pour moi
j’me sens aussi glisser le soir, j’sens que mes joues se mouillent
à trop refouler je sais bien, chez moi sa dégouline sur les côtés
de préférence quand je suis cachée, fallait qu’sa sorte
je me dis sommes nous bons ou mauvais, j’ai tellement d’hypocrisie
à la critiquer j’ai finie par la cultiver, je me dis psycho, mon épaule a été essuyé vos douleurs
mais comment m’empêcher de penser, j’vois bien vos défauts
et le courage s’envole, la franchise on prétends tous la posséder
mais bien souvent il fallait aimer pour être aimé
et ouais
mais encore une fois je vais nier la vérité si tu viens me rabaisser
j’te l’ai dit, la fierté c’est mon armure en dehors
et certes ma détruite dedans, je fais les erreurs
mais je te l’ai dit, j’continue, doucement
merdique solitude, après tant d’année à la cacher, j’viens de te déballer me pires hontes
j’viens même de te montrer ou me taper, à ton avis
qui nous a poussé, tous, à se mentir, qui nous a forcé, tous
à se pourrir, je suis pas seule, c’est pas que sa me r-ssure
mais si tu commençais aussi sa finirais en choc de teinture
du noir on p-sse au mauvais, dur de perdre sa fierté pour renforcer l’acidité
aller, le jour où j’parlerai de bonheur, sûrement que y aura plus d’honneur
conseil sur le fil, lâcher ta honte c’est te sentir plus crédible
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