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lirik lagu ltf – le matin dès l’aube

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[couplet 1 : m le maudit]
le matin dès l’aube, dégaine le sabre
dès qu’tu veux déglinguer l’autre
dégaine de somnambule et les vrais le savent
des textes d’or pur écrits au p’t-t matin au gré des peines tenaces
le fn de près te nargue, de vraies catins
nique ces nigauds, apprentis criminels, jeunes toxicos sortant du comico
a c’t’heure, cueillant la fleur d’la street si tôt
fais du flouz, en scred dès j’m’excerce j’excelle
brise tes vertèbres, merde, mais, c’est un rêve très pervers
les réverbères s’éteignent, j’émerge d’mes songes perplexes
pour cause colère, même dans le froid polaire, j’esquive ter-ter
mec merde le m est lumineux, c-mule l’énergie solaire
quand il est furieux ou très en colère
car l’matin dès l’aube j’ai d’l’inspi’
fais l’taff, bim, fume le pétard ivre
car j’veux être le parrain des boss
et tu sais qu’ma routine s’étend jusqu’au crépuscule
déméler mes pensées l’matin, comme résoudre un rubik’s cube
dans l’noir donc sans l’voir
sans bras, sans yeux, sans âme
l’autre voit mes 100 meujs cendars, esquiver les jeunes gendarmes
et les vieux (y’a pas d’raison), on s’lève à la même heure qu’eux
donne pas d’ordre, tous deux sommes hommes, et remplis d’orgueil
mais l’matin laisse moi décontract’
j’suis au summum du stress, mes soucis, n’sont plus dénombrables
j’te laisse, m’isole, dans un monde insonore
j’suis pas marginal, ma pensée dép-sse juste vos normes

[refrain : lu’cid] x2
et le matin dès l’aube, dans cette ville où tout est gris
c’est l’début d’une nouvelle vie, lointain est l’parfum des roses
oui le matin ma ville est glauque, et son coup d’vieux m’atteint
on t’lâche un genre de morceau qui s’écoute que l’matin

[couplet 2 : moken]
le matin dès l’aube, moi, j’profite de l’air frais
j’paufine le texte, atrophie le pèt’, ça se profile tel-quel
j’atteindrai l’autre rive au profit de l’est
tel un prophète, c’est ma profession et j’la pratique au fil du destin
et là, il m’reste un peu d’café de quoi m’faire un festin
haltérophile, je reste, car je porte le poids de mes intestins
le matin il m’faut de la prestance, ne pas stresser
tresser des rimes très sages pour progresser donc j’maltraite
dans ma tête, danse avec la prod’ quand j’apprête la prose
juxtapose mes rimes et mes vers pour qu’la bête s’impose
il n’y a qu’un pas entre amateur et pro, rabateur et drôle, armateur et poète
moi j’suis style narrateur, et gros, dès l’aube j’mets instru, zbar
j’profite du crépuscule matinal, j’ai posé un truc dar
j’paufine plus qu’mes buts vu l’attirail
y’a du patinage à mon insu car un imbu d’un plus style, m’a rrure-ca, indébitable
j’rêve d’une sépulture abyssale, c’est l’futur magistral tel qu’j’l’imagine
donc j’vis ma vie d’la syllabique j’t’en donne, y’a pas d’ces structures charitables
tel un murmure machinal, j’arrive dans ce tumulte et j’c-mule l’inspi’ du réveil
dès l’aube, j’culbute ma mine et ma feuille
mais j’garde à l’œil ma proie, comme un animal
la gloire, semble inévitable mais vitale pour ma foi
un coup par fouet, parfois magistral, c’est pas l’mistral qui m’mène haut
heures du repas j’suis repus ou je navigue je suis devenu l’amiral

[refrain : m le maudit] x2
et le matin dès l’aube, dans cette ville où tout est gris
c’est l’début d’une nouvelle vie, lointain est l’parfum des roses
oui le matin ma ville est glauque, et son coup d’vieux m’atteint
on t’lâche un genre de morceau qui s’écoute que l’matin

[couplet 3 : lu’cid]
et le matin dès l’aube, fin de soirée un revers du pollen
c’est c’qui m’reste donc j’écris c’texte,fidèle au lever du soleil
et re-frè j’suis modeste mais je n’fais plus trop d’rêves
donc j’mets la main à la pâte, cuisine ma rime, cherchant la recette du sommeil
et c’est les rejets du moët qui le soir, trompe tard ma vue
mais faut qu’j’bouge car la rue, n’est que le reflet du problème
les regrets brûlent nos têtes, un vécu peu honnête
qui m’poussent encore à geindre mais j’perds mes forces à m’plaindre devant ce gueush’ qui sort sa seringue
et j’fais l’effort d’atteindre une nouvelle rue même si tout est cru
car certains couchent des guss’ c’est pour des thunes ainsi qu’la mort à vaincre
et chaque matin j’sors sur du mos def, clairon fédère mes gars
j’marche droit sous le soleil et ses rayons éclairent mes pas
nous essayons d’être fiers et droits face à ces bandits foutus
qui tombent dans l’deal pourvus de stupéfiants pour des ients-cli sous pure
et laisse les nantis tout nus sur les champs
dis-moi, es-tu méfiant quand tu vois ces gens ?
face à eux, nan tant pis j’cours plus
dès l’aube j’tue des samples sur des bancs à fumer l’chanvre
en croyant tuer l’temps, mais sache que c’est l’temps qui nous tue

[refrain : moken] x2
et le matin dès l’aube, dans cette ville où tout est gris
c’est l’début d’une nouvelle vie, lointain est l’parfum des roses
oui le matin ma ville est glauque, et son coup d’vieux m’atteint
on t’lâche un genre de morceau qui s’écoute que l’matin


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