lirik lagu lpee – ltfreestyle #wmr
[couplet 1]
regarde comment tout part en couilles, frérot
y’a plus de clients que d’dealers sous l’préau
qui s’battent pour d’la zeb douce, des ze-dou d’bédos
s’enchainent un par un et viennent lâcher beaucoup d’pesos
sauf que ce truc concerne toi, moi, et même tous mes soss
on fait tous des fautes étant à la merci d’ce monde
on étouffe ses maux, mélangeant garette-ci, feuille longue
je m’arrête si je m’trompe, mais j’t’avertis que l’nombre
de gens déchus crachent sur cette sale tête green de skunk
elle te laisse pas d’répit, frelon, elle ne songe
qu’à tuer sur la durée derrière tes facéties d’vieux con
comprends qu’j’en ai marre d’ces saletés d’10 de lonp’s
autant s’amuser avec des sachets d’kils de cons’
nan, j’rigole mais la verte brise le fond
et nous on cherche pas que la forme donc arrête vite de tondre
ma belle rime te montre qu’en plus la verte guide ce monde, mec
et tous ses adeptes kiffent ce concept
maintenant, venez qu’on s’concerte
qu’on soit tous d’accord, y’a plus l’temps, il faut qu’on s’aide
certes, c’est les cons qu’il faut qu’on cerne
car c’est l’humanité entière que ça concerne
p-ssez m’voir, j’vous l’redirai en concert
j’vous l’redirai en concert
c’est bon j’arrête le couscous
lpee posé dans l’pays d’la choucroute
[couplet 2]
encore des piges et des piges à p-sser dans c’rap
donc sois sûr que j’donnerai rien d’louche pour des thunes, promis
moi, j’ai qu’un mic comme objet fétiche et j’me dis
qu’la roue tourne quand j’vois qu’même berlusconi fait ses tig
j’sais qu’ça t’surprends mais, gus, nan, c’est pas des cracks
on finira par laver les allées crades après les russes blancs
oublie la mustang et le complexe sportif de trois étages
collé au jardin, là, t’as l’cul sur l’banc
tu voulais l’succès mais tu fais qu’tchomper la weed
à en devenir fonce-dé de samedi à vendredi
maintenant tu comptes ton biff, non c’est pas l’top
t’essayes de revoir des gens ches-ri avec qui t’étais grave pote
mais seuls les vautours sont conviés et un tonton p’t’être, bref avoue qu’t’as chaud quand tu vois que tous tes comptes sont gelés
plus d’dépense, hein, moi, j’mets tout sur ma feuille
pour oublier cette amertume qu’a l’oeil
qui aimerait s’foutre sur la gueule
ce rap peut devenir mortel
pour quiconque veut gonfler son porte-monnaie
sans respecter les règles qui y sont formelles
ma clique est hors d’elle, ouais, c’est l’bordel
on veut l’beurre, l’argent du beurre, payer le convoi et l’cortège
toujours en cortez rouges ou blanches
j’vais finir saoul tout l’temps
à vendre des kalashs depuis mon salon comme ordell
et m’serrer jackie brown, hmmm… deux fois dans la semaine
son corps j’peux pas m’en p-sser donc j’le taffe sans arrêt
accro aux lovés, aux gnac-co dans un rre-ve bien dosé
posé sur un transat à saint-tropez
c’est qu’j’rêve de voir le monde en violet
donc j’fais ça temps par temps, j’partage ma vie en volets
des bons skeuds en voilà, sachez qu’on évolue
moi, j’en vois trop qu’avalent et ça m’fait peur quand j’évalue
[couplet 3]
finalement le rap, c’est quoi ?
rien d’plus qu’un accessoire qui br-sse pas des m-sses
perso, j’n’ai encore vu une trace d’espoir
de me réaliser mais, bon, faut s’faire à l’idée
demande à sd, si tu rappes pas, bah, tu bicraves des grammes
bon, voilà l’schéma
j’crois avoir compris pourquoi j’gratte ces pages
dévoiler ma vraie face et partager, j’m’en fous d’avoir des fans
on va parler cash sinon, là, j’dérape et ça l’fait ap
et moi sans l’rap j’fais oi-qu ? merde, bah, j’dérape
ah, sacré rap, tu veux m’mettre dans tes saletés d’draps
mais moi j’t’ai car-tri alors qu’tu l’savais pas
j’tiens pas à m’mettre à l’écart ni à ricaner d’ta lère-ga
lpee, ça, c’est moi, j’gratte et j’trace
avant qu’les années p-ssent trop vite, on vaincra, croyez-moi
c’est pas les ‘t-ss ou les sa-sa’ qui ravissent mes gars, nan, loin d’là
dans notre pet-t monde on s’plaint pas
on en sortira p’t’être les mains sales
mais la concu sera dans un sale état
bon, ça, c’est cash, oui
mais ça m’dit rien sur cet art qui s’voile la face
et m’nargue à chaque phase que j’lâche sur ma vie simple
mais qu’est-ce qu’il veut d’moi ? est-ce qu’il me voit ?
j’sais pas, faut qu’j’m’élève pour ça mais me reste-t-il le choix ?
j’respire, je crois savoir ce qu’exige ce rap
donc j’viens m’emparer de ses vestiges de droit
bah ouais, j’espère qu’il m’est reconnaissant, or
s’il se brise je sais pas si j’pourrais le recoller sans colle
c’est vrai qu’des fois les aléas d’la vie t’amènent
a revoir tes cartes même quand tu sens qu’tu t’en sors
après c’est vrai qu’si par mégarde j’ai pas l’moral et v’là l’détail
ben j’p-sse chez balth me mettre en grande forme
excusez-moi, là, j’m’égare mais c’est comme ça
y’a des phases et y’a des blazes qu’il fallait que j’place
pourquoi il m’tient par les noix ? t’sais qu’j’t’entends
t’en as pas marre de parler d’moi, c’est tentant, hein
et ben sache que moi j’t’aime grave même si j’attends avec rage
le jour où on t’achèvera, où on déchirera les pages
parce qu’avec ton armée d’waks, tu n’iras plus très loin
j’ai l’seum d’avoir pris l’bégin pour ce sacré rap, moi
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