lirik lagu lombre (fra) – désir
[couplet 1]
il y a toujours eu cette certaine arrogance dans ton regard
cette certaine irrégularité dans tes yeux qui te rend pourtant si belle, si parfaite à ce qu’on dit
on ose imaginer l’être parfait alors qu’on ne le connaît pas, ou pas encore
on ose imaginer l’être parfait partout quand on est un peu perdu
on veut se rassurer un petit peu, combler le vide, il faut bien ça se comprend…
il y a toujours cette sensation étrange quand je te vois, j’ai l’impression d‘évoluer, de plus être le même, je me reconnais plus
en parlant de changement, sache que je serai prêt à changer pour toi, c’est ce qu’on se dit au début…
il y a toujours cette naïveté quand on s’imagine vagabonder ensemble…
rigoler sous le soleil, partir tous les deux loin de nos « vies » habituelles et de nos emmerdes quotidiennes
s’éloigner de cette réalité qui n’est plus si trépidante quand on est seul…
ça serait tellement beau à vrai dire… que ça dure
[couplet 2]
il y a toujours ce truc qui me paralyse quand on se voit pour la première fois
en vérité j’ai peur de mal faire, de me contredire, de te perdre parfois…
il y a toujours cette envie de se vouloir trop tôt, de sauter des étapes, de ne prendre aucun temps pour se découvrir, et de se dire bien trop vite qu’on a déjà fait le tour, qu’on se connaît déjà trop…
beaucoup trop, pour aller plus loin ! triste paradoxe…
et dire que tout ça est dû à un regard, à une envie de faire plus connaissance, c’est dû au plaisir de se dire des choses, de se séduire… de se rassurer aussi !
puis j’aime tellement quand tu me dis aimer mon odeur, mes goûts…
alors on n’se cache plus
on se met à nu dès qu’on le peut parce que c’est beau deux corps nus
et parce qu’on s’est juré de ne plus rien se cacher, jusqu’à la fin…
[couplet 3]
mais il y a malheureus~m~nt aussi cette envie de se jeter, après quelque temps, parce que ça ne va plus, ça ne veut plus, on commence à trop s’abîmer, on en a marre de «s’aimer »
il y a toujours cette envie de ne plus se regarder, de s’éviter parce qu’on se trouve plus au niveau, plus à la hauteur, qu’on en a marre de voir la gueule de l’autre, alors on se crache dessus en permanence, on se parle mal, on se supporte plus, l’heure est grave !
a force ? ça devient lassant, c’est incessant, ça se bâtit sur le temps, sur le bien pour justement pouvoir te faire du mal
on ose plus se regarder ni même plus rien s’échanger, pas même un regard, ni même un bonjour, et ça devient crispant…
ça devient compliqué voire impossible de vivre dans cette tension permanente qui nous détruit plus qu’autre chose tous les jours
oui parce que c’est devenu quotidien
c’est devenu quelque chose de plus fort que nous
au fond personne ne voulait ça, on ne voulait pas se détruire mais c’est trop tard apparemment
a présent, je crois qu’on se déteste plus qu’on s’aime…
[couplet 4]
tous ces sacrifices doivent se faire jusqu’au jour où ça va marcher, que tout va aller… jusqu’à la fois où plus rien ne s’en ira
où chaque jour sera comme un nouveau départ, rempli de nouveaux désirs
comme si le lendemain restait l’éternel premier jour…
alors on se découvrira un peu plus, sans jamais trop en faire ni pas assez, le juste équilibre parfait…
toi qui feras vibrer mon drôle de cœur dans cette si belle vie…
toi qui trouveras un sens à ma vie sur cette immense terre
il y aura toujours le goût du risque dans mon cerveau, l’envie d’essayer parce que essayer c’est peut~être se tromper… mais aussi le contraire…
a ce moment, on aura enfin compris… compris que tout ce qu’on avait vécu avant n’était que finalement des outils pour mieux affronter la suite, cette véritable histoire…
on se rend compte que sans tous ces échecs on ne serait pas là, ensemble
a se tourner autour, a se dévorer de sourires et se faire l’amour de façon si brûlante
qu’on serait pas là à envisager une vie ensemble, parler de maison immense et d’enfants à souhait qui courent partout dans ce jardin
on ne serait même plus capable de se dire « je t’aime » à l’heure où je te le dis droit dans les yeux
on serait déjà si étranger qu’on ne se connaitrait même plus, on se serait perdu puis oublié…
mais c’est simplement pas ce que je veux avec toi… alors on a plus qu’à continuer ce bout de chemin ensemble ?
sache juste que je devais te le dire
parce que c’est bien de comprendre le pourquoi du comment quand ça ne va pas, mais j’avais besoin de trouver réponse à ce bonheur immense que je vis là aussi… voilà…
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