lirik lagu le green shirt – “the dying of the light”
“do not go gentle into that good night
old age should burn and rave at close of day;
rage, rage against the dying of the light
though wise men at their end know dark is right
because their words had forked no lightning they
do not go gentle into that good night.”
flashback, j’ai treize ans, j’écris dans un carnet
je découvre la vie dans les livres, les games, les cd
discovery dans la chaîne, les bandes dessinées
j’suis pas décidé sur l’avenir que je vais mener
là haut ça s’agite dur, j’écris des poèmes à moitié
abandonné, j’suis amoureux des filles, timide et
la tête, un peu trop pleine de ces histoires romancées
j’ai tendance à attendre celle qui me sourira et
seul dans ma tour je fais des tours de l’univers, -ssis
j’attends patiemment en contemplant l’air ahuri
en tailleur sur le parquet vissé sur ma play’
j’ai plein de trucs à dire mais j’attendrai le good day
envie de croire à la magie, à toute ma fantaisie
je trouve ça mignon maint’nant de voir mes épées pourries
fabriquées avec des clous, le pouvoir de la scie
j’ai cette envie d’pleurer de voir mes tombes de paradis
“day do not go gentle into that good night”
j’faisais le plein de mondes, à n’en pas dormir là nuit
je m’échappais de ma campagne avec final fantasy
je touchais presque du doigt mes mythes et mes légendes
mes potes et moi on sortait dans les bois en bandes
comme fous d’un ailleurs, on se battait contre rien
on était riche de rêve, on était même plus terriens
le coffre à jouet ouvert, j’ai laissé couler les mots
rien à cirer du rap, je sais que tu sais qu’c’est beau
on a pas d’portable, on a nos petits secrets
on campe dans le jardin, on boit du thé glacé
on se réfugie dans la grange quand l’orage éclate
on se course dans le noir avec nos lampes à piles plates
on s’-ssoit sur les barrières, regarde les gens p-sser
on les traite de tous les noms, on teste les plus grands et
on vit pas dans la vraie vie, mais on est bien à côté
le jour se lèvera sur nos tous premiers complexes et
je regrette rien, j’ai des souvenirs de les yeux
une base d’imaginaire qui pourra me servir de dieu
et si la lumière s’éteint, je saurais comment faire:
tomberons mes paupières sur nos vieux univers
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