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lirik lagu k-rip – grains de sable

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désert de l’âme, mirages sur les rivages des mers de sable
déterre le mal du sol, en cherchant les perles rares
ces vies, sauvées, subies, quand l’vice sévit
sous le zénith, la machine humaine perd ses vis
percevoir les rayons solaires du haut de sa dune
si t’es dessous, pousse la masse, tu verras peut~être la lune
la laine sur ton dos attire l’étoile du berger
y a plus qu’à s’battre, chercher à pas s’laisser immerger
au cœur de l’arène comme des gladiateurs, ou des taureaux
l’étau s’resserre, on s’rassure et s’ressasse les tonneaux
du véhicule existence, mais faut s’rendre à l’évidence
le temps, l’esp~ce, quand on y pense, ébranlent notre résistance
la consistance humaine s’résume à l’atome, la molécule
les hommes s’emboîtent et s’constituent, tout comme les lego, les cubes
les projets fusent, illusoires, ceux tombés du train le savent
le sablier coule et nous coule, nous, minables grains de sable

dans les limbes du temps, une âme perdue s’avance
errante, rêvant d’effacer ses traces, combat perdu d’avance
avant l’trépas, dépasser ses limites
eliminer l’vide qui sous ses yeux défile si vite
a chaque vie sa milliseconde pour partir
s’éparpiller, s’élancer vers le fond du sablier
un filet mince de silice qui s’écoule sans fin
quand les voix s’enfuient en silence, et qu’s’écroule enfin
l’édifice humain, la forteresse consciente
l’impénétrable cour des miracles où l’cœur trouve son sens
peu d’confiance en l’infini, chronos et gaïa divisent
le désert s’étend sur terre et le divin reste invisible
l’être est insécable, car l’esprit ne se sépare pas
même quand devant l’miroir, tyler crie qu’il n’est pas jack
equipé d’un pare~balle pour éviter l’suicide
on cherche notre place, on pleure, on rit, et ainsi d’suite
les insipides espoirs, que nous laisse voir l’avenir
sont comme des grains de sable que balayera la brise
a l’abri du vice, caché derrière une carapace
loin du bruit des vagues, on s’prend à croire au paradis
on s’enferme tous dans nos p’tites vies respectives
en oubliant qu’on ne construit qu’avec de vraies perspectives
fragile comme du verre, indestructible
a l’éch~lle microscopique, car souffrir est instructif
la tête dans les étoiles, nous contenons le cosmos
quand les atomes s’unissent dans une parfaite osmose
vivants depuis la nuit des temps dans le cœur des astres
la violence de l’océan et l’écorce des arbres
une étendue de sable presque infinie
tempête quand les uns s’battent pour vivre et les autres pour en finir
mille individualités craquant sous les regards de l’autre
oubliant vite que deux mains soudées peuvent garder l’eau


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