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lirik lagu julos beaucarne – les djins de s’costé ci

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les djins des s’ costé ci
c’est des djins qui schuffèlent
qui paltent pou s’intinde
qui paltent pou djoser
y faut les ascouter
des coups c’est co bi vrai
des coups c’est des minteries
mais craque ou bi casaque
c’est l’ bonheur plate sak
qui spite ou bi qui chile
a guiguite sul l’ malheur
au traivi cafouyadges
rincheneryes berdeladges
a zinguesel de tout
su voye au cinterfout
pou qu’el misère susse out

in djosant d’em pays
dji vous ascoute djoser
mes pids ont des pennas
dji muzène arguédennes
d’ayer ou d’aujourd’hu
ded’là ou bi ded ci
des cinses et des pachis
des corons, des villadges
djetés din l’ paysadge
dji djoserez des duc-sses
des fiesses de no pays
du vi parladge ded ci
sin d’jamais deslachi
et d’ mi n’ restra pu ri
qu’en myette mitan d’ ri
du ramadge dem pays

dji vo intind dviser
-ssis padvan vos huches
ou bi dellé l’estuve
a screnne din les soirées
vo turpinez des sondges
vo tusez din l’esté
vo djosez du soley
del pieuve ou bi del feille
qui fréquente dédja bi
a vi l’ fieu d’a melie
qui est four bon garçon
mais sin situation
vo djosez del aous
du blé del barbuzette
du coulon qu’a yeu l’ prix
des prix qui montent toudis

voix des vi, voix des djones
des bwès et des villadges
des djins des villes en cadge
tchipadges des mouchons
voix des scoli, des maisses
des monseus et des pauv
des ouvris, des cuerleux
des cincis, des scriveux
des fiyes fin alicantes
el keur tout al déboukle
pou un losse du villadge
viz airs des vieilles djins
mazurka, rigodènes
quadrille des lanciers
sinté comme em keur bat
et marie clap chabot

est-ce que c’est mi qui pale
ou bi est-ce que c’est vous ?
patwès dem villadge
dji vo chout’rez toudis
que dji susse à paris
ou bi à baltimore
vo intind fai plaisi
im chen que dji su drole
en miette transmuwé
tout d’une trake escouffté
vostez aud boutt de toutt
langadge des coumarades
des effants dem n’escole
dem mère eyet dem pa
al piquette de mes djous
quin djastou galopiat

dji vos ascoute sondgi
douc’mint comme en rivière
dji vo raguide schuffler
comme el vin sul’ batia
vo intind abouler
comme nive in avalanch
dji vo intind spiter
comme spit de dynamite
dji vo intind busqui
comme el tonwere doradge
dji vo intind brotchi
comme en pinte in esc-me
vo intind buscayi
comme un volcan qui pete
dji vo intind bi rat
djoser dé liberté

—————————–

traduction littérale :
==============

les gens de ce côté-ci
ce sont des gens qui sifflent
qui parlent pour s’entendre
qui parlent pour parler
il faut les écouter
parfois c’est vérité
et c’est parfois mensonges
mais craque ou bien casaque
c’est le bonheur simplement
qui fuse ou bien qui gicle
à cheval sur le malheur
au travers de la bêtise
au travers des choses sans valeur
en position instable sur tout
au cent mille diables sur les routes
pour que la misère disparaisse

en parlant de mon pays
je vous entends parler
mes pieds ont des ailes
je muse des rengaines
d’hier ou d’aujourd’hui
de là-bas ou d’ici
des fermes et des prés
des corons, des villages
jetés dans le paysage
je parlerai des kermesses
des fêtes de mon pays
du vieux parler d’ici
sans jamais m’arrêter
et de moi il ne restera plus rien
qu’un tout pet-t peu moitié de rien
du ramage de mon pays

je vous entends deviser
-ssis devant vos portes
ou bien près du feu
à la veillée
vous remuez des songes
vous méditez dans l’été
vous parlez du soleil
de la pluie ou de la fille
qui est amoureuse
du fils d’amélie
qui est fort bon garçon
mais sans situation
vous parlez de la moisson
du blé, de l’escourgeon
du pigeon qui a eu le prix
des prix qui montent toujours

voix des vieux, voix des jeunes
des bois et des villages
des gens des villes en cage
chants des oiseaux
voix des écoliers, des maîtres
des riches et des pauvres
des ouvriers, des tailleurs de pierre
des fermiers, des écrivains
des filles toutes fines et alertes
le cœur tout démonté
pour un garçon du village
vieux airs des vieilles gens
mazurka, rigodon
quadrille des lanciers
“sentez comme mon cœur bat”
et marie clap chabot

est-ce que c’est moi qui parle
ou bien est-ce que c’est vous ?
patois de mon village
je vous entendrai toujours
que je sois à paris
ou bien à baltimore
vous entendre fait plaisir
il me semble que je suis tout remué
tout ému
tout d’un coup secoué
vous êtes au bout de tout
langage des camarades
des enfants de mon école
de ma mère et de mon père
à l’aube de mes jours
quand j’étais gamin

je vous entends songer
doucement comme une rivière
je vous regarde souffler
comme le vent sur le bateau
je vous entends arriver à toute vitesse
comme neige en avalanche
je vous entends crépiter
comme des éclaboussures de dynamite
je vous entends gronder
comme le tonnerre d’orage
je vous entends mousser
comme de l’éc-me de verre de bière
je vous entends lancer des pierres
comme un volcan en éruption
je vous entends bientôt
parler de liberté


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