lirik lagu jones cruipy – j’me rappelle
[couplet 1]
chacun pour sois, dieu pour tous, pas vraiment l’choix, faut plus de flouze
que c’que tu crois ? nous, on s’en fout, ils veulent la guerre ? on les prend tous
ils veulent marcher avec nous maintenant, ils t’appellent tous “la famille” maintenant
ils veulent parler, faire comme nous maintenant mais ils sont pas comme nous, non non
ils font tous de la trap mais ne vivent pas la trap, parlent de la frappe mais n’connaissent pas la frappe
au poste, ils p-ssent à table, ils rappent nos vies, parlent de mon squad
sont tous des mafieux, sont tous des gangsters, bicravent de la c, d’l’herbe, du sh-t
mais quand il s’agit de l’faire, ils sont tous des branleurs, dès qu’y’a bagarre, ils prennent la fuite
la vérité s’ra toujours pareil, biff ou cash, au fond, c’est pareil
personne peut éteindre le soleil, kalash ou a.k., tu meurs, c’est pareil
au quotidien comme dans leurs musiques, ils s’inventent des vies on les a jamais vu dans ma street mais sont tous des og
toi et ton équipe des bras c-ssés, tes gars font pas d’thunes, ils sont dép-ssés
chacun son tour, sois pas fâché, tu veux d’la conso, prends un sachet
[refrain]
j’me rappelle à l’école, j’me rappelle à l’école
on séchait les cours et pendant les cours, on f’sait les gogoles
j’me rappelle à l’époque, j’me rappelle à l’époque
de ma première taf, ma première b-tch, mon premier plan, mon premier schli
gros, t’étais où quand on toquait aux portes ? gros, t’étais où quand on ouvrait les stores ?
fallait des sous, on leur faisait les poches, on était têtu, on était gosse
gros, t’étais où quand on coursait ces porcs ? gros, t’étais où quand c’était auch ?
gros, t’étais où quand c’était moche ? on était fou, on était proche
[couplet 2]
on s’fait seul justice pas de justicier, partout comme le wi-fi, on reste connecté
en secret comme les autorités, on est autoritaire
ils s’posent des questions, s’demandent comment on fait, pire que des meufs ne cessent de parler
laisses-les rager, laisse-les envier, nous jalouser, laisse-les baver
sur l’terrain on a investi, tout est maitrisé
leurs patrons sont des travestis, tout est déguisé
ils ont jamais été là pour toi, t’as toujours été là pour eux
ils ont rien fait pour toi, t’as tout fait pour eux
[refrain]
j’me rappelle à l’école, j’me rappelle à l’école
on séchait les cours et pendant les cours, on f’sait les gogoles
j’me rappelle à l’époque, j’me rappelle à l’époque
de ma première taf, ma première b-tch, mon premier plan, mon premier schli
gros, t’étais où quand on toquait aux portes ? gros, t’étais où quand on ouvrait les stores ?
fallait des sous, on leur faisait les poches, on était têtu, on était gosse
gros, t’étais où quand on coursait ces porcs ? gros, t’étais où quand c’était auch ?
gros, t’étais où quand c’était moche ? on était fou, on était proche
[couplet 3]
focus comme au labo, on ch-sse les roro, évite les collabos, surveille ta go
fidèle comme castro, on part à l’-ssaut, j’suis dans mon monde, un peu comme nemo
les fils à papa jouent les mecs de quartiers, les mecs de quartiers font les fils à papa
les filles des quartiers veulent plus d’mecs des quartiers, les mecs de quartiers veulent des filles à papa
j’me rappelle de nos rêves, de ce qu’on doit tisser
que dieu m’en soit témoin, j’ai jamais rêvé d’être policier
on prend la mise et on réinvest-t, bénéf’ sur bénéf’, la concu’ nous guette
on prend les mêmes et c’est r’parti, planète sur planète, on conquis leurs terres
j’vends plus d’drogue, j’p-sse à la radio, sur la prod : yojimbo
j’traîne plus trop dans le quartier, j’pars affronte le monde
y’a qu’mon sourire qu’est légal, personne court plus vite que les balles
on plaît à leurs filles, ça leur fait mal, c’est plus des hommes mais des females
sale, sale
[refrain]
j’me rappelle à l’école, j’me rappelle à l’école
on séchait les cours et pendant les cours, on f’sait les gogoles
j’me rappelle à l’époque, j’me rappelle à l’époque
de ma première taf, ma première b-tch, mon premier plan, mon premier schli
gros, t’étais où quand on toquait aux portes ? gros, t’étais où quand on ouvrait les stores ?
fallait des sous, on leur faisait les poches, on était têtu, on était gosse
gros, t’étais où quand on coursait ces porcs ? gros, t’étais où quand c’était auch ?
gros, t’étais où quand c’était moche ? on était fou, on était proche
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