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lirik lagu j’accuse

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(intro) onizuka :
ce texte ça fait longtemps que j’attends pour vous le dire
je l’ai laissé pourrir dans mon crâne avant de l’écrire
mais cette fois la coupe est pleine et ma peine ne peut plus se taire
tellement lourde à porter que je rap un genoux à terre

akademos :
des politiques véreux à la tête du pays
les gens se tournent plus vers eux, ils les ont trahis
le bulletin froissé au creux d’une main très moite
son destin sera de lutter contre l’extrême droite

onizuka :
j’accuse ma gueule de s’ouvrir et mes mains de rester ballantes
les mots restent des mots quand les actes qui les suivent restent en attente
j’accuse l’humain d’être plus bas que les bêtes
la conscience est un don, mais malheureus~m~nt l’orgueil va de paire avec
j’accuse la france d’être raciste et réactionnaire
mates comme on traite les sans pap’ et tu sera en colère
merde, c’est pas la france dont on rêvait mais celle où des gens sont
dépouillés par les banques et expulsés par des préfets
j’accuse les politiques d’être des fachos, des voleurs ou des abrutis
perdants de vue que le pouvoir n’est pas un but mais bien un outils

(refrain) onizuka / akademos / ago :
mon devoir est de parler, je ne veux pas être complice
je ne connais pas de plus grand crime que le dénis de justice
certains nous pervertissent, enferment la vérité
d’autres se battent pour qu’elle éclate, qu’on puisse en hériter

akademos :
j’accuse, les maris violents. la misère, le système judiciaire trop lent
le travail des enfants, la pauvreté qui grandit
tandis que se dandinent des bandes de dandys bandits
dame solitude plane au dessus de nos têtes
des tonnes de potes sur le net tous en panne de sonnette
les mômes délaissent le square, préférants leur portable
offert par les parents avant le premier cartable
les apparences et l’argent nous régissent
exit l’espérance et les rares gens qui réfléchissent
les élus n’ont de gauche que leur maladresse
et le chômage progresse à l’ombre des promesses

onizuka :
j’accuse les proprios de laisser crever dans la rue des familles entières
les logements restent vides car l’humain n’est pas rentable
quand la spéculation est rentière
ce vieux dicton ne date pas d’hier
quand le sang coule dans les rues on se doit d’investir dans la pierre
j’accuse tous les fanatiques religieux en vie
vous prenez la sagesse de vos livres saints
pour justifier la bassesse des combats que vous menez en vain
j’accuse la télé d’être menteuse et décérébrée
de célébrer la violence et la bêtise en faisant fi de vous
d’être remplie de faux semblants, de faux sourires et de faux dévots
j’accuse la société d’obésité morbide
elle consomme sans raisonner mais ne se questionnera
que quand toutes ses réserves seront vides

(refrain) onizuka / akademos / ago (bis) :
mon devoir est de parler, je ne veux pas être complice
je ne connais pas de plus grand crime que le dénis de justice
certains nous pervertissent, enferment la vérité
d’autres se battent pour qu’elle éclate, qu’on puisse en hériter


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