lirik lagu ismaël metis – arborescence
[couplet 1]
écrire c’est mon boulot donc j’ai jamais d’vacances
et la p-ssion pèse plus dans la balance qu’être au bout du rouleau
j’vis d’eau fraîche, de bras en l’air, de checks quand j’sors d’la scène
à force, j’y laisserai toute ma sève !
les proches s’en inquiètent, m’le répètent, jamais -ssez
j’cours, j’garde mes baskets, j’fais pas mes lacets !
j’voulais briser les chaînes, être la forêt qui pousse
éclabousser les drapeaux, les cabossés, les frimousses
mais qui est vide n’a rien à donner… en vrai j’ai la frousse
ouais, j’am-sse pas mousse à force de rouler
j’perds mes feuilles, j’ai des ch’veux blancs, c’est l’automne avant l’heure
le temps voleur, rend mon rap soul, pleureur
[refrain]
j’me transforme : regard ébène
partout à la fois pour m’faire croire qu’j’avance
et j’transporte, joies et peines
traîne mon poids dans chaque coin d’la france
j’me transforme : regard ébène
partout à la fois pour m’faire croire qu’j’avance
et j’transporte, joies et peines
prend racine… arborescence !
[couplet 2]
bon… quoi d’plus… ? ah ouais :
me d’mande pas si ça va… j’te répondrais un lapsus
ou j’déploierais mes forces, les dernières
pour être clairière d’mes proches, qu’personne perce l’écorce !
à part ceux qui voient derrière… les rares
faits du même bois, et d’épines de cactus
c’est d’ce bois qu’j’me chauffe, carbure
à toute allure, arbuste évite les plantes carnivores, bois armure !
celui auquel on grimpe… on grappille
celui, qu’la vie, habille, de brindilles
fragile, que le vent fait plier
au cœur grand, preuve : tout le peuple y est
[refrain]
j’me transforme : regard ébène
partout à la fois pour m’faire croire qu’j’avance
et j’transporte, joies et peines
traîne mon poids dans chaque coin d’la france
j’me transforme : regard ébène
partout à la fois pour m’faire croire qu’j’avance
et j’transporte, joies et peines
prend racine… arborescence !
[couplet 3]
me parle pas d’espoir : j’ai sorti la tête de la terre en plein hiver
plante sagittaire !
agrippé aux lianes inattendues, mktoub
j’balade dans babylone, malade, comme l’a dit l’autre
j’ai l’diplôme, à ton avis lequel ?
buissonnière est mon école !
alors j’éclos… me forge un mental
d’éclatantes pétales !
je regarde mon p-ssé, fronçant, en fonçant vers l’avenir
jamais à la traine, juste -ssez pour en prendre de la graine
mercenaire personnage, ne sait pas ce qu’est faire son âge
perce-neige, bougie sous la grêle
[refrain]
j’me transforme : regard ébène
partout à la fois pour m’faire croire qu’j’avance
et j’transporte, joies et peines
traîne mon poids dans chaque coin d’la france
j’me transforme : regard ébène
partout à la fois pour m’faire croire qu’j’avance
et j’transporte, joies et peines
prend racine… arborescence !
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