lirik lagu ipm – fourgeries de rapace
[couplet 1: venom]
d’où je viens, c’est les ragots de boulevard et les bouches de soulard
qui remplace 6~9 affaires afin de toucher de l’or en barre
a part qu’une fois au rancard, le radar dit esquive dare~dare
plan tricard, mauvaise affaire, de la mauvaise offre tu rembarres
barre~toi avant qu’on fourgue dans le désordre
une grue, un puits de pétrole et des montres rolex exclusives
fabriquées chez tonton youssouf, esbroufe, achète t’es ouf?
des pignoufs comme toi, forcé qu’on les douze
le gros naïf voit pas le brillant des fausses bagouzes
eclate son flouze sur un air de berceuse andalouse
quand tout s’achète et se revend
du lot de couches pour mômes à la hifi du soleil levant
si t’es naze à l’affût, embrasse le vent, ta vue
te sert à rien face aux scapins qui te mettent le grapin dessus
vont jusqu’à pécho le calepin d’arsène lupin
dans ce turbin, pas de copains, pas de sentiments car y’a rien que des chiens qui en chient
des petits filous qui mettent la forme dans tous les coups d’archis
ici lyon auchi, y’a des carottes sur le teushi
des bizs en ballade, genre ta volvo en pièces aux puces de volevo
l’évolution de la france, des petits boulots pour les pélos
en noie plus d’un avec des ‘teilles de 16. les goulots
scène dramatique du vaudeville urbain, y tourne la roue de l’infortune
la thune, en amertune il fait le plain
putain, les morts de faim n’ont pas de freins
et ne voient rien de p~rno, en voie de posséder ferrari et gros lolos
[refrain]
c’est pas que j’t’aime pas mais si j’carotte pas j’mange jamais
c’est méchant j’sais mais c’est vital de pas t’faire de rabais
la trajectoire, une belle courbe de fourbe lourde
où la maille trépasse, le pace~ra passe
c’est pas que j’t’aime pas mais si j’carotte pas j’mange jamais
c’est méchant j’sais mais c’est vital de pas t’faire de rabais
la trajectoire, une belle courbe de fourbe lourde
où la maille trépasse, le cal~cha passe
[couplet 2: lucien 16s]
en lever de rideau des pièces de théâtre qui ne font pas succès
les fourgueries de rapaces, un accès d’excès, pour nombreux suspects: respect
j’veux pas finir yabindama dans ce pays de moundélé
les jeunes sont fous de télé d’emblée, le goût de se faire du blé (bwé)
je côtois l’enflure, respire le même air que lui
ce qui m’inspire incessament, l’envie de s’faire du profit (ouais)
les camions tombent du ciel, c’est un secret professionnel
des hauteurs d’où j’opère j’suis acteur et metteur en scène dramaturge
quand les caisses en carton disparaissent c’est sûr
qu’un sourire ne coûte rien, moi je fais grimacer les figures
de tous les chauffeurs de poids lourds: je n’emprunte pas je vole
je refourgue la marchandise 500 écus, 200 pistoles
plus habile ouvrier de ressorts et d’intrigues, il faut que tous partent
une cravate sous le survèt’, pas de porte à porte une vue d’apart
le but ne pas s’faire piéger, 3/4 de mes lescars l’ont pigé
on me fera pas danser la danse des canards dans le poulailler
hier c’était le cost~la, aujourd’hui c’est ralph lau
une rafle de textile pour goss~beau, pas d’oxbow
j’ai eu beau essayer de me fier au mode de fonctionnement actuel, faut se méfier
la marée noire englue la conscience des cités où j’ai pied
j’ai pigé, c’est ça le que~tru, bouc émissaire ou tête de truc
le commissaire derrick dans nos sales que~tru
et puis merde, je n’veux pas voir la vie austère
les fourgeries de rapaces confère les chacals de bel~air
[refrain]
c’est pas que j’t’aime pas mais si j’carotte pas j’mange jamais
c’est méchant j’sais mais c’est vital de pas t’faire de rabais
la trajectoire, une belle courbe de fourbe lourde
où la maille trépasse, le pace~ra passe
c’est pas que j’t’aime pas mais si j’carotte pas j’mange jamais
c’est méchant j’sais mais c’est vital de pas t’faire de rabais
la trajectoire, une belle courbe de fourbe lourde
où la maille trépasse, le cal~cha passe
[couplet 3: venom]
débrouillardise hardiesse, ramener des liasses
famille en liesse, c’est ici ce qui s’passe
on s’organise pour fuir l’impasse, en place
on met combine sur combine, gratte le moindre centime!
les banlieues de lyon regorgent de spécimens, cr~pules la semaine
détrousseurs l’week~end qui l’haut du pavé tiennent
ont l’bizness pour domaine, de la flemme? non! vivre sans fric
equivaut ici à être en quarantaine, la peine?
au courant, ouais, d’avance couru
l’chomdu force d’aller au devant de tous les risques encourus
concurrence? trop aiguisée, déguisée
ne pas s’laisser par un succès griser, maîtriser
son marché, tenire correctement ses comptes
pas d’al capone, de pontes, de contes de beflan sur la côte
le gars qui pèse sait comment engraisser ses côtes
la réussite d’un soir, cousin, laisse~là à d’autres
pas s’afficher, pas se faire ficher! dès lors que de la légalité tu sors
dors d’un seil oeil l’or, c’est la discrétion
pas de séjours en prison, aux débrouillards je donne ma caution:
evite les trahisons!
si on me reproche de soutenir la race des vampires
j’affirme sans mentir ”faut qu’on s’en tire!”
si t’as un bon chafrave et que tu baves, gardes ton avis
c’est pas du sport, c’qui est un jeu, c’est notre survie sylvie
[refrain]
c’est pas que j’t’aime pas mais si j’carotte pas j’mange jamais
c’est méchant j’sais mais c’est vital de pas t’faire de rabais
la trajectoire, une belle courbe de fourbe lourde
où la maille trépasse, le pace~ra passe
c’est pas que j’t’aime pas mais si j’carotte pas j’mange jamais
c’est méchant j’sais mais c’est vital de pas t’faire de rabais
la trajectoire, une belle courbe de fourbe lourde
où la maille trépasse, le cal~cha passe
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