lirik lagu gta (groupe textuel armé) – métaphores
[paroles de “métaphores”]
[couplet unique : sopik baltazar & malfait]
je construis mon radeau on a tous eu cette idée certes
j’suis pas robinson je vais quitter cette île déserte
sur un radeau en surf sur une vague de prodige
j’ai repêché le rap essoufflé, échoué sur une digue
je me trompe jamais gros car j’suis fidèle à moi~même
au 100 scrupules, au gta et surtout à mohammed
je mange pas d’cochon sauf l’intérieur de ma tirelire
et pour te convaincre j’ai pas bеsoin d’sortir l’artillerie
fidèle au coach qui montе mon moral en position de hors jeux
à mon mental même dans les situations dangereuses
tout ça sa m’a gonflé le rap qui ne parle que de pompes
pourtant c’est la rustine sur mes plaies au bout du compte
je parle pas dans le gaz, j’ai la rime qu’on nomme étincelle
un style explosif et un stylo bic qui m’harcèle
s.k1t mon détonateur, f2x c’est l’amorce
le majeur dans l’horodateur les contraventions bombent le torse
bref j’ai des plans d’avenir je deviens vert si ça plante
moi j’veux devenir un arbre et pas une racine qui s’implante
j’ai soufflé vingt~quatre bougies l’adolescence s’est envolée
être coupable c’est accuser l’coup, la maturité s’dérobe
où la faiblesse se faufile dans la fierté d’être un homme
esclave de la vie tu tires péniblement ton traîneau
rempli de péchés, blessures qui font de toi c’que tu es
sur ce chemin de barbelés jusqu’à qu’ta vie soit clôturée
j’ai les neurones en chaise roulante car ils subissent les coups du sort
un mental bien physique c’est pas comme si j’ai pas les conditions
mes pieds sont entaillés à force de marcher sur l’fil du rasoir
comme un funambule à cloche~pied j’avoue c’est dur à croire
je tends la main sheno la vie me percute comme le frisbee
j’ai la rage d’un grizzli et entre nous touche pas au grisbi
ma mémoire est imprécise ne me parles pas de réminiscence
mais elle fait des efforts intellectuels comme la renaissance
les relations m’étouffent une femme c’est pire qu’l’étranglement
dans les conflits la jalousie c’est l’imprévu dans l’angle mort
j’me connais si social mais qu’on me lâche une couverture
j’ai pas besoin d’assistante ni d’une aide qui s’est perdue
dans les dossiers ou notre chance est mise sur siège éjectable
sous la ceinture se trouve la porte fait du charme sous la table
entre mes jambes j’ai ma fierté, une descendance à éduquer
en~cracher mes poumons j’ai des principes à inculquer
je rappe avec le cœur, j’utilise mon cerveau limbique
je tourne pas en rond car il y a déjà les cercles olympiques
désolé mon pote pour me comprendre il faut une notice
je rappe sur tout terrain car équipé en quatre roues motrices
malfaiteur dis~leurs toi t’es le poing et moi la tate~pa
on a la thérapie, toi t’es rapide mais on te rate pas
j’ai le cœur fermé qui pleure dans l’épisode des portes ouvertes
arrivé à l’épilogue j’aurais eu qu’une vie pour tout faire
j’ai que deux mains gros et mes deux pieds sont en formation
achètes des yeux à tes oreilles car mes écrits sont au format son
j’ai un cheveux sur la langue quand sur ma vie j’fais un shampoing
j’me les gèle, mon cœur est froid dans ce monde très mal en point
toi qui croyais qu’tout baigne regarde les laver leur linge sale
les tâches sur la justice c’est fashion comme un t~shirt plein d’sang
[?] quand le savon est mis dans l’cul
ils font des victimes, des albums photo, des pellicules
la douche pour les bavures, l’éponge est dans la main des coupables
entre les cuisses d’une enfant dépucelée qu’on retrouve pas
perdu entre deux troncs [?] concurrence marc dorcel
où les pédo’ font leur bois à des prix hors d’accès
trop loin de l’arrivée j’suis dépassé par les évènements
depuis l’départ gros demande à adam pourquoi ève elle ment
j’en dors plus, grosse fatigue j’ai les yeux couleur magenta
c’est comme si il manquait des pages dans mon agenda
dans mon cœur c’est l’hiver et je me shoote à l’auto~prod
je recherche le soleil comme une chute en motocross
je préfère une vie simple et modeste que dans un palace
ne bois pas tout c’que j’dis car moi je prêche que pour ma paroisse
la sagesse vient de dieu, et moi je ne suis qu’un instrument
il joue de moi gros moi je lui chante tout mes agréments
mon esprit veut s’évader moi j’attends qu’on lui tende l’éch~lle
mais ne passe pas en dessous ou tu paiera tes dents d’lait chère
j’avoue gros j’suis pas un saint dans ma vie j’fais qu’pêcher
j’attends pas d’mordre à l’hameçon ni qu’on m’tende une perche
j’ai la pêche, t’occupes pas la patience
sème sans s nos bébés, nos projets en maternité
mets dans la lunette la vérité à la wesley
j’mets la loupe sur c’qui m’tient à cœur comme nos artères
de la chance ou de la veine j’en ai eu peut~être un peu
mais j’n’ai pas attendu le cul sur un strapontin
la fainéantise sur le banc à éplucher les petites oranges
je profite de sa blessure pour mettre les bouchées doubles
du dernier rang la place de l’élève agité qui croit tout connaître
[?] est le seul avec qui j’suis vraiment honnête
j’ai du mal à m’accrocher aux gens on m’a graissé la patte
vas~y mets d’l’huile de coude si tu veux agresser la bac
et ouais cow~boy toi dans ton coin tu regardes quoi ?
j’suis un indien, des rimes pointues dans mon carquois
[a completer]
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