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lirik lagu faro (uk) – nocturnal

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[couplet 1: nadir]
ils s’allument, comme la lune aux dernières lueurs
déambulent dans des amis de fortune où l’on brûle et l’on fume
des idées qui nous consument, du liquide que l’on consomme
et du vide qui les habite, dans des boites ils se confinent
se confient, pas au plus se complaisent dans le bruit
la musique ici est lourde dép-ssant le cri des filles
des esprits plutôt fourbes de la vie faite sous les courbes
c’est la fête de la défaite d’une communauté sourde
ils se caressent et se brisent comme des verres
sous l’emprise de substances qui les incitent à danser la réussite
de ces âmes en faillite, que le marché convoitise
que le peuple plébiscite et que la jeunesse imite

[couplet 2:farouk]
sans doute le fruit des trajectoires d’l’individu au cosmos
en route pour l’désir illusoire de la nuit qu’ils endossent
la vie, ce grand défi à qui nous faisons allégeance
l’esprit qui pourtant s’enfuit sans doute par insouciance
bienvenue au forçat de la pupille et de l’étoile filante
où les canailles se reniflent le cul dans une colère hilarante
j’ai vu le vent des villes vaciller facilement
j’avoue je vais où je veux -ssoiffé ou oisivement
j’ai bu les larmes du zèle et son excès d’insomnie
les extraits d’un vacarme violant suint dans le vomi
alors maintenant je danse dans le soir
me disant que l’univers au fond n’est qu’une chambre noire

[refrain]
ils sont tout le monde et personne
viennent vomir leur amertume
sur la grande place ils claironnent
le mal être qu’ils c-mulent
leur tumulte d’insultes
en réponse à mes traumas
fait penser aux cris des chalands
[??] de chez les chinois

[couplet 3:nadir]
s’ils chient noir c’est à la couleur de notre époque
un cancer qui les défroque de leurs idéaux en tocs
attirés plus par les spots, que la lumière du soleil
certains se piquent dans les shoots pour retrouver le sommeil
d’autres attendent la nuit, attendent la nuit durant
voyeurs qui s’émerveillent devant le spectacle courant
des fleurs de bitume, fanées sous les coups
de ces hommes en costumes qui titubent, dissous
dissous et souvent violents, l’issue peut être sanglante
ici on ne fait pas semblant, c’est la haine qu’ils enfantent
en font leur fond de commerce, manipulent avec adresse
jouissant de l’absurdité d’un système à deux vitesses
qui croient que quand le jour s’éteint (quand l’obscurité s’étend)
a l’abri des regards p-ssés d’une tentation imminente
par cette nuit envoûtante dans cet espace restreint
j’expose un portrait troublant et pourtant d’un attrait commun

[couplet 4: farouk]
au chant du crépuscule on se bouscule au-devant de nos prises de recul
accueille ce recueil, insomniaque et noctambule
je suis le parasite, la cr-pule
le paria, le scélérat qui t’en[fume] (bruitage d’inspiration)
il fut le temps des soirées foireuses
fausses épopées amoureuses où ça cause des poupées dans une langue lépreuse
dans une longue et lente chute vertigineuse
dans une descente exsangue et tumultueuse
je vie au mieux les vis-à-vis de la vie vois-tu
j’ai le cri accroché aux yeux cœur accroché au depuis le début
l’obscurantisme est l’abat-jour de l’esprit, c’est vu
décidément t’es le contenant, je suis le contenu
une tempête de typhon pour tes tympans
le tempo dans ta tête, le texte flamboyant
une vie incendiaire qui considère cet instant
comme la première et dernière nuit de tous les temps

[refrain]x3


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