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lirik lagu deux lyricists – le bouffon du coin de la cour

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[justin – deux lyricists]

c’est le bouffon du coin de la cour, est-ce que tu t’en souviens ?
son jean trop court, son k-way ancien même quand il pleuvait rien
celui qui redoutait les yeux lorsqu’il levait la main
le seul qu’on n’invite pas au jeu sauf quand c’est “tous contre un”

fragile, sensible, émotif et mal foutu
paisible qu’avec une purée, des peluches et des histoires tordues
souffre-douleur, exclu, bouc-émissaire, tête de perse
il fuit les rires et les dires de l’inst-t’ pour lâcher le lest

traité de plouc, sa prestance lente, repliée
un de plus, pour ce qu’il est, s’est fait humilier
ses parents doutent de ces thèses comme quoi les autres l’agressent
seul celui qui porte la chaussure peut dire si elle blesse

c’est le bouffon du coin de la cour, est-ce que tu t’en souviens ?
son jean trop court, son k-way ancien même quand il pleuvait rien
celui qui redoutait les yeux lorsqu’il levait la main
mais c’est le seul qu’on n’invite pas au jeu sauf quand c’est “tous contre un”

calme, plongé dans ses songes, inquiet, redoutant la vanne
des grands lui rappelant qu’il est seul sur un banc
son âme, celle d’un cheval sans selle qu’on traite comme un âne
une canne, c’est ce qu’il cherche en vain contre le sens du vent

calme, plongé dans ses songes, inquiet, redoutant la vanne
des grands lui rappelant qu’il est seul sur ce banc
son âme, celle d’un cheval sans selle qu’on traite comme un âne
une canne, c’est ce qu’il cherche en vain contre le sens du vent

[biboosta – ex la moza]

dans les souliers du soumis se cache souvent un clown triste
faire l’autiste est propice quand ta scène est en coulisses
pire qu’un alcoolique, je ne compte plus mes paradoxes
un ado mal dans sa peau, discours bateau, dis ça à d’autres

sacerdoce sans coup d’éclat ni perspective dans l’immédiat
je me sens plat, incompétent, et cette exigence ci et là…
tellement -ssisté, je ne sais que faire de mes dix doigts
je m’apitoie, m’y habitue, mon corps n’est plus qu’un habitat

fleur sans pétale, sans piquant, le mal-être s’étale
je ne sais depuis quand, syndrome de déprime foetale
coquille vide, aucune vie, les profs s’en plaignent aussi car
je n’ai rien dans le cigare d’après le pédopsychiatre

l’addition est salée, j’en ai des céphalées
il fallait que même les parias me bousculent dans l’escalier
j’ai beau laisser parler, accepter l’inacceptable
je ne sais comment dép-sser une anxiété ancestrale

pression incessante, caché derrière un cartable
regard vague et fuyant du parfait incapable
pet-t bouffon voudrait grandir sans se faire mal
détresse non-verbale, spirale infernale

[martin – deux lyricists]

allongé en pleine campagne, seul sans compagne
l’isolement gagne la vie sociale, l’a rongé
jugé anormal depuis l’école, jamais de camarade
les jouets dans l’armoire jamais usés, si bien rangés

la vie s’écoule, chaque épreuve devient tragique
sans compter les élèves, t’as subi et profs et flics
t’avais bien eu des potes y’a vingt piges aux idées narcotiques
mais les barrettes s’effritent et les liens solides aussi vite

plus d’estime aurait rendu ton moral moins sinistre
plus de frime et tu devenais normal pour un ministre
les psychologues s’enchaînent et s’entêtent, ils veulent que tu guérisses
tu trouvais folles les normes et là leurs gardiens te diagnostiquent

tu te plies quand le conflit pointe le bout de son nez
ta force est d’être docile mais bon, celle-ci n’est pas valorisée
tes crocs sont des dents de lait, t’as trop longtemps enduré
les pélos pas dans la dentelle, leurs blagues t’ont rendu laid

les sourcils froncés sous tes lunettes, façon grand arrogant
les sourires forcés t’ont rendu net sur ton rapport aux gens
souvent t’es souffrant, soumis et si hésitant
donc si tout le monde te descend, qui c’est le bouffon au vu des gens présents ?

[justin – deux lyricists]

calme, plongé dans ses songes, inquiet, redoutant la vanne
des grands lui rappelant qu’il est seul sur un banc
son âme, celle d’un cheval sans selle qu’on traite comme un âne
une canne, c’est ce qu’il cherche en vain contre le sens du vent

calme, plongé dans ses songes, inquiet, redoutant la vanne
des grands lui rappelant qu’il est seul sur un banc
son âme, celle d’un cheval sans selle qu’on traite comme un âne
une canne, c’est ce qu’il cherche en vain contre le sens du vent

c’est le bouffon du coin de la cour, est-ce que tu t’en souviens ?
son jean trop court, son k-way ancien même quand il pleuvait rien
celui qui redoutait les yeux lorsqu’il levait la main
le seul qu’on n’invite pas au jeu sauf quand c’est “tous contre un”


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