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lirik lagu cause commune – freestyle chez urban hit

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[instru 1]

[couplet 1 : 7m]
pour moi, le son, c’était bon
à l’époque où eminem était blond
quand dre faisait des beats, pas des beats by dre
ton rap est prévisible comme ta rime d’après
admets-le, ils font du rap mielleux
moi, j’fais du rap fêlé, chaque cd fait l’effet d’une claque
on n’a pas d’limite, on est atypique
ton album servira d’freesbee, voilà le grand dadé
et son pote le gringalet mal fringué, pourquoi tu viens parler
de kicker le beat si t’en as plein l’palet ?
j’ai bientôt trente balais, il est temps d’aller
montrer le talent qu’on a trimbalé tant d’années

[couplet 2 : kesti]
fini de faire le timide puisque tu dis qu’j’ai plus d’feeling
j’te fais boire la t-sse dans ta p-sse, pet-t urophile
oui, oui, je te fist le zizi par l’urètre
j’ai des lyrics illicites à base de pili-pili
pendant qu’les gamines s’touchent avant de faire pipi
les femmes couguars s’liftent comme nefert-ti
t’es plein d’chichis, tu m’fais chier avec tes mimiques
si tu chipotes encore, tes chicots vont finir sur mon grigri
-kch, pif, krr- #torticolis
je te corrige comme un prof #chipiechipie
yo, j’écris des chansons connes comme phiby
fais pas l’gangster, t’es pas d’compton city, t-ti
sors les textes de ton sac h-llo kitty
j’ai pas l’flow d’biggie mais ça coule comme un alcoolo qui chie
c’est liquide, oui, kid, tes rimes sont téléphonées
-bip-, fais donc un feat avec siri

[couplet 3 : 7m]
j’emmerde le grand public et ceux qui jouent les puristes
quand tu lis les com’, tu t’dis qu’la ‘sique s’étudie
c’est cool, aujourd’hui, tu dis qu’on fait des tueries
demain, tu kiffes pas une rime, tu dis qu’j’ai trahi les puristes
de nos jours, n’importe quel geek joue les jurys
à les écouter, j’devrais toujours rapper plus vite
je maniais la langue avant d’aimer les cunnis
je mène la danse, tu trembles, on te punie
nos syllabes rebondissent comme des gymnastes sur l’trampoline
on débarque en rappant trop vite, même busta prend d’la ventoline
papa m’trouvait insolent, maman m’trouvait impoli
mais “insolent” et “impoli”, si tu mixes, ça fait insolite
avale ma punchline et rembobine
c’est matias et anthony, les deux alcooliques
les plus anonymes, quand on lâche nos rimes, on mitraille
on vit dans le mal, maudits par le diable, c’est donc ça, nos vies

[couplet 4 : kesti]
ils font du rap un produit, dans cette intro’, j’en ai trop dit
je m’introduis comme un ver solitaire dans le bide du show biz’
je rappe trop vite, tu bouffes du niglo, j’ai bouffé sonic
nos flows de taureaux t’horrifient, j’p-sse de la taurine
ils débitent que des conneries : “bling, bling, money, money”
sérieux, sony vend des cd comme des sonneries polyphoniques
les rappeurs sont des moutons, les labels ont cloné dolly
j’me serre la ceinture, tu baisses ton froc aux francofolies

[instru 2]

[couplet 5 : 7m]
vu les emmerdes que ça m’amène, je crois qu’vaut mieux forniquer seul
ces chiennes courent après ma gamelle, je les nourris mieux que personne
je mène ma vie comme une bestiole, j’me lève la nuit, je me questionne
pourquoi ma vie est une version ratée d’californication ?
pourquoi tu cours après les rappeurs si, leur vie, c’est du factice ?
oublie ton régime et tes yaourts aux bifidus actifs
tu vas maigrir des hanches si ma libido s’active
après l’show, j’te ramène dans mon p’t-t studio d’artiste
je n’ai pas de grande douche, je ne mène pas la grande vie mais, moi, je suis pour de vrai
t’auras pas de bagouze, je fais pas le dandy, mais j’ai un bon tour de zgeg
pas de câlin en douce, pas de balade en ville, ma beauté, est-ce qu’on devrait ?
mais tu prends ta cartouche comme la mère à bambi, vaut mieux qu’t’aies du second degré
j’me marie pas à la mairie, plutôt vegas en amérique, ah mais non, me dis
pas que j’atterrisse quand je pars dans mes trips dans ma tête, quand je pars en plein délire
viens donc là, chérie, j’t’emmène à velib’, le clébard t’emmène dans les bars de la vieille ville
tu voulais quitter ton gars, ça tombe bien, prends mon bras, on part à la dérive

[instru 3]

[couplet 6 : kesti]
sept, zéro-cinq, quatre-vingt-cinq
ça fait neuf mois que jacques a foutu cathy enceinte
salut l’équipe, me voilà à la clinique
ce jour-là, j’aurais dû m’noyer dans mon liquide amniotique
mais tant pis, un an plus tard, on me baptise
c’est déjà dans l’église que j’ai pris goût à la tise
le curé a versé son pastis dans l’eau bénite
alcoolique tombé dans la marmite comme obélix
mon arbre généalogique a du ‘sky dans la sève
depuis, face au moindre effort, j’ai la flemme
pourtant, rien ne m’arrête quand j’veux m’la mettre, j’ai la fièvre
j’ai lâché tellement d’galettes sans jamais trouver la fève
chaque soir de la semaine, un pote chômeur m’appelle
“eh gros, ça va ? c’est toi qui ramènes la ‘teille ?”
j’bois comme un trou, j’avoue, j’abuse, mais pourquoi tu me juges ?
t’as jamais bu ? jette-moi la première bière
merde, j’ai un souci avec les filles
dès qu’elles me parlent ou qu’elles me fixent, ne pas rougir est un défi
mais j’me transforme une fois la ‘teille de vodka finie
et le docteur timide devient mister kesti pilo
la-la-la bête de foire, le funambule sur le fil du rasoir
voyage de bar en bar, a du kilomètre au comptoir
do-ré-mi-fa-sol-la-si-do
alcoolémie face à ma cirrhose
quand j’parle de pillave, mes rimes arrivent par packs de dix
à côté d’moi, gainsbarre était l’plus sobre des artistes
vu mon cv, j’vais finir dans un quick
ça fait quinze piges que ma vie est un lendemain d’cuite
et je crois qu’au fond d’moi mon âme est noire
et je bois pour oublier qu’j’perds la mémoire
mais si ma vie était un ‘sky ou un roman
on l’appellerait “le label cinq aux gueules de bois dormant”
l’origine du mal

[instru 4]

[couplet 7 : 7m]
croulant sous mes choix, j’croupie tous les soirs, toutes les journées, bourré, fourré dans les bars
pouvoir bouillave tous les boules des groupies, toutes accroupies, j’pourrais toujours courir pour y croire
seigneur, aide-moi à devenir un homme meilleur
j’ai l’impression d’être le dernier de mon espèce, comme denver
oh, oh, oh, j’ai vingt-huit piges, ma mère veut qu’j’me pose avec une fille
et qu’j’lui f-sse un môme et un p’t-t fils, comme tous ces clones, comme tous ces types normaux
mais je ne veux pas entrer dans le moule, j’veux m’enfoncer, plonger dans la foule
je ne veux plus me noyer sous ce goulot, déboussolé, ni de ce sale boulot qui me soûle
allah, jésus, bouddha, tous les dieux sur cette terre
aidez-moi, guidez-moi, dites-moi ce que je suis censé faire
je désespère et je me perds tous les soirs, à boire des verres de bière dans les bars
moi, j’ai besoin d’espoir, j’ai besoin de croire en mon étoile

[couplet 8 : kesti]
instagram, cliques et twitts et commérages, amsterdam, putes, spliffs, alcool et grammes
ma mère chiale, j’quitte l’école et rappe, une jeunesse pire qu’intolérable
j’ai besoin d’évasion, de fuir et de croire, de fumer, de boire
de thunes et de gloire, de plus rien ne voir, depuis l’temps, j’ai dû décevoir du monde
j’ai besoin de croire, j’ai besoin de soirs où l’alcool et moi
on n’fera pas l’amour, si la mort frappe à la porte, que, toi et moi, on n’partage pas la même tombe
j’crois qu’apparemment ma vie part en live, même si je le cache
mes parents le savent car, au fond de moi, l’amour est un détonateur quand mon cœur est une bombe
prête à exploser, doser des dégâts collatéraux
névrosé, j’ai des nausées, j’ai le blues de l’apéro
trop de choses dans le gosier, trop de choses à sortir
moi, j’ai besoin de croire, j’ai besoin de rêves pour m’endormir ce soir

[instru 5]

[couplet 9 : 7m]
mon manager m’a dit : “pas d’blague sur les deps'”
percer dans l’rap, c’est comme chercher du taf chez les grecs
j’aurais bien fait un feat mais j’ai pas d’carnet d’chèques
ouais, continue d’sucer, tu sais que ça t’fera les pecs
t’es pas franc envers toi-même comme un g-y refoulé
j’vais signer sur ton label juste pour le faire couler
j’voyais l’amour dans mes rêves, le couple hyper soudé
mais ma meuf a tout l’temps ses règles : elle est ovaire bookée
j’avoue qu’la situation pourrait la faire douter
en dix mois d’relation, j’lui ai pas offert d’bouquet
ah ! si j’étais beau gosse, j’aurais déjà eu l’sida
trop chaud d’la bite, à croire qu’j’me branle dans mon allume-cigare
trouver ta dulcinée, ici-bas, c’est pas rien, sérieux
c’est comme chercher charlie dans une féria, chérie
si t’as chaud au cul, j’vais t’calmer à coups d’extincteur
te remonter le sphincter par le chemin d’terre

[couplet 10 : kesti]
ce soir encore, j’irai tiser des dizaines de litres
et j’irai p-sser mon salaire que j’ai claqué chez l’épicier
-dring dring- : tu sais qui c’est, c’est kesti qui s’immisce
et qui s’est glissé à ton anniv’ pour bousiller toutes les ‘teilles
-tchin-tchin-, pète pas les plombs, jette pas l’éponge
p’t-être que fallait qu’on vienne dans cette soirée pré-pubère
ta mère ou ta sœur, pour moi, c’est juste un pqr
la meilleure des choses, pour moi, c’est juste quand j’pète une bière
j’baiserais bien cette mini rihanna en pyjama
j’balancerais bien lady gaga aux piranhas
ropopom-po-po-po-poker face, f-ck
j’vais t’laisser des coquards sur ta fesse droite
j’viens ramener ma graine et ken’ les traînées
effrayer les pédés et flairer les chiennes en chaleur déchaînées
j’vise pas la célébrité, j’tise grave
et débite des freestyles toute la soirée histoire de t’faire kiffer


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