lirik lagu cause commune – coups de crayon
[couplet 1]
j’ai besoin d’évasion, de fumer, de boire, de fuir et de croire
de thunes et de gloire, de plus rien ne voir, depuis l’temps, j’ai du décevoir du monde
j’ai besoin de croire, j’ai besoin de soirs où l’alcool et moi
on fera pas l’amour, si la mort frappe à la porte, que, toi et moi, on partage pas la même tombe
j’crois qu’apparemment, on sera pas d’accord, on est paranos
par rapport au paradoxe, on nous impose d’être terre-à-terre, loin des dératés et des terrains neutres
et, des dérapages, on en a commis, pétés des xxx
en une heure et demie, j’étais dans ton lit, ton anatomie était dévoilée, oh, oh
pet-t à pet-t, t’as fait ta putain, pas la peine de répéter à tue-tête
que ton futal moulait parfaitement ton cul d’garce, et merde
t’aimais manipuler mes rêves et les remettre à plus tard
t’es plus cr-sseuse qu’une vulve d’une vulgaire pute bulgare, j’ai plus l’temps
tu m’as trop duper, dans tous tes mythos, t’étais productive
monsieur l’gynéco, faudrait vérifier l’état du cl-to, produit périmé
au vétérinaire, un renard mort en guise de stérilet
nos remords et notre histoire risquent de s’terminer
[refrain 1]
tout allait bien jusqu’à c’que tu sois là
j’en ai marre d’étouffer, de bouffer tes salades
tu mérites que tes doigts aient deux-trois coups d’savate
j’attends la saint glinglin, t’as fait d’moi ton canard, coin coin
[couplet 2]
tu penses pouvoir grailler dans la musique, être original
j’te conseille de ne pas tenter, l’rap c’est s’mettre au régime
y’a rien à becter, que des secrets de polichinelles
tels les substances hallucinogènes que la police inhale
faut qu’tu saches qu’en toi, t’es mi-homme, mi-sheitan
et qu’tes pauvres embrouilles, tu t’les trimbales partout, hormis chez toi
joue pas le o.g. minable, si tu joues avec le mot “fiable”
fidèle au diable, croyant que dieu est négociable
on n’emmène plus nos mômes au gymnase
mais au lady’s dallas pour apprécier de bons moments d’baise
un esprit tiraillé entre p-ssé basique et gros lendemain d’merde
j’ai placé ma ‘sique au-dessus, pour planer, j’ai un gros ‘oinj’ d’herbe
de ‘meda’, on m’a dit : “ravitaille-toi”
station sky’, mais je gerbe le breuvage
et j’me dis qu’le travail et la patience payent
plutôt que d’faire le faux gangster, faudrait qu’on transperce le [‘pera’?]
[refrain 2] (x2)
j’suis qu’un cas soc’, c-sse cette envie de ne plus casquer
les [-ss’decs?] gâchent nos vies, t’es qu’un dossier cl-ssé
j’me cache derrière ma casquette pour pas démasquer
le mal qui s’crée dans ma tête qui veut te scalper
[pont]
yeah, k-e-s-t-i pour la cause commune
dédicace à menz, yeah
ça fait, ça fait…
[couplet 3]
j’suis indépendant, tu peux baver, t’entends ?
mal à la tête, fous-moi la paix, j’peux rapper trente ans
si t’aimes les belles tendances, tu peux zapper lentement
on voudrait faire de moi un jouet, un simple prétendant
dégoûté comme quand un ami est mal à l’aise, quoi
moi aussi, j’ai commis des maladresses, moi
liberté, si, ça, c’est la vie, laisse-moi
partir en espagne pour faire la fiesta
l’amour ou l’amitié : il fallait s’adapter
et, pour ta chasteté, j’avais pas la clé
et tu m’as toujours grillé, mais t’allais pas m’appeler
quand mes ébats s-xuels attachaient l’canapé
laisse-moi partir en freestyle
pour faire le spectacle avec du ‘sky
ma vessie s’esquinte, mais t’-n-lyses pas
tu crées des histoires et fais ta vicelarde
j’ai des pannes sèches, je crois que j’ai besoin d’une escale
l’esprit est en stress et l’instinct est b-st–l
méprise ma tendresse et j’installe une distance
laisse tomber, tu détectes des signes d’esquive
j’écris des textes que tu détestes
destinés à notre fin, j’te l’explique en bref
et j’estime que la lumière de tes yeux s’estompe
traite-moi d’sauvage, j’n’ai aucun côté domestique
n’est-ce pas ? stoppe tes messes b-sses
je deviens esclave du stress, pourtant, ça devient d’l’extase
l’extrême, c’est que tu crois qu’on a le destin des stars
du str-sse, mais j’connais pas cette industrie
j’trace ma route et je n’espère plus
le soir, j’baroude avec la jeunesse perdue
éternue la poussière de la verdure
mais j’perdure avec des phases farouches
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