lirik lagu carré rouge – tueurs de mots
[couplet 1]:
j’irai chercher le bonheur où ça me chante
quitte à faire une grosse esclande, mais le braquage me tente
hante mes nuits
braquer une arme sur une tante
appuyer sur la détente
là est la question
enlèverai~je la vie d’un père de famille
qui a sa femme cancéreuse
descendrai~jе cette femmе, mère de mômes
hauts comme trois pommes
et d’un père qui s’est tiré
oserai~je tirer
sur un gosse qui tente personne
innocent à mon malheur
sous prétexte que ce coup de feu me rapporterait des millions
une seconde
sans avoir une seconde, y a qu’moi au fond de ma mémoire
que j’sois respecté de toutes ces rues, fan de tous ces mômes
parce que j’ai ôté la vie à un homme, putain
ma main s’crispe
vous allez au diable, mais comme j’suis pas, j’sais pas, j’sais plus
ici, j’suis intrus comme un polonais là qui est en attente
comme un palestinien à jérusalem, j’suis le mauvais
comme un homme armé d’une bombe en plein washington
et si ça pète, c’est hiroshima
j’veux être riche mais pas quitte à enlever la vie des innocents
j’ai pas de sang dans les mains
j’ai le crime de la conscience
une cavale pour chaque lendemain, non
j’vais être franc
poser ton revolver, tu restes un tueur de mots, putain
[refrain]:
pas un tueur de mômes, à chaque meurtre, y’a un tueur de trop
un humain de moins, une victime de plus
un dealer en moins, une bavure de plus
pour un connard en moins, un décimé de plus
c’est une maman qui pleure, c’est un de nos frères en moins
un défunt de plus, c’est un salaire qui manque
une médaille de plus
est plein de mon quotidien les cris, les drames, les larmes
tout ça, ça fait le refrain de ma vie, le refrain de nos vies
ça ne fait qu’un refrain de plus sur mon répertoire, j’vais être franc
poser ton revolver, tu restes un tueur de mots (pose, pose, pose, pose)
(tu l’oses mais t’as parlé)
[couplet 2]:
est~ce que j’irai jusqu’à vendre la cocaïne
les soc’, respectez la famille, mehein
les longues canines, t’inquiète gary
dans leurs poches, y’a plein de paquets imbibés de ma salive
deux mois de coke et j’esquive aux maldives
j’suis disculpé l’artiste, on compte les risques par 10
mais ils ne discutent que de moi et de mon r1 bleu marine
mes clients arrachent, traînent les vieilles, qu’en butent à casa
en échange de quelques grammes, monte en flèche comme la nasa
les stup’ tournent tous les mardi, informés par “dis quoi”
t’es pas content? vas~y bouffe tes sardines
toutes les parties, les bonnes soirées seraient absentes sans le sang de tous ces absents
est~ce que tu l’sens?
lorsque la rue peut se payer le luxe, c’est rare à long terme
ghetto criminel qui engage une rue, sombre sa lanterne
au fait, frère, ton frère vient de périr de coco sale
tes ombres colossales comme sosan
ils feront rien au sort, ils feront rien au sort
je reste tueur de mots
[couplet 3]:
de sa grosse, grosse caisse, ah
sacrifices, merde
amer le quotidien
juste le plaisir me tient en vie, l’envie me dégoûte tant que moi et mon carré
bien sûr faut que t’apportes des flics, on les baise sans fair play
fais ce qu’il te plaît, man, rap chien de guerre, m’plaît l’mal, s’il~te~plaît
on se fout de ce que tu penses, sur mon blaze, toi ou lui
flic ou moi, on danse en ressort ce braqueur de plus
la came crée des fans de compton pour une maman qui pleure
au fait, d’où j’viens, shoot star
plan criminel, dernier sentinelle, délinquant, je fais inhaler, écoute le plan
c’est l’histoire de mes stars de rue, sk!ll dangereux
à chacun son jeu, et pourtant la vie t’montre c’est dangereux
argent, flingue et les meurtres entre nous
pour un regard, la vie d’un enfoiré s’égare
[refrain] :
pas un tueur de mômes, à chaque meurtre, y’a un tueur de trop
un humain de moins, une victime de plus
un dealer en moins, une bavure de plus
pour un connard en moins, un décimé de plus
c’est une maman qui pleure, c’est un de nos frères en moins
un défunt de plus, c’est un salaire qui manque
une médaille de plus
est plein de mon quotidien les cris, les drames, les larmes
tout ça, ça fait le refrain de ma vie, le refrain de nos vies
ça ne fait qu’un refrain de plus sur mon répertoire, j’vais être franc
poser ton revolver, tu restes un tueur de mots (pose, pose, pose, pose)
(tu l’oses mais t’as parlé)
pas un tueur de mômes, à chaque meurtre, y’a un tueur de trop
un humain de moins, une victime de plus
un dealer en moins, une bavure de plus
pour un connard en moins, un décimé de plus
c’est une maman qui pleure, c’est un de nos frères en moins
un défunt de plus, c’est un salaire qui manque
une médaille de plus
est plein de mon quotidien les cris, les drames, les larmes
tout ça, ça fait le refrain de ma vie, le refrain de nos vies
ça ne fait qu’un refrain de plus sur mon répertoire, j’vais être franc
poser ton revolver, tu restes un tueur de mots (pose, pose, pose, pose)
(tu l’oses mais t’as parlé)
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