lirik lagu carré rouge – de la part de l’ombre
[pont]:
je reste rancunier, parle franco
vu ma folle époque, à plein temps
sans magique, tu peux devenir un exutoire
cent pourcent dans le son, c’est du carré rouge
[couplet 1]:
de partout, c’est la guerre des gangs
ils brandissent leurs armes, jeunes hargneux, ivres, pleins de haine
ils s’foutent de quoi sera fait demain
ils ne croient plus en rien
la seule chose qui prime, le butin
comment convaincre un jeune de rester calme
quand tu vois ses anciens qui s’cament
les autres qui canent, frappent en scoot’
tous ont faim de sous
nos vies sont fixes comme les films x sans baise
un western sans flingue
la merde, on vit dedans alors demande pas pourquoi on fume, on boit
demande pas pourquoi chez nous ça vole depuis le plus jeune âge
braque, presse sur les détentes
tu veux comprendre quoi? tu veux comprendre qui?
si celui qui te fait la messe, le curé, il sodomise ton enfant
l’homme devient femme, femme devient homme
l’homme encule l’autre, j’pense bien qu’on approche de la fin des temps
ne me dis pas de croire en la justice
un homme qui assassine cet enfant qu’on retrouve, part que 20 piges
mais j’hallucine, vois le monde et tu comprendras pourquoi j’rime illicite
crimes, armes, vols, ouvre grand, rimes tragiques
[couplet 2]:
ouais, un peu de fric sale, la flicaille aux trousses
l’imaginaire prend le dessus, le béton se transforme en drugstore
en plein dans l’illégal, on voit naître l’légal par ma fenêtre
enfoiré, c’est ma blackness qu’est~ce tu fous?
pour mes gars loin, dans le sombre du coffre
c’est pour ma part de l’ombre, voyons
combien à l’ombre, combien dans le c~n~l, combien ça devient b~n~l
comme tous les premiers sur c~n~l
combien de bâtards qui poussent à travers
détruis tout pour te faire soigner
mais comme un braqueur à la retraire qui s’fait balancer par un de ses coéquipiers devenu fou
et trop fort, divise des nouveaux flics, anciens partenaires
a juré de faire tomber même son père
personne n’aime perdre, qu’on se tasse là
sur les zones, ça sera pas aussi rouge, carré rouge
pour ceux qui se battent à l’ombre
un veuf à l’ombre, camé des ruelles
armé au duel, sale mais cruel
il s’agit de l’honneur, on est des hommes, oui ou merde
faire son propre truc, dur d’être à l’ombre des autres
on fréquente, chope, cotoie le mal, dans le sombre, du con
pour ma part de l’ombre, voyons, écoute comme moi et mes quatre causes
pour ceux qui osent
[refrain]:
de la part de l’ombre, ici, rien ne change
faut que je reste net dans ce monde
le sh~t, les rimes et l’om, c’est notre monde
esquiver les flics au coin de rue, c’est notre monde
les bavures et les larmes, les deuils et les larmes, c’est immonde
mais malgré nous, c’est notre monde
[couplet 3]:
ouais, démasquer les uns et les autres
les saouler pour mieux contrôler ses faits et gestes
fais l’test, que le diable l’emporte
sale temps pour un nègre en cavale
cours si t’as tort, même les saintes se font baiser ici
qui a le droit de juger quelqu’un
sans que les uns et les autres pour mieux apprécier la vie, non
on vit la mort reliée aux faits divers
criminel propre tiers, mille et temps tiers
crime flyer, carré rouge pour les traîtres d’hier
voyons, c’est pour ma part de l’ombre, pour ma part de l’ombre
[refrain]:
de la part de l’ombre, ici, rien ne change
faut que je reste net dans ce monde
le sh~t, les rimes et l’om, c’est notre monde
esquiver les flics au coin de rue, c’est notre monde
les bavures et les larmes, les deuils et les larmes, c’est immonde
mais malgré nous, c’est notre monde
[couplet 4]:
on donne un rap bien pervers
auteur, interprète, genre barbare
et ça, sans que les flics interviennent
débarque de but en blanc comme un négre dans les alpes
le carré barbe, la rue parle, cause comme internet
les miens, les tiens, certes, compris dans une classe sociale du genre restreinte
où tu me niques, je t’esquinte
ça part de la germe, jusqu’à son terme
ferme sur les actes et propos que je sers
comme beaucoup, nique le système
quatre grossistes ternes
le mal te dit “j’t’aime”, la cause, le biff, ‘blèmes
vu comme c’est parti, c’est à chacun sa rizière
que des potes me disent “j’ai monté ma filière, à midi hier”
lorsqu’on serait impartiales, qu’on consomme le cash, comme sponsor
eh mec, ensemble mais bien loin du plaisir se transforme
se maintient pour rester en forme
les mauvais sangs, f~ck de rage, transforment
on est mieux chez les chiens que chez les pauvres, non
que je sache, il n’y a rien que l’on palpe quand on se morfond
pourquoi le calibre et pas lui, l’impression de baiser et pas jouir
au fond ce qu’on recherche, s’épanouir pas éblouir
gang comme je décris le cadre façon hardcore
naturel comme le mec en bas, sincère que sous alcool
on passe à l’acte, chaque attaque, mille épreuves
qui est neutre, signe l’oeuvre et rap pour ceux qui ne peuvent
[refrain]:
de la part de l’ombre, ici, rien ne change
faut que je reste net dans ce monde
le sh~t, les rimes et l’om, c’est notre monde
esquiver les flics au coin de rue, c’est notre monde
les bavures et les larmes, les deuils et les larmes, c’est immonde
mais malgré nous, c’est notre monde
[pont] x2 :
je reste rancunier, parle franco
vu ma folle époque, à plein temps
sans magique, tu peux devenir un exutoire
cent pourcent dans le son, c’est du carré rouge
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