lirik lagu buchwood family – juste mc
[couplet 1 : billy joe]
désolé ces derniers temps j’me suis pas dévoilé
j’ai l’souvenir de mon enfance et de toutes ces volées
pendant qu’les [xxx] d’leurs mères j’la pleurais en cachette
au fond d’l’allée ma peine s’éloigne j’en garde un goût amer
la vie d’la merde, on perd des frères au bord d’la mer
un parfum d’herbe, le sol, buchwood c’est d’là qu’j’opère
ma terre, ma tête, gamberge, [materne ?] en cette putain d’recette durcie à cette heure-ci même t’endurcit que si mon cœur en saigne c’est juste que le vécu m’enseigne
faire du bitume entre ciment, forêt, ma seule raison d’rapper pour ma bande d’enfoirés sans besoin d’rappeler qu’les fortes têtes poussent à la p’tite forêt
poussière de guerre pour des gamins qu’on peut pas dominer
pourtant la mort le fera sans l’avoir deviner
le destin frappe le brisement d’nos boussoles
l’avenir s’dégrade, on s’perd de vue, pour pas s’rater [xxx]
sur toutes les gardes à vue, on pousse le sol en guise d’armure
y’a qu’la musique amuse un groupe de jeunes qui pourrait niquer tout un bus
ma puce le monde est crade sans sentiments, une vie de rat sans [centimes en poches ?] comme les clochards devant l’vival
ça va trop vite, on s’mange des balles à chaque effort
ta femme [all blacks ?] si elle t’as plaqué fort
on plante les peines
les coffres sous un sourire avant qu’tout ça s’déforme
des flammes au kilomètre mais qu’ils admettent leurs kilos d’merde
blessé par les commères, j’libère ma haine de sa colère
y’a rien qui colle j’me trompe dans tout les choix possibles
impossible d’éviter les [xxx] et tout se mal docile
au final tout mes pas s’bousille
des fleurs fanées, nos bancs s’effritent avec le temps
nos pensés frisent, nous qui pensions finir ensembles
des blancs, des basanés, j’te parle de mes plus belles années
causer du tort sans doute sème le désordre
depuis qu’jsuis père j’comprens l’inquiétude des parents des autres
va niquer tes normes j’fais pas parti d’la normal
et non man j’suis tatoué et pas représentant du mal
si tous mes pas s’éparpillent sont par ici mes racines
ils sont p-ssés par là mais doute quand le p-ssé s’égratigne
on a grandi en marge nos convictions en main
une vision large, un œil sans lendemain
on vise au loin très lentement
très franchement j’me demande si tout étaient écris
le destin tient sa parole ou suis son court quand les étapes se grillent
le ciel est gris, bouteille de ‘sky
croyant figurer dans un film, figure tatouée qui pour tout le monde est une partie intime
j’suis pas né dans l’commun
j’suis sûrement pas comme toi ni voir comme eux
je sais qu’je partirai dans un coma avec le cœur infirme
j’pense à mes filles à [illuminer ?] toute ma noirceur
et si nosfer connaît l’écriture de mes cris car si j’décris ma vie à l’aide d’une plume aigris on est tous frères et sœurs ici
l’attitude est magique ils disent
non j’suis personne juste diouf mc
[couplet 2 : nosfer]
j’vie perdu avec ou sans dieu, avec ou sans proches
j’avoue ne pas être plus à 14 piges tout s’écorchent
on fait des erreurs, vie d’horreur et dans l’désordre
j’ai grandi ni trop vite ni trop peu, cherchant l’ordre
l’alcool j’connais tout buchwood s’détruit à ça
tout dans l’excès car [xxx] avec une vie p-ssable
faut pas l’croire faut l’voir
une force de plus [xxx] on élève nos gosses tard pour s’évaporer
je n’sais pas si les cieux ouvriront la porte d’un corps calciné qui a fait l’con et bombé le torse
on est tous p-ssé par là c’est pas la [xxx] interminable et ça s’fini en bagarre pour des futilités minables
[xxx] au milieu d’tout ça
les rires, l’insouciance, c’est fini on sort le [xxx]
le nerf de la guerre, faire c’qu’on a à faire y’aura plus qu’à
on fait des dégâts qui s’gravent à jamais avec pertes et fracas
les anciens courent après l’oseille quand j’trace en bmx
on récupère les sapes des grands frères et tout se mixent
peut connaissent notre p-ssé, paris sur notre avenir [xxx] dans l’respect y’aura pas d’croix sur l’pendentif
j’dénigre personne, ouvert au monde mais seul pensif
dur de panser les plaies du monde j’me contente de ma famille
des fois plus rien m’anime et j’vois mon fils plein d’espoir
ça m’donne une force immense il ne faut pas le décevoir
la fierté dans nos cœur s’mélange à l’amour, la haine
fini l’amour malsaine celle qui fait couler des larmes de peine
sans s’en rendre compte on p-sse notre temps à se plaindre
y’a pire que nous mais pire que tout ; la mort nous enchaîne
on joue les durs car soi-disant on ne craint rien
tout ça n’est que d’la poudre aux yeux car on est humain
frère j’fais pas du rap j’me déchaîne au micro avec rage ça fait du bien ; c’est ma thérapie, mate ma répartie
j’me sens lever des montagnes ou comme un lion en cage
j’bosse pas pour la patrie, p-sse un beat et j’suis reparti
au final [xxx] on va pas en faire tout un foin
j’ai l’esprit buchwood depuis tout petit grâce à mon père
je suis plus proche de la cambrousse que de ton ter-ter
on s’ment pas car tout se sait, la trahison fait mal
moi j’reste vrai [xxx] on m’comprend plus y’aura pas de drame
chacun sa route les yeux rivés vers un avenir incertain
buchwood sera toujours présent à l’arrivée c’est certain
j’vois l’avenir dans vos yeux et continue coûte que coûte
en cas de doute je cours plus vite, évite ce que j’redoute
le constat n’est que b-n-l et on t’mets pas d’banane
et même si tout va mal on sera toujours là pour faire du son d’bâtard
beaucoup [xxx] seront intouchables comme omar sy
et même si j’rappe en vrai j’suis personne juste nos’ mc
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