lirik lagu bagdej – bruits sourds
matin amer mêlé au mal de tête
c’est dur le reveil on manque toujours de sommeil
j’ai prié le ciel, visé le réel
vidé la veille toute la teille de vittel
suis~je une poète ou un mec qui s’en bat ?
je ne rêve pas d’une foule qui s’emballe !
je ne danse pas je fais juste les 100 pas !
plus jeune j’aurai voulu l’inviter au bal…
on a loupé le coche, loupé le coche !
nos années folles à en vider des fioles
à chanter en casserole dans le parc devant l’école
dans les bars, chez les potes, ça papote, ça picole
première taff ça cr~pote
on s’est perdu de vue c’était prévu dès le début
je n’écoutais plus leurs beaux discours m’ont trop déçu
on se croisera en simple visiteur, quelques photos dans nos ordinateurs
on a connu le pire, on a gardé le meilleur je ne suis qu’un souvenir, pour mes ex une erreur…
je fais des tours dans la ville, je fais le tour de ma vie
tout est clair tout est limpide je m’égosie me rassasie
cousin faut que tu te ressaisisse ! elles sont belles nos vies d’artistes
ne laisse pas cette foutue routine t’anéantir
buvons encore dans des bars miteux, roule par tout temps j’ai une paire de mitaines
laisserai ma place au premier vaniteux qui me tiendra la grappe jusqu’à donner migraine !
tout est caduc nos âmes immatérielles, je porte une pensée à l’ami éternel
tout est caduc nos âmes immatérielles, je porte une pensée à l’ami éternel
tout paraît triste dans verre à moitié vide j’ai foulé le sol d’un bonheur hybride
moment heureux que nos mémoires cristallisent ou perdu dans le jaune d’un ricard/cristaline
la fin d’une histoire n’est que le début d’une autre, j’écrirai la mienne sous fond de culture hip hop
clope et voix rauque dans un décor baroque, crade et bien glauque
je ne suis que l’autre d’un autre, leurre éperdu dans un bon débarras
pétales tombées que le temps piétina
graines envolées que le vent massacra
tout est caduc nos âmes immatérielles, je porte une pensée à l’ami éternel
tout est caduc nos âmes immatérielles, je porte une pensée à l’ami éternel
l’escalier craque sous le poids de mes pas
la porte claque mais ne se ferme pas
ce texte n’a de sens que pour moi mais je m’en bat
j’en écrirai des tas tant que j’en aurai la foi
risible piole contre trois francs six sous
un maillot de zizou un bruit sourd qui court
le parquet grince quand on fait l’amour
de nouveaux sons verront peut être le jour
des enfants jouent dans la cour du voisin
je leurs dit “bonjour” d’un simple signe de
main
le train train quotidien
le lampadaire s’éteind
j’allume netflix, zappe de serie en serie indécis je le suis
code un site zappe le titre
tout vas trop vite, ça me prend aux tripes
pas le temps que la pizza soit
cuite comme mes samedis, ivre dans un caddie, 10 dans un taudis
j’étudie j’ai tout dit
devenir souvenirs
je m’endors je roupille
matin amer mêlé au mal de tête
c’est dur le reveil on manque toujours de sommeil
j’ai prié le ciel, visé le réel
vidé la veille toute la teille de vittel
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