lirik lagu asocial club – ghetto music
[intro : peter tosh – equal rights]
[couplet 1: al]
l’asphalte envoie l’énergie, c’est ma colère qui vous écrit
prudent comme dans le tennessee, t’es d’ailleurs même si t’es né ici
que tu le veuilles ou pas, ça peut sauter dans ma té-ci
là où se trouvent leurs lois, j’irai vider ma vessie
ils t’invitent à la fin parce qu’ils veulent que tu débarr-sses
de nos instincts -ss-ssins, on est en somme inséparables
on est haïs, on est blindés, on est en indé, indésirables
on fait pé-fli ce pays comme la barbe des arabes
trop d’mirages dans l’décor, c’est un miracle si on s’en sort
les exclus sont nos sponsors, nos daronnes sont dans les transports
ma vie est en mode “kamikaze way of life”
je crois que mon son est trop noir pour p-sser sur o-five
pas -ssez d’souffle, d’espoir, de force ni de temps
parfois tu t’sens abandonné du tout-puissant
les chefs sont sensibles à la gloire et l’argent
mais c’n’est pas un leader, dieu est un militant
[couplet 2: b-james]
soyons clairs, quiconque testera mourra, soyons fermes
soyons fiers, si t’es correct bienvenue, soyons “fair”
soyons l’fer de lance de la doctrine de l’insolence c’est là
qu’excelle mon engeance de la pe-fra gros, nachave de là
rien n’est factice pour le khalis tu sais déjà c’que les pet-ts frères brandissent
problème tactique, police, justice, et malheureus-m-nt tu sais où ils grandissent
on vit dans l’péché, on n’peut s’empêcher
de chercher les sous, enfouraillés et postichés
trouver sa voie mais sans quer-bra, dans mon 9-3 trop peu y croient
quartiers banlieues sans foi ni loi et ça continuera sans toi ni moi
j’tiens les imposteurs en respect à coups d’cutter
ils changent de position en fonction d’l’interlocuteur
opinion forgée, d’ores et déjà j’ai capté
que leurs r-ct-ms et leurs gorges sont engorgés
depuis le temps d’la c-ssette, on fait recette dans l’atroce
j’défends ma race, glock 17, madras sur la crosse
[refrain (-2)]
laisse-leur le bobo-rap, on est dans la ghetto music
ghetto music, ghetto music, ghetto music
dis-leur que notre message vient égorger leurs gimmicks
vient égorger leurs gimmicks, vient égorger leurs gimmicks
[couplet 3: prodige]
il y a des bleus et des blâmes, des guns et des lames
des rires et des larmes, du vague à l’âme, sonner l’alarme
on souffre, on rame, en province, en banlieue, aux dom-tom comme à paname
ça sent le drame, ça sent la douille, vois-tu les flammes, ça part en couilles
dès le départ, ils nous dépouillent, ils nous cond-mnent, ils nous zigouillent
oui on se mouille, vive la débrouille, vadrouille comme un zèbre dans la savane
insultes, refus, jets de banane, c’est bienvenue chez marianne
tenue en joue, tenue en laisse, abus de pouvoir, abus de faiblesse
jeunesse qu’on délaisse, délit de faciès, prix à la hausse, salaires à la baisse
t’es de la baise dans n’importe quel sens, voilà pour l’ambiance
connard qu’on encense, fais comme tu la sens, jette ton corps à la science
rien que ça jac-sse, rien que ça t’agaces, rien que tu angoisses
rien que tu encaisses, bois la t-sse, bouges pas d’la tèce
il y a du sh-t, de la beuh, des ecsta, de la cèce
faut que cela cesse, bouffe les lois à toutes les sauces
tu payes, tu raques, tu n’crois ni en la droite ni en la gauche
où en sommes-nous? où en sont-ils? combien de temps nous reste-t-il?
compte les beaux jours car les prochains risquent d’être hostiles
[couplet 4: casey]
y a ma tête sous le couperet, y aura pas d’paix dans le couplet
hier, mes plaies je les épelais toutes, mais personne ne m’écoutait
les bêtes de somme et les moutons iront bien quémander leur coupon
j’entrerai, une charge sous le blouson, j’appuierai sur le bouton
où t’étais quand je toussais, j’étouffais, quand je doutais
quand je tentais de calmer ces pulsions morbides qui me poussaient
un schl-ss sur l’écusson, planquée dans les buissons
je veux leur présenter l’addition, aller p-sser là où ils sont
du son pour les gens simples se concentre dans les enceintes
es-tu conscient que les grands cons que tu écoutent nous l’empruntent?
ils braillent sous la contrainte, chaque fois qu’on les confronte
grimpent sans honte dans les jupons d’leur mater une fois que le ton monte
sont l’ami d’tout l’monde, aiment flatter les grands pontes
pleurent d’acheter leur de-mer quand la sacem délaisse leur compte
asocial club, à coup sûr la mauvaise rencontre
pas si loin le temps où le traître subissait la tonte
[refrain]
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