lirik lagu abou tall – l’œil du cyclone
[couplet unique]
le corps dans le hram, je vois rouge écarlate sous taga
moi d’ordinaire je me plains ap’, mais je crie pas “hamdoullah ça va !”
j’ai jamais connu la cavale, le go fast, le card-pla
plutôt cash, moi je te dirais si y a ton gars c’est que y’a ta femme
gros c’est cash et matraquage
fils ti-sor ton masque à gaz si les keufs lavent
j’aime pas le contact, je préfère voir tout le monde à sa place
je surfe pas le pétrole comme saddam, igo moi c’est marche en cortège
jean levi’s, paire de cortez, gros j’ai rien d’un mac à dames
ça court après les loves ouais à tue-tête à tout va dans le hram
mais je vais pas chercher l’amour à ph-ket starfallah
la 9ème zone c’est pas fini, je fais pas tménik
je me fais pas de film, tes rappeurs ont la syphilis
c’est pas fini demande à toxmo c’est dangaa !
t’aimes ça les bolides et la ganja
tes khels, tes gwers, tes guendou
on les ken, on les saignes, où on les sèmes sur le terrain
moi je marche zen sans mon surin
je rêve de sommes sans mon seum
je parle en ‘seille pas en calin n-ggas
t-sspé, taille-ba, coup de slash
poucave, coup de cr-sse, coup de taz’
grossiste dans les autres tieks chez oit’ une t-ss’pé
les sois-disant baiseur sont en h-ss ou des canards enchainés
mouah mouah, la vie c’est dur, tu pètes un pot t’en fais les frais
tout fait qu’on se fight au jour le jour, on connait tous l’effet de la fraîche
c’est mouah pour nos mamas, dreah pour les batards !
garde la schwepps, tu penses refaire le monde sous l’effet du taga
a part ça, à part ça, ça raconte foye
les mêmes envies, les mêmes cauchemars, les mêmes cervelles en compote
illet-bi c’est mon homeboy, baker c’est mon homeboy
loin de voir la vie en rose, je souris jaune comme un croquemort
du mal à prendre du recul sur nos actes gros
des fois je suis blessant, mes propos manquent de tact
j’ai fait du mal au gens, que dieu me pardonne
la hagra c’est la force des faibles
mes faiblesses me donnent de la force t’étonne pas si t’en fais les frais
hum bref, aucune envie de baliverner
j’évite la street et ses problèmes, les derniers ne seront pas les premiers
car la roue ne tourne pas, je suis pas, ou je suis plus
suis-je ce que j’aspire à être ? je sais plus
le temps n’emporte pas mes problèmes donc j’évite l’alcool
le pêché appel au pêché, fils la vie c’est aç-comme
trop de mal à s’y faire, se suis seul du premier souffle au dernier
cerné par la mort, je vivrai que si dieu me le permet
berné par l’apparence, yeuz’ fermés et j’avance
que d’avance, j’espère bien ne pas crever égarer
je suis cramé, sse-lia, 16 mesures sales c’est du carré
j’admets mes torts, je vivrai qu’une fois donc je mets mon front au sol
on aspire à la richesse sans vraie motivation
bienvenue en france où la police te tase sans sommation
je suis bien peu élégant, je suis le reflet de la race humaine
je préfère mentir aux gens que d’me mentir à moi-même
je traîne avec des bonhommes, des bavons, des shnecks, des salopes
fais belek à tes gars si tu veux pas qu’on charcle ta colonne
nervosité oblige gars, je vis sous pression constante
tu chialeras, tu shahad par beau temps dans ta p-sse et ton sang
[outro]
hé ouais fils, on vit tous dans l’oeil du cyclone
seul du berceau à la tombe, tu vois le délire ?
9ème z’, kla-cx, tu m’connais tall
paroles rédigées et expliquées par la communauté rapg*nius france
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