lirik lagu abou tall – gentil
[intro]
“le vrai problème, dans l’fond, c’est qu’toi tall… t’es trop gentil. sois comme le reste du monde : un fils de pute.”
[refrain]
touche à la mif’ : touche un point sensible
touche à la mif’ et tu me trouveras deux fois moins gentil
j’étais gentil parce que j’étais obligé d’être gentil
comme un pointeur avec des friandises, hey
[couplet 1]
pour commencer, j’te cache pas que j’me suis jamais vraiment amusé en club, han
à quoi ça sert quand tu tises pas et qu’comme un con tu finis par rentrer seul ? han
quand j’étais p’t-t, j’aimais des p’t-tes blondes qui voulaient pas d’moi parce qu’elles avaient peur, han
à six dans trois pièces, crois-moi qu’mes voisins savent ce que c’est qu’le bruit et l’odeur
aah, qu’est-ce que j’aime paris-centre : les stéréotypes, les clichés des gens
j’suis noir, j’sais compter et les babtous m’aiment bien, j’aurais été parfait narcotrafiquant
mais, moi, j’ai été beaucoup trop patient ; devant la maille, y’a plus vraiment d’ami, nan
pourquoi tu veux savoir si j’suis pratiquant ? y’a qu’des pratiquants dans les soirées vatican ?
f-ck leurs manigances ; la haine qu’ils alimentent, j’veux plus l’avaler, c’est fatiguant
ça sert à rien d’s’accrocher à la vie parce qu’au final tu finiras pas vivant, han
tel un taliban du pakistan, si j’fais tout sauter, ce sera pas un accident, han
devant la maille, nous les voyons souvent changer d’côté, pourtant, c’était pas la mi-temps
[refrain]
touche à la mif’ : touche un point sensible (squadra)
touche à la mif’ et tu me trouveras deux fois moins gentil (ouais, ouais)
j’étais gentil parce que j’étais obligé d’être gentil (malheureus-m-nt)
comme un pointeur avec des friandises, hey
[couplet 2]
au poignet, j’n’ai ni d’audemars ni de breitling mais, si j’y réfléchis
heu… j’pense que j’ai toujours pas envie qu’ces fils de pute m’estiment
j’pense que y’a autant d’acteurs dans ma vie que sur netflix
j’pense qu’ils seraient tous obèses si nos bites étaient comestibles
tu sers à rien, t’es comme la déco’ ; tu vois la plaque ? t’es juste à ‘té-cô’
tu sers à rien, comme d’avoir la bagagerie lv quand tu voyages en cl-sse éco’
moi, j’ai jamais voulu cirer des pompes, à remercier la france d’être né là
mon père m’a dit : “ici, d’la merde, t’en mangeras, donc ferme ta gueule et fais comme si c’était bon”
j’vous aime pas, je n’vais pas citer des noms ; comment fait-on pour éviter le fond
avec des négros qui disent oui à tout tant qu’on leur promet le carré vip et des blondes
avec des rebeus qui prétendent qu’les noirs sont leurs frères mais qui pensent pas c’qu’ils disent, dans le fond
avec des ‘res-frè’ qui, quand t’es dans la merde, préfèrent te regarder et s’limer les ongles
avec des ‘rs-sœ’ qui si il est fauché, s’en battent littéralement qu’il soit mignon
avec la rue qui détruit nos ‘rents-pa’, qui n’est qu’illusion et qui remplit les prisons
avec des profiteurs qui tournent en rond et qui ne respectent que celui qui met les ronds ?
“ferme bien ta gueule ou rentre dans la ronde”, “ok, ok, ok, ok, j’y vais, c’est bon”
[outro]
aaahhh
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