lirik lagu zitoune - ghetto
[paroles de “ghetto”]
[intro]
eh c’est la g hein
gerland, lyon 7ème, ok
eh
greg00se
[couplet]
des fois, j’ai pas les mots, j’en roule un et ça monte (bah ouais ça monte)
j’ai des souvenirs d’avant, ouais, maintenant, ça remonte (eh)
j’suis bloqué à l’ancienne, j’ai pas suivi la mode (nan)
j’suis pas trop dans leur mood, pas trop délire fashion
j’aime pas l’hypocrisie des gens, dégoûté d’eux et leurs mensonges
j’fais pas du rap pour être connu mais pour faire passer des messages
ça sert à rien la vente de stup’ si t’es pas vraiment dans l’besoin
vis pas pour le regard des autres, oublie pas qu’elles sont notées tes fautes
des fois, la vie, c’est compliqué, y a des jours où t’es pas rentable
faut faire des sous, faut pas sucer, faut toujours garder la mentale
faut fumer la beuh à la cale (eh)
si tu peux encore, faut pas quitter l’école, faut rendre fière la maman avec un travail (eh)
si t’es dans la rue, faut les codes (eh), faut pas jouer un rôle
c’est pas une vie la rate, c’est pas fait pour tout le monde (nan)
pour ceux qui connaissent la galère, tous les jours, c’était koh lanta
pour ceux qu’ont pété la dalle, ceux qu’ont pas été parrainé (eh)
j’étais tout petit dans la zone, maintenant, c’est moi l’aîné (maintenant, c’est moi)
les souvenirs, je raconte, elles sont vite passées les années (ça passe trop vite, eh)
rempli d’malheurs, le p’tit se pose t’à l’heure et il fait qu’des allers~r’
et y a l’guetteur à l’affut d’tous ses morts, il rate pas la n~e (il rate rien)
il a trop la haine, posté même quand il pleut (eh)
il oublie tout sous mélange, que ça qui apaise sa colère (y a qu’ça)
nique les colleurs, moi, j’aime trop mon collage quand j’enlève le collant
posé aux trois t avec le jobbeur en plein cœur de gerland (en plein cœur hein)
la vie, faut lui claquer les fesses, faut même pas être galant (ah)
le cli’ veut sa cons’ ou la came, j’lui dis : “va, c’est devant” (‘vant)
le cli’ veut sa cons’ ou la came, j’lui dis : “va, c’est devant”
depuis l’freestyle folie, crois pas qu’elle a changé ma vie (nan)
l’impression d’être ce p’tit qui s’dit : “c’est pas comme ça qu’on imagine la vie”
c’est pas comme ça qu’on imagine la vie, c’est pas comme ça qu’on imagine la vie, ouais
[refrain]
ça découpe la machin, ça la revend à 10 (ça la revend)
au début, on zonait à dix, maintenant, ça fait des clans (ça fait des clans)
l’argent crée la jalousie, ça se transforme en crime
noyé dans la tise mais t’as choisi ton camp (choisi ton camp)
j’vois les p’tits qui grandissent, j’vois pas le temps qui passe (j’vois pas le temps)
j’ai toujours ma place sur le côté ou derrière à l’impasse (à l’impasse)
j’suis tous les jours khabat, posé dans un bât’ (ouais)
toujours sur un œil sur le bosseur qui vend la sel7a et qui se base (ouais, ouais)
moi, je sais qu’à la base, j’aimais jouer au balles (hein)
mais j’l’ai pas vu passer l’époque des malabar (nan)
maintenant, j’suis dans des bars avec un petit verre
ou posé dans l’appart’, pendant quelques heures, la pure, ça la jarte (ça la jarte)
j’ai grandi dans la rue, elle me colle à la peau (ah)
pour gratter mon billet, j’ai sali mes paumes (ouais, ouais)
lié au pourcentage, j’suis resté jusqu’à l’aube (hein)
ma vie pue la rue et tous les jours j’étais dans le ghetto (dans le ghetto)
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