lirik lagu yonl twin - vivant
[intro:leskif]
est-ce que j’ai déjà vécu
ma valeur humaine se limite-t-elle à quelques écus?
la chaleur de mon coeur se mesure-t-elle sur le mercure?
est-ce qu’en suivant les vents de la tendance j’-ssouvirai mon besoin d’air pur
[couplet 1: leskif]
et un si p’tit,instant je vois le temps insipide et ainsi dit
faut qu’j’insiste vite, vu qu’mon taf n’est pas reconnu aux -ssedic
j’ai -ssez dit, qu’il faut qu’j’arrête les facéties
pour laisser une empreinte que ma vie ne soit pas qu’un p-ssage ici
au fil de la mélodie , je m’égosille , sur mes gros flips
pas d’egotrip, vu qu’j’ai compris , que si petit est mon nombril
minuscule sont mes peines, au crépuscule de la haine
face aux victimes anonymes du règne unanyme de ceux qui se remplissent le zen’
est-ce que tu t’es déjà senti vivre , ou t’anticipes, par le fait de te sentir ivre
dans des temps si tristes, dès que l’espérance s’immisce, je me sens si libre
on s’illusionne, car si tu cognes, celui à qui tu donnes
on dira que tu leur tend ton doigt devant ta face pour que de toi ils f-ssent un borgne
est-ce que tu te sens vivant, ou marqué par l’absence funeste de sentiments?
une éclaircie,dans ton esprit, réfléchit , ce que sera ta vie dans dix ans
que vois tu en tes semblables, des mecs qui s’en battent, que tu t’en ailles
ou des coeurs qui s’emballent , quand tu t’embarques, dans des plains die ?
que vois-tu dans le concept de hiérarchie
peut être un con mieux cl-ssé qui te dit “ouais gars j’suis”
ton supérieur , bien qu’il enchaine erreur sur erreur
conscient qu’ils le craignent , dans son règne, de terreur
y a que des battements, de mon coeur que je dépends
si ça détend, l’atmosphère je dirais qu’ma seule dépense c’est du temps
a base de cartes bancaires et bancales je vivrais pas à crédit
rien sans les autres donc mes fautes méritent plus que moi le succès qu’on m’accrédite
[refrain: vm]
est-ce que t’es maitre de ta vie, ou de temps t’es avide
est-ce que tu ignores les avis, ou t’écoutes tes amis
est-ce que t’es de ceux qui rament, ou bien de ceux qui blâment
est-ce que t’allume la flamme, ou bien tu crois que c’est un drame
x2
est-ce qu’on se sent vivant
ou c’est un éphémère sentiment
est-ce que tu te sens immense
suis-je le cours de la vie ou est-ce le temps que je m’y lance?
[couplet 2: vm]
suis-je invincible ou imbécile, d’un orgueil prévisible
près d’ici, peu de mostie, bien qu’on s’adresse peu de mots d’estime
les seules éloges, on se les adresse à soi
pour le bling bling peu de choix , rare que les linceuls soient en soie
on veut être au centre, pourtant tous du même milieu
entre le vice et la vertu, quelque par perdu, de tout à mille lieues
on tourne dans le même ma-sché mais pas tracé de la même manière
tous captifs du capitalisme mais pas avec les même lanières
est-ce que t’es un esclave, ou bien tu t’esclaffes
de ceux qui s’enchainent, dans la dictature de lancel
ligoté à la consommation , sans sommation
c’est pas qu’on t’y a attaché c’est l’inverse t’avais des occasions
l’amour est périssable, beaucoup de coeurs périmés
familles méconnaissables, moins de liens entre père et mère
sentiments en sachet, les émotions s’achètent
les mots ne sont plus mâchés, déclaration à la machette
est-ce que tu vois les aiguilles sur le cadran qui tournent
emportent tout mais ne changent rien à leurs discours
on est loin de la vérité peut-être te diront-ils
on parle de vie inprécis, t’apprécies, y a pas de compte pile
[refrain : vm]
[couplet 3: leskif]
est-ce que tu rentres dans leurs plans, ou rêveur avec le syndrome de peter pan
est-ce que t’es coté, ou mis de côté, laissé sur leurs bancs
est-ce que tu sens ton coeur battre, est-ce que la vie est un combat
est-ce que tu constates, qu’on s’tape, sans qu’on s’capte, ni qu’on s’parle
est-ce que t’es prisonnier, dans un schéma quotidien
viens on rit aux nez, de ceux qui disent que l’argent est un besoin
est-ce que tu te trouves une importance, ou t’évites juste la potence
j’laisse un temps d’latence, pour qu’tu captes qui mène la danse
est-ce que tu te considère en dépendance, de ceux dont tu es la descendance
ou tu te libères, et réitères, des actes pour une cause transcendante
en grandissant on distingue vite rêve et utopie
mais je considère que ces guerres devraient s’arrêter vu que personne veut faire une conn’rie
est-ce que tu appréhendes ta vie, ou tu prétends a l’av’nir
tu subis ta vie, ou tu prétends a la vivre
est-ce que ton chemin est tracé, ou t’as le crayon dans les mains
est-ce que tu seras mouton berger ou loup tel est le dilemne
la jeunesse sur le cadran s’dissipe, alors j’anticipe
le temps qui fuit crame mes plus belles années comme le tabac d’une pipe
empli de sentiments, j’me sens immense, en silence
si la vie est une course il est temps que j’m’y lance
y a que des battements de mon coeur que je dépends
si ça détend, l’atmosphère je dirais que ma seule dépense c’est du temps
à base de carte bancaire et bancale j’vivrais pas à crédit
rien sans les autres donc mes fautes méritent plus que moi le succès qu’on m’accrédite
[refrain: vm]
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