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lirik lagu waltmann - fait maison

[intro]
wesh les gars, les gars, on a pas fait l’intro
ah ouais, merde ! et l’outro, l’outro, qui fait l’outro ?
on s’en fout de l’outro, on dit les blazes
ouais mais attend l’outro, c’est…
on dit pas les blazes c’est pété gros, faut faire un truc chelou !
vas-y, vas-y, allez, c’est bon, mothas il commence
vas-y, bah, vas-y, mothas !

[couplet 1 : mothas]
le bail est fait maison à la mamie nova
t’apprécies nos phases quand on est partis déblayé les ondes
découpe la prod’ au millimètre, on a pas fini d’faire du boucan dans la pièce
pour que tu rentres dans la mini sphère
t’as kiffé quand les potos font des vagues, rappent en m-sse, grave
on taffe en famille à la sochaux-montbéliard !
et on s’accroche même pour faire bouncer sous la pluie
ça rappelle l’époque où les broncos déchiraient toute la ligue!
en terme de son t’éviscère au gramme près, pro d’la merde
pose à l’aise et j’te soigne de ceux qui rappent au rabais
y’aura pas d’fausse alerte quand j’épouse le beat
j’mène une double vie, j’suis comme les nouveaux supers héros marvel

[couplet 2 : walter]
c’est exécuté dans un endroit clos, claustro
payes ton duel mieux que ça, démarre, tu devras tenir
j’me suis évaporé, le crâne tondu, mes vieux l’savent
y’a pas mille façons, tu m’crois ou tu m’vois venir
au lieu de s’amuser ou d’s’offusquer
en cas de doute, j’veux pas t’foutre la haine
encore moins t’blesser, j’avançais à pas d’loup
surveille ton boost, ta laine (?) est repoussante
tout ce qui à de plus lourd, j’galère à t’écouter
et ça m’semblant émouvant de toutes manières
j’suis dégoûté, il y a rien de bon à tirer de ma personne
j’regrette ce geste, me dit pas qu’j’t’ais loupé
j’ai un goût certain pour les proses étranges, ose déranger l’-ssemblée
si on t’éblouit, faut-il qu’on s’débranche ?

[refrain]
hé, vas-y lo’, balance la prod, nous, on t’laisse pas d’répit
ici le taff est fait maison, mais la maison ne fait pas crédit
balance la prod, nous, on te laisse pas d’répit
ici le taff est fait maison, mais la maison est inaccessible

[couplet 3 : georgio]
merci vodka et films de boules, j’en rotte-ca des fils de bourges
j’veux pas qu’les p’t-ts m’écoutent ni leur dire qu’la vie est cool
j’m’endors tous les matins dans des wagons presque vides
la flemme de faire mes lacets ou d’ram-sser des pièces de cuivre
et malgré ça, j’enlève tes sapes, j’fais l’taff entre ta paire de cuisses
mais j’ai un bête de vice et, au final, toute la terre me fuit
donc tout est fait maison, des plats d’pâtes aux prod’s que j’kicke de dj lo’
pas d’bâtard, taff en équipe, toutes les quatre saisons
j’me suis fais à l’idée qu’il fallait quitter la vie d’la cité
pour ma vitalité, faire mes bails seul, j’suis pas david haliday
et j’t’avoue qu’on est pas tous des phénomènes
mais qu’est-ce que j’suis fier de dire qu’moi et mes gars on s’est fait nous-même

[couplet 4 : lomepal]
dans mes bâtiments, mes repères s’étalent, je crée des phases fascinantes
reufré, reste à ma distance et j’te sers même ma recette spéciale
donc t’as compris l’feeling ? nous on cuisine la rime à la maison
huit lignes, j’arrive à t’parler d’mon nombril qui brille
ton taff d’usine rétrécit, et j’en ais ras-le-bol
t’as capté, j’suis pas castré mais j’mets mes tripes dans mes paroles!
tu sais j’prends mon temps, bien hors des ruines, j’bosse un rap qui touche
même quand j’me plante, j’porte mes fruits comme un arbre qui pousse
j’t’avoue qu’c’est pas souvent fini, en tout cas j’joue l’jeu
puis y’a pas d’doute, c’est sans artifice que mon rap fout l’feu
tu goûtes à la prose locale, j’pose comme ça, j’en ai fait un plat
mais bon, j’sais qu’t’as kiffé l’ceau-mor à la sauce lomepal

[couplet 5 : caballero]
machine à écrire, c’est dans la tête que mes vices sont présents
apportez pilons et des litres d’encre dans des bidons d’essence
on fait avec c’qu’on a, créateur de phases mutantes
car j’p-sse du temps à faire mon rap
on mène les vies qu’on prétend mener
j’ai pas d’train d’vie mais un deltaplane
ainsi qu’un futur mesquin et avare, branche ce mic et j’philosophe
mec, j’vise la tête, tu veux m’faire disparaître
mais ça marche pas, comme quand tu tranches le bras de piccolo
venu m’exposer pour escroqué tes fonds
désolé mais j’fonce avec des textes opé et des prods faites maison
jcause plus, gros, à part en home studio
j’pose du flow, bombarde et bosse pour qu’mes proses tuent trop

[couplet 6 : alpha wann]
vu qu’j’rosse les beats, j’ai un projet d’vie
je veux faire mes trucs à la maison comme joseph fritzl
pour faire des albums platiniums, charbonne comme cosette
mon gars lo’ apporte des sales prods’, mastoc
comme popeye après les épinards
et si phaal est si naze, débilos, pourquoi j’suis connu jusqu’à épinal ?
j’devrais appeler ma tape armageddon, branche les caméras
quand on taff notre set à la maison !
tu sais qui s’est, on rentre dans le game, on y restera
jusqu’à c’qu’on périme et qu’on ait fait rimer toute la langue française!
technicien du placement, appelle-moi gand’alph ou alph’grand
signé daddy phaal du ninety-five clan

[refrain] x2
hé, vas-y lo’, balance la prod, nous, on t’laisse pas d’répit
ici le taff est fait maison, mais la maison ne fait pas crédit
balance la prod, nous, on te laisse pas d’répit
ici le taff est fait maison, mais la maison est inaccessible

[outro : georgio]
wesh, mothas, ça dit quoi ? walter, c’est comment ?
lomepal, on est là ou pas ? alors caballero ? tchek ! alpha wann, georgio !

paroles rédigées et expliquées par la communauté rapg*nius france

- lirik lagu waltmann

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