lirik lagu wallen - mon rêve américain
[couplet 1]
c’est le vent
de la plaine
qui souffle et qui fait revivre l’aigle
car les plumes
de ses ailes
volent à nouveau au bout de mes tresses
tout ce que je vois m’appartient
et le respecte comme les anciens
j’ai la peau rouge comme cette terre
qui me nourrit et me protège
je n’échangerai jamais un seul atome de tout ça
de toute façon, l’or n’a pas de valeur pour moi
[refrain (~2)]
la terre entière est un grand tipi
je suis chez moi mais tu l’es aussi
combien de lunes pour que tu le saisisses
toi qui m’écoutes, soit mon frère
combien de lunes, combien de lunes…
[couplet 2]
quand l’hiver approche
on lève le camp pour monter au nord
le bison nous attend
nous sommes ses hôtes depuis si longtemps
(depuis si longtemps)
au grand galop sur mon cheval
l’heure est venue de se montrer brave
dans ma course, je saisis mon arc
je prend une flèche dans mon carquois
le petit indien
est devenu grand
et je rêve encore, un jour j’irai plus vite que le vent
[refrain (~2)]
la terre entière est un grand tipi
je suis chez moi mais tu l’es aussi
combien de lunes pour que tu le saisisses
toi qui m’écoutes, soit mon frère
[pont (~4)]
je t’invite à mon pow~wow
je t’invite à mon pow~wow, suis~moi
[couplet 3: akhenaton]
c’est le vent
de la plaine
qui crie la nuit dans mon sommeil
ce même vent
la complainte
porte ses légendes à nos oreilles
chevauchant l’étalon noir
j’traverse le pays désert des ancêtres
qu’on observe le soir du promontoire
j’ressens c’bien~être, l’air qui m’enivre
peut~être le fait, rare, d’être libre
en harmonie avec les éléments, mon cœur vibre au son des rythmes
on naît, on meurt, on vit là où les hivers sont terribles
où l’brisé affiche les traits les plus doux
mon arc sans carquois, origine des traits précis
dessine mes vœux les plus fous, éternel indécis
ça paraît imbécile, mais j’veux croire en l’espoir indicible
la paix, alors qu’sous la menace
la masse de valeureux guerriers diminue
comme la neige à la saison xxx dissimule
les nouvelles pousses
l’étoile du nord est l’témoin d’horreurs
d’infâmies et d’crimes sous sa bourse
mais j’veux chanter ces rimes
qu’elles percent l’océan et ses rives
tu nous hais, on t’invite
voici l’calumet, allons l’fumer
là où l’enfer du monde et ses brasiers sont allumés
[refrain (~4)]
la terre entière est un grand tipi
je suis chez moi mais tu l’es aussi
combien de lunes pour que tu le saisisses
toi qui m’écoutes, soit mon frère
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