lirik lagu vîrus - dans mes cartouches
[intro – sly]
ouais man, celle-ci c’est pour tous les amateurs de hip hop reggae
parce que, toi-même tu sais, c’est mêmes vibes, même état d’esprit
sly, vîrus sur la version, unis pour un tempo sur une schlas production
parce que trop de boys font de la soupe pour le blé, man
on brûle tous les faux qui se mettent sur notre route pour nous arrêter
écoute !
[couplet 1 – vîrus]
je sais pas trop où je vais mais je sais encore ce que je fais
où ça a commencé : dans ma chambre, près de la lampe de chevet
ma première rime est née, y avait personne pour l’acheter
je m’en foutais, je m’en fous, il en faut plus pour l’achever
motivé parce que trop de gens à chier
dès mon arrivée j’ai chopé un blase comme d’autres le hiv
trop frais pour être archivé
le rap t’a lessivé ? laisse, il reste plus qu’à l’esquiver
par sécurité, j’ai retapé mon cv
si y a plus trop de blé, j’irai freestyler avec un gobelet
ça calmerait mes envies de gerber
rien n’est dans la poche même si t’as le son dans la peau comme un djembé
t’entends ce tempo, tu demandes une feuille, on te tend des ocb
dès la première relation textuelle, t’es obsédé
tu peux plus t’en p-sser, mais si tu gobes tout ce qui sort d’un poste cd
t’en auras moins sous le bonnet ou sous le bob
j’observe et je fais mon job
en parle à personne à part quelques proches dont schlas qui a fait la prod
je fais pas ça pour l’effet de mode
avec le coeur, juge pas un homme en fonction de sa garde-robe
tout le monde s’y met, rares sont ceux qui ont la bonne méthode
tu m’étonnes, ils mythonnent et s’attribuent des noms de code
soit t’es hip hop soit tu l’es pas
dans mon cas je recherche des rimes propres pour dégueul-sser l’antipode
[refrain – sly]x2
n’essaie pas de me stopper
c’est le son qui me fait avancer
je déclare la guerre à tous les faux qui font de la zik pour le blé
hip hop, reggae, tu connais, c’est la même
sly, vîrus, toujours prêts pour combattre le shit-stème
[couplet 2 – vîrus]
c’est pas la semaine dernière que j’ai commencé les lyrics
au début pour le délire, à cette époque, je volais des stylo-plume creeks
ensuite je me dis que je peux apporter ma pierre à l’édifice
en arrivant à garder de bonnes idées fixes
conscient que c’est difficile mais qu’impossible n’est pas français
prêt à relever le défi, faire des sacrifices, pas me contenter
d’une vieille reprise, d’un remix
suffit pas d’une paire de technics, d’une sape akademiks
vîrus, auteur et interprète, tous ceux qui flippent se mettent
à taxer des textes comme jean-philippe smet
bref, j’ai pas commencé par le graff ou le break
je cherche le paragraphe qui cloue le bec des xxx du québec
vendre des disques pendant qu’on sue des aisselles
l’industrie inquiète depuis qu’y a l’adsl
j’ai usé des semelles, mais c’est pas dans le zef
ce qui m’importe : aller choper un import à gibert-joseph
incompréhensible pour certains
quand je mets un son, que j’entends plus rien
tu peux raconter n’importe quelle story
trop faim de couplets, d’instrumentales et de refrains
surtout quand y a écrit parental advisory
merci au grand frère d’avoir fait écouter chuck d
merci au petit de pas avoir choisi la pop ou l’r’n’b
tout ce que je dis, c’est pas moi, c’est mon crayon
j’aime trop le son, plus de pulsations si j’attrapais les oreillons
merci au daron de m’avoir fait connaître d’autres chansons
la chaîne était à fond quand tu rentrais, que j’avais pris tes chaussons
toutes ces leçons que j’ai tirées sur le tas
j’ai jamais parlé de tout ça, j’attendais qu’y ait un résultat
je croise les doigts mais pas les bras
parce que le pe-ra, on a que ça, on nous force à faire des choses qu’on aime pas
plus besoin de zèle ou de zetla pour être là
j’ai pris le crom, j’ai dit n’importe quoi pendant helta skelta
[refrain – sly]x2
n’essaie pas de me stopper
c’est le son qui me fait avancer
je déclare la guerre à tous les faux qui font de la zik pour le blé
hip hop, reggae, tu connais, c’est la même
sly, vîrus, toujours prêts pour combattre le shit-stème
[couplet 3 – vîrus]
désolé si tu vois ça comme de la zik de zoulou
ça me saoule ou je te fais comprendre, c’est pas un style qu’on me sous-loue
pas comme certains qui ont pas vraiment de goût
qui soi-disant écoutent de tout sauf du rap…
il savent pas ce qu’ils ratent
collectionneur de cd pirates
en temps de crise, ça me réchauffe, me nourrit, me réhydrate
bien plus qu’un hobby, un état d’esprit
une raison de vivre, peut-être que sans lui, j’aurais déjà lâché prise
mais je bous à chaque *poum-tchak*
préfère les concerts que les plans chatte en boîte
laisse ça aux rois de la tchatche
ma feuille blanchâtre m’attend
me rappelant qu’en haut des charts se trouvent tout un tas de charlatans
vous serez pas ridicules comparés à d’autres
qui font ça entre potes histoire de s’écouter dans un autoradio
qui radottent, tiennent toujours les mêmes dialogues
oublient que le rap a vraiment besoin d’un cardiologue
aucune phrase changera la face de ce globe
et prendre le mic après un naze ça peut te refiler des microbes
j’suis dans le vrai, pas dans le vice, tu veux un indice ?
écoute ce qui se faisait au début des années ’90
tu trouveras peut-être ça dép-ssé, moi je dirais oldschool
eh ! le rap de cette année ne serait même pas né sans la soul
les rookies oublient, pataugent dans la semoule
t’es énervé, j’suis cool, la preuve qu’on est pas issu du même moule
vous verrez, vous ferez moins les malins
trop malsains pour durer, on rentre pas là-dedans comme dans un moulin
une soi-disante tête d’affiche lance son poulain
je sors de nulle part, j’ai rien, j’ai même gratté sur du sopalin
mon premier morceau, en guise de maquette
enregistré dans un micro entouré d’une chaussette
mon deuxième morceau, enfermé dans les toilettes
cet endroit où j’aurais pu opter pour une branlette ou une galette
moi, rien à foutre, je reste authentique
je copie pas mais je reste attentif sur ce qui se p-sse outre-atlantique
eh ouais, après les nouilles, je pense à new-york
peu m’importent tes remarques, mon rap n’est pas tombé d’un semi-remorque
c’est pour les vrais mc, les vrais dj
ceux qui ont pigé, qui se défendent avec les tripes et un petit budget
mes plus grandes richesses sont dans ma bouche
c’est de l’encre, pas du plomb, que tu trouveras dans mes cartouches
[refrain – sly]x2
n’essaie pas de me stopper
c’est le son qui me fait avancer
je déclare la guerre à tous les faux qui font de la zik pour le blé
hip hop, reggae, tu connais, c’est la même
sly, vîrus, toujours prêts pour combattre le shit-stème
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