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lirik lagu vii - manteau de larmes

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[couplet 1 : vii et euphonik]
le soleil n’est pas si radieux dans notre fosse mortuaire
et dans leurs yeux, j’ai la physionomie d’un saint suaire
les sourires se dessinent sur le visage de l’imbécile
nous savons que le bonheur ne se trouve pas mais se décide
nos vies se sont croisées dans de bien sombres ruelles
gamin candide et réservé, moi j’observais ce monde cruel
pas vraiment sûr qu’on soit en phase, crois~tu qu’on s’aime réellement ?
j’attends que le ciel s’écrase ou bien qu’il neige éternellement
et c’est le cœur serré que nous avançons deux par deux
je tiens la pelle pour t’enterrer, toi et tes rêves si cafardeux
comment se dire adieu ? notre affection est éternelle
fais~moi la courte éch~lle, j’ai quelque chose à dire à dieu
oh seigneur j’ai le cœur lourd et plus rien ne le colmate
ni les baises dans le velours, ni les amours ni les sonates
oh seigneur qu’on me pardonne, je m’abandonne aux diablesses
ici être sensible résonne comme un aveu de faiblesse

[refrain : vii et euphonik]
un lourd manteau de larmes à constamment porter sur soi
insurmontable, renverser les montagnes et les sournois
seul dans mes nuits blafardes, je cafarde mes jours heureux
le temps s’arrête et je regarde mes souvenirs poussiéreux
la colère noire des dieux comme une averse dans la boue
la boule au ventre ou suis~je entièrement cloîtré dans la boule ?
je laisse mon âme aux nymphes, suis~je le prince ou le cr~paud ?
à mon tour, un vide immense qui se confond avec ma peau

[couplet 2 : vii et euphonik]
dans leurs cérémonials tout n’est qu’une mascarade
les conventions sociales, les politesses de facade
et sous son air jovial, l’ingénue pue le désespoir
c’est gens là ne veulent nous voir que du haut d’un piédestal
et vu d’en bas tout s’écroule, on me dit cathartique
comment n’pas l’être quand la foule est en pilote automatique
rien pour le fond, tout pour la forme, j’trouve le vide plus sympathique
en vérité le monde est morne depuis la mort des empathiques
le temps s’écoule mais n’attend pas ceux qui traînent la patte
testé comme une bête entre le lièvre et le macaque
on s’y adapte, on s’y agite, pour finir on s’assagit
plus effrayant que de mourir, c’est de rater sa vie
il en faut des beaux discours pour tenir l’humain en laisse
mais le monde est devenu sourd à force de belles promesses
en moi j’ai cette fêlure qui ne cesse de se craqueler
si la terre a triste allure c’est qu’on lui a mis une belle raclée

[refrain : vii et euphonik]
un lourd manteau de larmes à constamment porter sur soi
insurmontable, renverser les montagnes et les sournois
seul dans mes nuits blafardes, je cafarde mes jours heureux
le temps s’arrête et je regarde mes souvenirs poussiéreux
la colère noire des dieux comme une averse dans la boue
la boule au ventre ou suis~je entièrement cloîtré dans la boule ?
je laisse mon âme aux nymphes, suis~je le prince ou le cr~paud ?
à mon tour, un vide immense qui se confond avec ma peau

[couplet 3 : vii et euphonik]
ratatiné dans une alcôve comme un insecte mort
notre malheur je commémore, c’est du prozac et de l’alcool
insidieuse culpabilité, du sucre sur le dos
on griffonnait comme des poèmes muets sur notre peau
vas~y laisse tomber la nuit puisque nos mots sont illisibles
manteau de larmes sous la pluie, le plus beau est invisible
j’ai perdu bien trop d’espoir, que l’enfer m’ouvre ses portes
noir, oui tout est noir, mais certains soirs ça réconforte
en compagnie de la noirceur comme un enfant à deux têtes
tout seul peut~être t’auras trouvé ton âme sœur
blotti dans le martyr, dans cette maison de misère
je ramollis tes os, j’endurcis tes viscères
à quoi je me raccroche ? perdu, je n’sais plus vraiment
putain, qui sont mes proches ? et moi qui suis~je réellement ?
j’ai tenu jusque là, me suis battu dans mon parcours
ils disent qu’on ne vit qu’une fois, moi j’ai vécu chaque jour

[refrain : vii et euphonik]
un lourd manteau de larmes à constamment porter sur soi
insurmontable, renverser les montagnes et les sournois
seul dans mes nuits blafardes, je cafarde mes jours heureux
le temps s’arrête et je regarde mes souvenirs poussiéreux
la colère noire des dieux comme une averse dans la boue
la boule au ventre ou suis~je entièrement cloîtré dans la boule ?
je laisse mon âme aux nymphes, suis~je le prince ou le cr~paud ?
à mon tour, un vide immense qui se confond avec ma peau

[scratchs : dj monark]
four corners of the globe
from the style, [?] full of scorn of rage
colide et explode
to the light glow, this is some rules with the dev’ chose


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