lirik lagu vii - erzsébet (la vierge de fer)
[intro]
vous ne devez pas voir cela, des cadavres putréfiés et empilés. des fillettes démembrées, leurs yeux rongés par les vers. le démon lui-même n’aurait pas pu mieux faire
[couplet 1]
derrière les murs de pierre d’un château des carpates
erzébet se plongeait dans un rouge écarlate
sur sa peau si pâle s’écoulait la douleur
le reflet du mal dans ses yeux sans couleur
aveuglée par l’orgueil, se voir fraîche et jolie
contempler son image avec tant de folie
l’odeur de la mort sous des parfums suaves
dans ces caves noires et mornes aux relents de cadavres
le sang d’innocentes sèche au bas de son lit
acariâtre et sévère, elle ne croit plus qu’en lui
pour satan elle s’adonne a d’étranges rituels
seule capable d’offrir la jeunesse éternelle
[refrain]
erzsébet
[couplet 2]
érotisme sadique au détour des couloirs
flattée face au miroir, le froid d’un antarctique
des cierges brûlants, des aiguilles sous les ongles
des têtes et des troncs dormiront sur des ronces
vénéfices et poison : la fatale magie
sorcellerie du dragon, est-ce de ça qu’il s’agit ?
les veines entrouvertes, inutile de pleurer
la cruauté gouverne un peu comme gilles de rais
[refrain]
[couplet 3]
dans une large crypte autour du tombeau
des cercueils de bois blanc et des corps en lambeaux
des âmes sans repos mortifiées et martyres
la comtesse báthory te regardera pourrir
sans sourire elle s’ennuie, son sadisme est fécond
des épingles à nourrice plantées dans les tétons
la rougeur de leur sang en ces temps de grisaille
et dorkó t’arrachera les doigts à la cisaille
un tisonnier rougi dans le fond de la gorge
l’enfer a l’odeur des outils de la forge
juvéniles et sans sou, tels était leurs torts
le sang coagulé qui noircissait leurs corps
ce venin démoniaque, celui de dracula
les sinistres conseils de l’infâme darvulia
tu connais la force et le parfum du fer
quand se referme sur toi la vierge de nuremberg
jetée dans l’eau glacée par un hiver si rude
allongée dans la neige, ton corps gelé si dur
suturer tes lèvres pour ne plus t’écouter
elle qui tranchait ta chair pour te faire y goûter
maudite erzsébet ta fierté te perdra
qu’adviendra-t-il de toi parmi tous ces squelettes ?
c’est d’une mort lente que tu dois t’en aller
dans ton propre palais emmuré vivant
[refrain]
[scratchs]
je fais régner l’horreur comme dans les films hammer
tu sentiras l’odeur amer de la terreur
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