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lirik lagu vii - confessions


[couplet 1 : vii]
j’arrive au monde un samedi de juillet
dans la chaleur du sud, rien ne sert de crier
trahi à la naissance, le daron n’est pas venu
un bébé toute seule ma mère y est parvenue
ma grand-mère nous loge, on attend les beaux jours
les pieds dans le plâtre et la chaussure dans la poche
le gosse a le bel œil et le cheveu bouclé
le voleur accueilli, rien n’est maintenu sous clef
j’apprends dans le cyclone que la vie est étrange
que les bras se tatouent, que les poulets dérangent
que des anges traînent en taule
les bienfaits de l’amour tout comme les ravages de l’alcool
a l’école je rêv-sse, m’évade et je revis
je revois ma grand-mère dans les rues de cracovie
mes voyages au maroc avaient tout de magique
les temps de mon enfance n’avaient rien de tragique

[refrain : fayçal]
sur la route de la perdition, c’est des secrets que l’on confesse
des déroutes de l’érudition, du concret que l’on professe
parfaire les déboires d’une vie, faire de son cœur un spectacle
et boire avec envie cette liqueur dans ce réceptacle
au goût d’une jeunesse enfumée que l’on délaisse au final
laisse la finesse me parfumer quand c’est le dégoût que j’inhale
du péché originel à l’adolescent marginal
l’enfant original s’est -sséché dans mes prunelles

[couplet 2 : vii]
l’insouciance se perd, l’adolescence me le montre
et j’entre dans l’estomac du monstre
on tague un peu mais mon “b-tch” est ridicule
accroché au panier, nous on défiait la canicule
sappé lotto, croco’ sur la casquette
on a usé nos faces b sur un double c-ssette
noël 95 : une table et deux micros
dégote un 45 à petrico
tu piges ? j’achève mes études à 16 piges
je baise avec un piège, j’allume la mèche
j’attends le châtiment, la vie m’a démasqué
je feuillette un coran, je fréquente la mosquée
mes excès se transforment, s’affirment
et mon exil prend forme quand mon islam fascine
manhattan s’enflamme et mes démons s’y brûlent
les conseils de l’imam ont comme un goût de cellule
moi je prends du recul sur mes 5 ans perdus
relance mes études entre vice et vertu
amertume et délice, si mes souvenirs périssent
je souhaite que le seigneur les bénisse

[refrain : fayçal]
sur la route de la perdition, c’est des secrets que l’on confesse
des déroutes de l’érudition, du concret que l’on professe
parfaire les déboires d’une vie, faire de son cœur un spectacle
et boire avec envie cette liqueur dans ce réceptacle
au goût d’une jeunesse enfumée que l’on délaisse au final
laisse la finesse me parfumer quand c’est le dégoût que j’inhale
du péché originel à l’adolescent marginal
l’enfant original s’est -sséché dans mes prunelles

[couplet 3 : vii]
aujourd’hui mes fantômes me mènent en bateau
les rues de bordeaux pour un spectre sans tombe
ne respecte aucun code, n’a que peu d’éthique
je cond-mne mon époque à la chaise électrique
j’existe, ma sépulture est en fleur
une senteur monotone quand la bonne vie m’effleure
mes blessures se vendent comme la graine à meda
j’ai bastonné l’amour à la bertrand cantat
mes journées se ressemblent, mon teint tourne au mauve
les “merci” m’émeuvent mais crois-tu que j’innove ?
c’est pas le top mon pote mais on y croit
quand c’est la merde, dis-toi que tout n’est pas si crade
que le vent tourne et que les vautours le suivent
que pour les gros bâtards : j’arrive
mes récits rajeunissent le temps d’une escale
la nostalgie s’installe et moi j’attends l’avenir


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