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lirik lagu utopie - goya

[couplet 1]
question équilibre j’ai tout d’un unijambiste sur un monocycle
fervent ennemi de la monotonie
comprenez-vous ma musique ?
de l’ancienne école je soigne mon élocution car ce rap balbutie
du thc dans les bronches
fait pour cet art on pourrait croire que je suis née dans le bronx
chevalier de bronze au cosmos ultime
m’évaluent-ils sous les vapeurs de ma skunk ?
prince des ronces, les années s’comptent
les spots m’attendent toujours et je n’ai toujours pas lâché le son
j’envoie des sondes mais mes concurrents sont morts
mi-homme mi-animal, c’est thésée face au minotaure

[refrain]
beaucoup trop de bulles dans mes verres
tant que paris brillera, j’essayerai d’être millionnaire !
je prends le dessus, la vie en missionnaire
venu faire de l’ombre au soleil, j’ai tout d’une éclipse solaire
et les coupes sont pleines
as de pique sur bouteille dorée ! d-mn !
j’suis comme un pollock sur un mur en ruine
des œuvres d’art me sortent du crane comme de vieux gribouillis

[couplet 2]
mon parcours n’est qu’un labyrinthe vide
vite ! épargnez-moi l’hypocrite et son humble avis
les limbes m’invitent, les mauvaises langues m’évitent
moi, c’est au-dessus du monde que je lévite
je vis, je meurs, je survis
les situations de deuil peuvent te faire haïr les surprises !
je dégrise sur cette planète, des tas d’êtres se déguisent
j’aime la journée au point de ne sortir que les jours d’éclipse
le cataclysme est social ! mon arme n’a qu’un seul rôle
m’alléger la cervelle, sur le cœur j’en ai gros !
il grêle dessus, cohérence ou aberration
un don que j’ai reçu l’vécu étroitement en corrélation

[refrain]

[couplet 3]
quoi qu’il en soit dieu connait mon degré de foi
j’ai fait les choses à l’envers comme si je lisais le coran de gauche à droite
chacun sa croix, on sera seul face au trépas
mes intentions sont pures, espérons que le très-haut me pardonnera
rarement détendu, p’t-t le blunt me tue
bien ou mal, les chiennes manichéennes me donnent leur cul
et j’aurais bien besoin d’une cure ! de changements purs et durs !
convaincu qu’aucune révolution ne sortira des urnes
déçu comme 90 pourcents d’rents-p’
fait pour finir sur les têtes comme une bouteille de grants
perché, je peins comme si j’étais goya !
qui peut m’éteindre moi ? plus illuminé qu’hova !

[refrain]

- lirik lagu utopie

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