lirik lagu tromblon - des futilités pour embrouiller la vie, pour bouleverser l'amour
[paroles de “des futilités pour embrouiller la vie, pour bouleverser l’amour”]
oublié par le temps
bég~yer, l’âme en fleur
insolite balancement
qui vous met le cœur à l’heure
comme le jeu des courants
on perd pied, on s’efface
et la goutte d’eau, l’espérance
vient faire déborder la vase
si l’on acceptait, enfin de ne pas être d’accord
perdre son temps à discuter sur des pointes d’aiguilles
et à la place de bavasser, on prenait le temps de s’écouter
peser le poids des mots, s’élever pour se comprendre
observant les hâbleurs, défenseurs d’une bivalence
des futilités, pour embrouiller la vie, pour bouleverser l’amour
sous leurs querelles intestines
l’éloquence berne t~elle l’innocence?
peu entrave les désirs, trop entrave l’audace
à trop fumer, les torches de la liberté
s’en est fini, d’espérer enlacer un semblant d’embras~m~nt
le battement d’ailes d’un papillon au brésil
peut~il provoquer une tornade au texas?
je rêve de me voir voler
pour pouvoir contempler notre propre dédale de ruines
sous des nuages remplis de larmes
prêt à craquer
afin de voir enfin, comment l’étoile montante
a illuminé le désert dans nos cœurs enflammés
piégé, les deux pieds dans l’argile
assez, de lutter contre des ombres
on ne finira jamais, de présenter la joue
derrière sa cape de prébendier, vautré sur son building
illuminant un parterre d’âmes ambulantes
pèse la morale bavée par les coupables
un usinage de balafrés, sous le supplice de tantale
la parole de minuit n’est qu’un aller sans retour
ce qui se dit la nuit, ne voit jamais le jour
plus les heures glissent et plus je ravitaille
mon feu de paille
nous sommes chercheurs de trésors, mais ce soir
comme tous les soirs, la pépite dort
nous sommes des magiciens, des bêtes, des croque~mort
pris dans la toile d’un mauvais sort
creuse la faim à celui qui vomit le crédit
quand il pleut, c’est à verse
et l’homme calcaire dégringole ses espoirs
la tasse à boire
rêve de meilleurs lendemains
sans y croire
on perd pied, on s’efface
pourquoi venir troubler mon déclin?
on reste maître de ses silences quand la parole enchaîne
et vous traîne dans la boue
un poids sur les genoux, la gorge nouée, comme dans un étau
responsable d’un effet de mèche j’écoute chanter mon enfer
c’est une force que rien n’arrête que l’on veut retenir en laisse
des cendres reviennent les bourgeons
mes racines nourries au espoirs des vaincus
jusqu’à se que l’usure m’accepte, je demanderai une libération
dans l’écorce et la sciure
rois, fous, pantins, préparez vous
la ruine est proche, rallume la torche
rois, fous, pantins, préparez vous
la ruine est proche, rallume la torche
pourquoi devenir capital et tribun
aux yeux de tous, lorsqu’on est rien
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