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lirik lagu tony karino - j'perds la tête

[refrain]

six mois dans ma chambre, et je vais craquer
j’parle à ma lampe, caresse le parquet
je vais me remettre à boire, sors le mathu
j’écris tous les soirs mais y’a que des ratures

j’crois que j’perds la tête pourtant ma mère a fait les tests [x4]

[couplet 1]

j’chourrais une caisse en bas de chez moi
pour finir bourré chez des copines
j’ai fini sur le toit
mais qu’est-ce qu’elle foutait là cette colline ?
mon père voulait ma mort
à croire que c’était sa bagnole
c’était la sienne mais dans le noir
j’pouvais pas le savoir ma parole

ça fait 2 semaines qu’il pleut
je vais sacrifier le chat d’la voisine
des trous au cœur j’en ai plein
mais il suffit pas d’une rustine
et ce couteau me plaît
car j’suis beau dans le reflet de la lame
parle moi bien quand je pleure
ou le journaliste parlera d’un drame

et je vois
quelques araignées au plafond
des films cochons sur la toile
une carabine de chez décathlon
mes textes c’est des films de cul
j’ai un stand au salon du x
j’bois et mes pouvoirs décuplent
j’parle chinois, j’vois plus les risques

j’prends des cours d’hypnoses
pour avoir plus de chances de baiser
que dans une foune que tout est rose
comprends pourquoi j’aime en abuser
c’est l’zbeul, j’perds la tête
nan c’est pas drôle
avant de te rentrer dans la gueule
j’suis poli, j’vais retirer mes grolles, han

[refrain]

[couplet 2]

j’ai plus d’inspi depuis cinq mois
j’fais que dessiner des palmiers
j’connais le secret des cinq punchs
j’reviens d’un stage chez pai mei
au macdo comme disiz la peste
calibré, paire de lunettes
j’te jure ma mère a fait les tests
ils ont dit que j’avais toute ma tête, han

dans ton appart’ avec ton best-of de bigard
qui t’avait dit d’ouvrir la porte
c’est trop tard, on est vingt six gars
j’représente la france comme un jambon beurre
un verre de ricard
fréro, j’ai pas les dents blanches
faut arrêter d’faire les ricains

surtout que pour bien kicker
fallait rapper les jambes en l’air
donc si j’te paie ton ticket
ce sera métro, pas rer
mec je t’ai volé ta schnek
est-ce que ça fait de moi un receleur ?
laisse moi bouffer un steak sur l’dos d’une blanche
comme [?]

j’vais jamais vendre de skeuds
j’me prépare à laver des chiottes
ou p’tet que j’pourrais vendre des stups
à des filles de bourgeoises idiotes

mon deuxième nom c’est je m’en bats les couilles, han
après un bon couplet, je crie allelui-han !

[refrain]

[partie 2]

je débarque dans l’appart’ en peignoir
poils aux pattes, avec un flingue
deux cigares
j’lui dis ouvre moi la porte
un hipster en lacoste écrasé sur ma tartine
j’te fais un gosse avant que t’ai enlevé tes ballerines

sors l’alcootest, j’vais t’en faire voir des couleurs
j’ai des couplets obèses, donc ils rêvent de me couler
bruno lopes avec une barbe de couleur
baisse mon ben si tu veux avaler des couleuvres, han

plus de potes en deux ans
je bois sur un vélo, dans le trip je roule à 200
j’croise enola, je repars avec ses deux seins
j’prie qu’elle ait ebola, qu’elle crève dans les deux heures

une vie sérieuse avec un livre dans les chiottes
quitte le monde terrien après le troisième shot
faut que j’me vide les reins, en p-ssant sur un pare choc
t’as envie de péra, tu peux régler par chèque

une trique de fou, le nez qui coule
mais qu’un seul mouchoir
j’suis devant mon c-ssoulet
les chroniques d’un soulard
le rap ça m’a saoulé
je fais fabriquer des haches pour
découper des lâches
faire le rap à mon image
en manque de calcium
j’ai envie d’un doliprane
d’une baise d’occasion
d’une bouteille sur le crâne
j’vais crever cette année
d’un pompe comme stan
ça aura du style

mon amour est fait de latex
très peu d’hygiène
pas la première fois
qu’un sac d’os attire les chiennes
dehors il fait froid
j’sors pas, je récite mes vers
j’fais face à ma croix, je prie pour ne pas cé-per, oh

dans ma cave j’ai des posters d’chanteuses d’r’n’b avec des trucs dans la bouche
faut que j’vous explique, nan en vrai je suis pas louche
mais un peu de technique comme une paluche sous la douche

[outro]

des semaines que j’ai pas vu le jour, j’viens [?] la cuisine
ma meuf parle, j’deviens sourd
j’suis en tailleur j’aiguise mes canines
reproduisons nous, j’mets plus de capotes ça fait débander
j’avais bu un peu beaucoup, les keufs m’ont dit « monsieur, descendez »
j’attends qu’on me vire de chez moi, j’écris tant qu’il est encore temps
ça sert à quoi …

- lirik lagu tony karino

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