lirik lagu tonino (fr) - les premiers mots
[couplet 1]
pour me décharger d’amertume
je regarde cette lune de l’arrêt de bus
mais l’aperçu ne m’allège plus
sur la route, j’ai peur de voir des murs
ça me ronge de pas être sûr que je trouverai une porte ouverte
je pourrais tout perdre en forçant la serrure
on s’exécute, on se range dans les normes
j’préfère qu’on répercute l’écho même en comptant le danger de mort
on avance d’un pas chancelant mais y a de la conscience dans le désordre
j’ai confiance en mes soss, ensemble, on comprend le sens des mots
même éparpillés, j’étale des morceaux sur ces papiers
comme les frères, je veux voir mes vers de leurs éclats briller
on doit se mettre en selle et s’manier
faire des scènes et activer ces mics, on sait les manier
les blessures sèchent quand j’exerce ma plume noire
j’ai pas souvent les pieds sur terre et ce n’est pas plus mal
j’élève ces phases sur mars qu’elles éclairent namur gare (5000 !)
réveille ta turvoi. et j’resterai vrai, sinon l’effet s’annulera
ce temps que j’p-sse à me vider, j’ai appris, j’ai avancé
j’ai livré des idées, j’ai animé ma pensée
le rap a trimé, on va le rapatrier avec des phases, des b-sses appuyées
pour qu’il vous baffe par milliers
pour s’mettre dans le bain, on n’a toujours pas d’méthodes
j’m’y jette les jambes jointes, mon amour pour l’art déborde
le combat nous pousse à l’effort, faut qu’on le gagne en mettant les gens bien
on a tellement faim, compare-nous tous à des ogres
c’est que l’début, hélas le respect s’perd
efface l’excès, reste l’éc-me que seuls les cœurs épurent
l’heure est grave, on doit s’-sseoir et s’taire, je présume
ce détail. on s’bat parce que la défait serait rude
les dérives abondent au nom de l’ambition. mais c’est de la frénésie
les ennemis annoncent le nombre en mission
et qu’est-ce qui coule à foison ? les tombes en disent long
faut que nos bébés vivent mais élever le vice, du poison tombe dans l’biberon
des mauvais mélanges, des c-cktails explosifs pour étoffer l’air nocif
essorer l’essence/les sens, résorber l’élan, elle est morte l’émergence
observe et cogite. que des modèles rhétoriques pour escorter les rangs
mais remballe ta dynamite, j’refermerai l’cercueil
seul les vrais serveurs entravent la dite matrice
j’me fais des frayeurs quant à cet avenir à risque
ce rêve d’être meilleur s’empare de chaque nuit de ma vie
c’est fou, j’ai qu’vingt ans, trop d’étapes brûlées
j’me suis déjà échauffé l’crâne pour des gains d’temps
quitte à juger mon taff médiocre
mais la vie est longue, il faut que j’m’améliore que j’me bouge dés maintenant
j’ai des objectifs à poursuivre
des lignes, encore des lignes, des lots d’écrits à fournir
aujourd’hui tout n’est pas si noir, demain on nous promet pire
pourtant, moi aussi j’voudrais que ces mots s’terminent par sourire
c’est si dur d’en esquisser, j’maîtrise plus les fissures
c’est comme un remontant de s’exprimer
les rimes fusent dans leur insuffisance
l’air n’est ni pur ni mérité
j’peux plus être content d’respirer
chercher la vérité, faire entendre qu’on pense, c’est résister
la vie en prend son sens : lutter
pour le changement doit être un mécanisme
depuis longtemps, enclenche ton plan sans cran de sûreté
à force de censurer ma peine, j’me sens usé
affaibli, parfois l’impression d’être emmuré m’traverse
à vrai dire, ça m’épuise, je ne sais plus quoi faire
à part appeler l’ingé son et m’enfumer la tête
où sont les priorités devant les crises d’ego
mes idéaux ont l’air si horrifiés
plus de mille fléaux, j’pourrais en citer d’autres, écrire c’est beau
mais qui ose nier que viser le sommet peut frigorifier
la vie est rose avant de quitter le sommeil, j’prie d’profiter
quand l’fric prévaut, y croire j’dois m’y obliger. personne va m’priver d’oseille
mais j’peux pas fuir les problèmes tant j’vois le gris dominer
et j’me pose des questions
y a pas de domaines précis à mes poèmes faut des réponses
depuis le collège, dans nos têtes c’est triste c’est le bordel
besoin d’un bol d’air maison
de savourer chaque bouffée comme une cartouche pleine à court terme avant une page tournée
un visage terni, j’garde trop peu de souvenirs
avec le temps, il y a tellement de choses que j’oublie
irrécupérable, plus c’est loin, plus c’est rare
quand j’y pense, je finis par hurler d’rage
dans dix ans, je serais sur mes gardes (dix ans)
le p-ssé aura été un pur régal dégusté en silence
ça m’attriste, j’en ai déjà vu s’-ssagir complétement
on va pâtir des conséquences -ss-ssines
c’est bien d’aller aux conférences mais à part agir
rien ne nous fera gravir les échelons de ce monde étrange
prendre des risques, ça peut coûter cher
alors on s’accroche au peu qu’on a, on soude les chaînes
en feignant de les briser
selon moi, un seul contrat nous ferait taire, on est peut-être que des feignants déguisés
on planait si bas, atterrissage en douce après le freestyle
au final, on case des syllabes, ça ne s’explique pas par des miracles
il en faudra plus pour graver l’histoire en nous
je suis entré en pion
je m’égosille mais j’arrive à peine à m’lever tôt
je sais que j’ai trop mis dans cette scansion
ce serait faux, dire que je pose ces premiers mots sans prétention
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